- Vous, vous voulez me dire quelque chose ? Est ce que je me trompe ? Allez y, ne soyez pas timides - rigola Morel en constatant les contorsions sur le visage de son interlocuteur.
- Comment vous pouvez faire ça ?! - explosa Bender - Nous sommes de la même organisation ! Nous n'avons peut être pas les mêmes valeurs mais nous sommes camarades !!
- Et ? - répondit Morel en le regardant droit dans les yeux sans cligner des yeux.
- "Et ?" - pensa le sergent abasourdi - Comment ça ET ??? C’est de la folie ! Nous n'avons rien fait et vous le savez !! - En son être, il commençait à sentir le désespoir l'envahir. Ce pincement au cœur qui ne le lâchait pas depuis plusieurs heures déjà, tambourinait très fort dans sa poitrine.
- Encore une fois. Et ? - répondit Morel qui ne comprenait pas le raisonnement du bonhomme en face - Si vous pensez que c'est injuste alors blâmez moi autant que vous voulez, je n'en dormirai pas moins bien la nuit.
- Vous êtes un malade ! - fulmina le sergent
- Depuis le jour de ma naissance - admit Morel avant de prendre son stylo sur la table - Je perds mon temps, je pensais que vous étiez plus adulte que ça - dit il calmement en retournant à ses papiers.
- "Quoi ? Quoi ???" - pensa Bender effaré - "Fait chier !" - Tout ça n'avait aucun sens. Comment pouvait il...Comment pouvait il les condamner avec autant de facilité, sans même comprendre à quel point c'était aberrant ! Tyrannique ! Injuste !...Il prit une profonde inspiration pour se calmer un petit peu, et réorganiser ses pensées. Ses protestations importaient peu au final à part bloquer la situation - J’ai une condition - fini-t-il par dire sur un ton résolu.
- Une condition ? – demanda le préférum sans lever les yeux – allez y je me sens généreux.
- Je veux retrouver ma fille.
- Ah votre fille ? La véritable raison pour votre échec j’imagine. Qu’est-ce que vous imaginez qu’il lui arrive au point de tout risquer comme vous l’avez fait ?
- Je sais ce qui s’est passé au laboratoire du dessus.
- Du dessus ?! - demanda Morel en levant les yeux, pensif - Oh ! Oui le labo du dessus. Je vois, je vois. Disons que vous pensez savoir, mais en réalité la vérité vous est complètement étrangère - expliqua-t-il en retournant à ses dossiers, montrant ainsi que la conversation ne l'intéressait plus. Il ne retrouvait rien d'utile en cette coquille en face de lui. Un véritable gâchis ...
- Je veux bien admettre que j'ignore tout. Mais je m'inquiète quand même pour sa sécurité - dit Bender en serrant les poings - Est ce qu'elle est vivante ? - demanda-t-il avec un tremblement incontrôlé dans la voix
- Vous êtes un pessimiste on dirait - ria Morel
- S'il vous plait, répondez moi. Est ce qu'elle est encore vivante ?! - demanda le sergent sur un ton mixte de commande et de supplication. Il voulait savoir tout de suite, mais en même temps il ne pouvait forcer la réponse.
Le silence ne dura que quelques instants, mais pour Bender il semblait ne pas finir. Il attendait juste trois lettres qui décideraient de son destin, juste trois lettres, il n'avait pas besoin de plus.
- Sigh ! Oui, elle l'est - admit le préférum ce que soulagea profondément le sergent, comme du baume sur une brûlure, celle de son âme. Il leva la tête au plafond et ferma les yeux très fort pour contenir ses larmes. Ce qui eut pour effet de faire grimacer Morel - Vous pouvez déjà commencer par soumettre une demande officielle que j’appuierai personnellement - expliqua-t-il ensuite
- Non ! non ! - se pressa de protester Bender - Je veux la retrouver dès que je serai de retour et pas une seconde de plus ! - insista-t-il
- Eh bien voyons donc ! Vous n’êtes quand même pas sérieux - l'interpella Morel en saisissant le stylo entre ses deux mains - Ce que je peux faire par contre c’est de vous fournir une autorisation de transfert où qu’elle se trouve. Une fois la mission accomplie, bien évidemment. Qu’en dites-vous ? C’est un bon compromis n’est-ce pas ? - demanda-t-il en accompagnant ses propos par la gestuelle, secouant le stylo prit à la mine vers l'avant.
- Non je ne transigerai pas sur cette condition – bluffa Bender. Il avait le pressentiment qu'après, les choses n'allaient faire que s'empirer. Ils devaient fuir le plus vite possible. Cependant le résultat de son audace ne fut pas celui escompté.
- Hey ! Monsieur le héros tu commences à me casser les couilles ! Ma bonne volonté à des limites sur lesquelles je ne transigerai pas non plus - déclara Morel avec les yeux grands ouverts. Les abysses qui s'y reflétaient s'agitaient pour la première fois depuis le début de la conversation. Le regard de Bender glissa pour éviter le contact visuel et se posa sur le stylo que le préférum faisait cliquer sans arrêt. Comme s'il se demandait ce qui le retenait de planter cet outil dans l’œil de l'individu qui lui faisait perdre patience.
