Cependant, les options étaient limitées. En optant pour une justification il se mettrait sur la défensive passive ce qui aurait pour conséquence de consolider Morel dans son avis. Dans le cas où le sergent choisirait une défense agressive alors il risquait de braquer le préférum contre tout ce qu'il pouvait dire par la suite, mettant fin ainsi à l'interrogatoire sur une impression de culpabilité. Dans les deux cas, la situation était échec et mate. Stressé par l'horloge invisible qui décidait du flux de la conversation, Bender choisit de couper la poire en deux: en choisissant une approche passive-agressive. Il ne pouvait simplement pas se permettre d'attendre une seconde de plus pour rétorquer, car là aussi ce serait échec et mate, le silence aurait été prit comme une affirmation de l'accusation.
- Et j'imagine que la suite des enregistrements ne vous intéresse pas ? Trop hors contexte ? - répondit Bender en soutenant le regard de Morel au mieux de ses capacités. Il se sentait aspirer, son esprit commençait à se perdre, son ego commençait à se distiller dans le néant... Alors il détourna à nouveau les yeux.
- Hmpf - sourit Morel. Il pouvait reconnaître l'effort mais la différence entre eux était juste trop grande - Le contexte est décidé uniquement par moi, quitte à falsifier les informations. Je tiens à la franchise - averti le préférum en constatant, amusé, son interlocuteur devenir plus dense
- Qu'est ce que vous voulez ? - demanda Bender la mâchoire serrée.
- Eh bien voyons ! la vérité bien sur. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Que veulent-ils ? - questionna Morel sur son ton impérieux
- "Qu'est ce qui m'a pris ?" - se demanda t il. Cette urgence, cette anxiété, ce stress qu'il ressentait alors, et qui le poussait à agir sans réfléchir. Tout ça s'était atrophié.
En se fiant aux faits, hors contexte, ils l'incriminaient tous.
- “On l’a profond” - tel était le meilleur résumé qu'il pouvait faire de la situation - Je ne sais pas qui ils sont, nous étions otages…
- Parcequ'il y a un lien quelconque de causalité ? - demanda Morel dégoutté. Tout son être commençait à exhumer l'impatience et la révulsion.
- Apparemment non - murmura Bender déconcerté - Tout ce que je sais, c'est qu’ils recherchent une sorte de relique de Zératoushtra il me semble.
A cet instant les yeux du préfet s’écarquillèrent comme si elles allaient lui sortir des orbites. Apparemment cette information valait beaucoup plus que ce que le sergent avait imaginé. Il s'en voulu de la céder si facilement. Jonathan venait peut être de jouer son joker inutilement.
- La relique ? ils sont au courant ? c’est impossible… - dit Morel en perdant son flegme pour la première fois. Il s'avança sur son fauteuil jusqu'au milieu de la table - Quoi d'autre ?
- Comment ça ? - demanda le sergent confus. Le préférum examina attentivement son visage puis retrouva son assurance.
- Ils ne vous ont rien dit de plus ?
- Possible que j'en ai pus à dire. Mais je veux une garantie que nos vies ne sont pas en danger ! - exigea Bender
- Hahaha - éclata Morel de rire. Un spectacle des plus troublant... - je n'en veux pas à vos vies. Sinon pourquoi aurai je détaché une équipe pour vous sauver la peau ?
- Pour obtenir des informations
- Eh bien voyons donc ! C'est un service en honneur de vos exploits, ex Arsh-Marshall Idriss Soumaré. Je ne peux laisser un ancien héro mourir comme un chien sous mes yeux - répondit Morel avec un large sourire qui ne possédait, néanmoins, qu'une once de chaleur.
Blabla de l'auteur. La création solitaire
Hello à vous chers lecteurs !! Nous sommes vendredi,
(quoteshumor.com)
J'imagine que vous devez attendre le week end avec impatience, à moins que vous travaillez demain (désolé si c'est le cas) ou que vous soyez déjà en vacances !! Quoi qu'il en soit, je vous souhaite une excellente journée et j'espère que vous passez de bons moments de lecture en ma compagnie ;)
Bien attaquons le texte. Donc jonathan Bender apparaît comme l'Arsh-Marshall, leader de la flotte unie des humains durant la guerre des Kiss. Et donc la question que vous vous posez sans doute c'est qu'est ce qu'il fait là à jouer les sergents ?? Bonne question chers amis, bonne question. Et je m'efforcerai d'y répondre correctement au cours du récit.
Ensuite, vous vous dites peut être que ce truc de la conversation et de la partie d'échec c'est tiré par les cheveux. Et je vous assure qu'une négociation est aussi complexe, avec des arguments qui servent de leviers, de freins, de feinte, etc... Quelques fois c'est brutal et d'autres fois c'est subtil, parceque vous devez amené un individu à avoir un changement d'état d'esprit.
Donc peut être que j'ai complexifié plus que nécessaire mais bon ça c'est ma sauce. Alors si vous avez...
