lundi 16 octobre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 193*

Dalanda tira le sergent par l’épaule de manière brusque, cependant au lieu de s'offusquer il prit sur lui. Ou du moins il du prendre sur lui en voyant le visage d'Eiling, surtout son regard... Elle était blanche comme neige, et des larmes lui coulaient involontairement des yeux. C'était un état de peur qu'elle n'avait connu que quelques fois au cours de sa vie, surtout dans les premières années où elle percevait son don comme une malédiction.

Au moment ou les bras gigantesques émergèrent du sol et saisirent l’un des black owl par les jambes, sa barrière mentale explosa comme un ballon condensé par une force incroyable, une malice particulièrement repoussante. Les bras écailleux qui semblèrent étrangement longs, tirèrent les mercenaires dans le sol d’où jaillit une fontaine de sang. Les cris attirèrent l'attention de Bender qui jeta à nouveau un coup d’œil à la scène par curiosité qui n'était pas forcément morbide.

  • « Bordel ! Qu’est-ce que … Non, ne perd pas de temps, vite réfléchit. Qu’est ce qu’on fait ? Affront…Arrête de déconner. Tain t’es con ou quoi ? Il n’y a qu’une seule chose à faire et c’est la fuite, maintenant, BOUGE !! » - s'imposa Bender en constatant que son corps refusait de se lever. Il restait dans la position accroupie à l'image d'une statue et cette paralysie le terrifia au plus haut point - "Bouge ! Bouge ! S'il te plait bouge !" - finit il par implorer son propre corps qui persistait à rester de marbre. C'était exaspérant, rageant et surtout terrifiant. Jonathan leva un regard désemparé vers Dalanda qui comprit le problème.

Sans perdre un seul instant, sans laisser échapper la moindre milliseconde, la jeune femme plongea ses mains invisibles dans le nexus émotionnel du sergent. La tâche n'allait pas être compliquée vu qu'elle était désormais familière avec cette zone. Ou du moins c'est ce qu'elle pensait... Cet environnement était rarement stable. Ce qu'elle trouva à l'intérieur cette fois n'était un paysage d'aurore mais du sable mouvant à perte de vue... Bien sur ces paysages n'étaient que sa perception de la chose.

Ici, elle devait trouver le courage qui avait sombrer au plus profond des lises. Elle plongea sans trop réfléchir, animée par l'appel au secours qui se lisait sur le visage de Jonathan. C'était l'opportunité idéale de le laisser se démerder là quitte à y perdre la vie, cela ne serait que justice après tout. Mais ce visage allait la hanter pour le restant de ces jours... Si elle ne faisait rien pour l'aider, ce fardeau allait la bouffer pour le restant de ses jours. Sa bonté était purement égoïste, mais n'était ce pas là la meilleure des générosités ? Une action qui n'avait comme attente que la paix intérieur ?

La tâche sembla prendre une éternité mais ne dura que quelques instants. Eiling arriva à identifier les bons fils à suivre dans l'obscurité sableuse, il ne restait plus qu'à tirer vers le sommet de la conscience. Bender, retrouva le contrôle de ses memebres dans un soulagements sincère.
  • Merci - dit il mais la réponse ne fut en rien émotionnelle.
  • Tu attends qu’on se fasse bouffer ou quoi ? Allez on bouge – murmura la jeune femme sèchement en s’essuyant les larmes.

Au moment où Bender se levait, la bête venait de traverser un mur et passer à travers le suivant comme si ces constructions de métal et de béton n'étaient que du papier mâché. Elle embrocha deux black owl sans sentir la résistance de leurs armures et saisit le dernier à la gorge en usant de sa queue dans une sorte de grognement qui ressemblait plus à un rire qu’autre chose, un rire grave et si terrifiant que la plupart des membres du groupe ressentirent l’envie instinctive de tomber à genoux et jouer les autruches.
  • HIR HIR HIR SSSS!!!!


Plans, intention, ambitions, suggestions, possibilités, éventualités... Tout tomba à l'eau en cet instant, rien n'avait d'importance à part foutre le camp de là. C’est pourquoi sans attendre une microseconde de plus, ils opérèrent leur retraite stratégique dans toute la dignité dont ils étaient capables. Bender tira Choki, Dalanda tira Andréï pour les lâcher une fois que les jambes s'étaient chauffées à la course, propulsées par la dynamique de groupe, la peur du monstre ainsi que l'espoir de s'en sortir.



Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs !
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J'espère qu'il s'est bien déroulé et que vous avez pu vous ressourcer un peu et que vous avez suffisamment de force pour attaquer cette nouvelle semaine en toute sérénité :)

Texte time !!

Fiou il s'en ait fallu de peu. La paralysie amenée par la peur est assez commune. Elle n'est pas purement instinctive il me semble, l'état mental joue énormément, mais je me trompe peut être. Quoi q'il en soit, il ne reste plus qu'à espérer que la créature soit suffisamment occupée pour les laisser filer, à voir...

Si vous avez des questions, suggestions, conversations, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com. Ou écrivez moi sur facebook ;)

Fiou... J'ai découvert un documentaire passionnant sur les mines de cobalt en RDC, et sur le travail et la vie des enfants qui y travaillent justement. Je n'ai pas terminé, alors j'en parlerai probablement demain. Le cobalt est principalement utilisé par l'industrie des smartphones et 50 % de ce minerai extrait provient du Congo, un pays pauvre. Du moins je pense, je rechercherai d'avantage.

Le sujet des enfants soldats ou autre est particulièrement dégueulasse. Malheureusement j'ai eut quelques trucs à faire ce matin et là je suis en retard.

Alors pour aujourd'hui, je vous dis merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez soin de vous !!!!


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