Blabla de l'auteur ! Papy/Mamie powaa !!!
Hello à vous chers lecteurs ! Une nouvelle semaine débute à nouveau dans un cycle sans fin mais c'est la vie :) J'espère sincèrement que vous avez la pêche et que tout va comme vous voulez.
Bien attaquons le texte vite fait. Bon bah on constate que Morel est imperméable à la logique, ou du moins à la logique conventionnelle. Je me demande quelle est son histoire, qu'est ce qui l'a rendu comme ça. Ou est il réellement née comme ça, comme il l'affirme ? Je plains les parents alors :)
Bender est de plus en plus acculé, il a perdu tout levier de négociations et se retrouve à la merci de Morel. Discuter avec lui était impossible depuis le départ. Il doit trouver un autre moyen de se barrer de là avant qu'il ne soit trop tard et avec tout le monde. Courage johny boy !
Ensuite comme autocritique. La première partie du texte sur la politique peut être too much. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. ( je l'ai corrigée, elle donnait ça :
Ensuite comme autocritique. La première partie du texte sur la politique peut être too much. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. ( je l'ai corrigée, elle donnait ça :
Idriss n'était pas un politique, il n'avait pas grandi entouré de politiques mais plutôt de montagnes silencieuses. Cependant, son métier ainsi que son rang l'avaient poussé à en côtoyer suffisamment, plus que de raison. Alors il avait été contraint d'apprendre à cacher ce qui lui traversait l'esprit. Dans cet environnement hypocrite, les mots et les actions étaient indépendantes les uns des autres. Les mots devaient caresser dans le sens du poil, et les actions poignardaient dans le dos dans la défense d'intérêts égoïstes. Alors, à force de pratique, il savait comment garder la tête froide, néanmoins là. Là, le masque avait craquer et le sergent bouillonnait de colère) Vous préférez laquelle ?
SI vous avez des questions, suggestions, corrections, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.fr
Bien ceci mis de côté j'aimerai partager avec vous une petite vidéo qui m'a chamboulé l'intérieur de la tête. Après l'avoir regardé je me suis senti comme une merde. Elle dure 4 mn 44 donc elle n'est pas longue.
Je dois désormais remettre en question toute ma vie et ma procrastination, là c'est entre elle et moi, à la vie à la mort. Ça prendra du temps (heh je procrastine déjà) mais je veux être ce genre de papy et pouvoir à 80, 90 ans mettre une branlée au basket à mon petit fils ou ma petit fille avec un dunk des familles sur la tête. RESPECTE MON AUTORITE PETIT !
Donc je me lance dans la quête du physique non pas pour parader, mais pour simplement être en forme plus vieux. Il faut impérativement que j'y arrive. Là maintenant c'est diff... Argh !!!!! Merde quoi !
Ok là c'est vrai j'ai un emploi du temps chargé, mais, mais je dois trouver une solution pour allier sport et écriture. Je vais déjà rechercher des exercices efficaces... Vous savez mon excuse pour ne pas aller à la salle c'est quoi ? Il faut faire la lessive après. Ce détail de merde qui ne vaut pas un clou, mon cerveau a réussi à me vendre cette connerie comme le truc qui empêche toute la machine de fonctionner.
Bon le fait que je dorme vers 2h et que je manque de sommeil n'aide pas non plus. Mais, foi de moi même, je ne vais pas me laisser le choix. Quitte à faire des exercices à la maison et instaurer progressivement la routine, ouais ça m'a l'air d'un bon plan. Ah oui, faut que j'arrête de bouffer comme un porc.
Je ne mange en général qu'une fois par jour, le soir, mais le plat que je me fais est imposant... Hmm peut être me trouver un ou une partenaire de gym aussi... Le facteur social est un bon élément de motivation. Il permet de contourner les baisses de tension. Chacun tire à tout de rôle.
Ouais, bonne idée mais où je trouve cette personne ? Là est toute la question... Il y a des sites de rencontre pour partenaires de sport ? Ou convaincre ma copine ? Hahahahahahaha, ah quel con. Il neigera en enfer avant que... Oups ! ( ne m'arrache pas la tête si jamais tu lis ça, mais toi même tu sais ! :) )
Je ne mange en général qu'une fois par jour, le soir, mais le plat que je me fais est imposant... Hmm peut être me trouver un ou une partenaire de gym aussi... Le facteur social est un bon élément de motivation. Il permet de contourner les baisses de tension. Chacun tire à tout de rôle.
Ouais, bonne idée mais où je trouve cette personne ? Là est toute la question... Il y a des sites de rencontre pour partenaires de sport ? Ou convaincre ma copine ? Hahahahahahaha, ah quel con. Il neigera en enfer avant que... Oups ! ( ne m'arrache pas la tête si jamais tu lis ça, mais toi même tu sais ! :) )
Bref ! Bravo les papys et les mamies. Vous êtes incroyables, non je dirai mieux: incroyablement formidables !! Et je veux ressembler à ça plus vieux !(body-buildin.com)
Mais couleur café au lait quoi ;) Arghhh, je veux !!!!!
Merci de me lire ! Vous êtes incroyables !! Tchuss et à demain !!! Sacré vieux quoi, impressionnants !!!!
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