...Des questions, suggestions, critiques constructives, etc n'hésitez pas à laisser un commentaire ou/et à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com.
Ne pensez pas me gêner ou quoi, c'est pour ma progression en tant qu'artiste. Juste, construisez la critique ou dites que c'est bien. Ça fait plaisir aussi :)
Bien, entamons mon monologue du jour. L'histoire de Tommy m'a vraiment émue hier et du coup j'ai fait un peu de recherche pour en déceler une autre qui me remplit le coeur d'espoir. Il y a des personnes incroyables en ce monde, et elles ne sont pas dans le cac 40.
Je vous présente Jadav "Molai" Payeng:
(nelive.in)
Cette histoire date, et il se peut que vous la connaissiez déjà. Mais si tel n'est pas le cas, c'est un honneur pour moi de vous faire découvrir ce monsieur extraordinaire aussi surnommé: "the forest man of india".
Monsieur Payeng, est un activiste environnemental née en 1963 dans la tribu Mising.
En 1979, il plante ses premiers arbres, 20 bambous le long du banc de la rivière Brahmaputra. L'une des rivières les plus importantes d'Asie et qui prend sa source dans les hauteurs himalayennes.
Selon les informations que j'ai trouvé, cette action était en réponse à la mort de serpents sur le banc nu de la rivière et sans aucune trace d'ombre.
“Les serpents étaient morts de chaleur, il n’y avait pas d’arbres pour les protéger. Je me suis assis et j’ai pleuré sur leurs corps sans vie. C’était un carnage. J’ai alerté le ministère des Forêts et leur ai demandé s’ils pouvaient planter des arbres. Ils m’ont répondu que rien ne pousserait ici et m’ont dit d’essayer de planter des bambous. C’était dur mais je l’ai fait. Il n’y avait personne pour m’aider”
courrierinternational.com
Personnellement, j'aurai vu des serpents morts j'aurai pensé "dégueulasse" et puis c'est tout. Mais c'est ce qui fait la différence entre des individus comme moi animé juste de bonnes intentions et des personnes comme monsieur Payeng qui défendent la vie, quelle qu'elle soit. J'ai tellement de progrès à faire en tant qu'humain que s'en ait effrayant mais il le faut...
La même année, il a commencé un projet avec la division forestière du district Golaghat: un district de la région d'Assam au nord-est de l'Inde.
Le projet consistait à planter 200 hectares de forêt à Aruna Chapori.
Cela leur a prit 5 ans, monsieur Payeng avait alors 21 ans. A cet âge ou l'individu moyen pense à draguer, aller en boîte, faire la fête tout simplement. Jadav, lui décida de rester et de continuer à étendre la forêt qui est aujourd'hui connu sous le nom de "Forêt Molai". Impressionnant, tout simplement impressionnant...
(thepoliticalfunda.com)
Voilà sur quoi il plantait, une zone désertique. Et aujourd'hui il a crée une forêt
(indiasamvad.co.in)
Cette forêt déborde de vie et accueille des tigres du bengal, des éléphants, des lapins ... Cet homme à lui tout seul, à force de plusieurs décennies de travail acharné, à bâti quelque chose d'extraordinaire et de positif pour tous. Sans arrières pensées, juste parceque c'est ce qui devait être fait. Sa famille, ses amis ont peut être mit la pression à monsieur Payeng: "trouve un travail normal, comme tout le monde". Ou peut être au contraire, ce serait bien si tel est le cas, la sensation d'être soutenu donne des ailes.
Quoi qu'il en soit, ses efforts ont été reconnus en 2012, 2013 puis 2015, année où il reçu le Padma Shri: la quatrième plus haute distinction civile d'inde après le Bharat Ratna, le padma vibhushan, et le padma bhushan.
Ma question est alors, si planter une forêt en mode rambo ne donne que le padma Shri, alors que faut il faire pour obtenir le Bharat Ratna qui est la plus haute distinction ? Chaud ça :) Même si évidemment le but n'est pas de cibler ce prestige mais de faire ce en quoi en croit.
Voilà, je tenais à partager cette histoire extraordinaire. Si vous la connaissiez déjà eh bien bravo à vous, si non j'espère que vous y avez trouvé une source de force. Un homme peut changer le monde, un petit peu :) Il peut poser de solides fondations au changement. Ne doutez pas de ce que vous voulez et pouvez accomplir. La convention du bonheur telle que définie par notre société moderne n'est pas idéale. Le métro boulot dodo n'est peut être pas fait pour vous, alors suivez votre coeur.
Une autre question: entre monsieur Payeng qui vit dans sa cabane au milieu de la forêt qu'il a poussé et un multimilliardaire qui est le plus riche ?
Merci de me lire ! Vous êtes formidables et ce genre d'histoires me conforte dans cette foi !! Tchuss et à demain !!!
( me.me)
Une autre, une autre !!
(quickmeme.com)
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