- A qui le tour ? - l'échange qui venait de se passer ne transparaissait d'aucune façon sur son visage. C'était déjà une source de soulagement, il devait juste faire de même et ne éveiller l'intérêt des black owls.
- C'est mon tour - dit elle en se hâtant vers la salle d’auscultation.
- Hey ! - réagit Jess en se vautrant de force dans le fauteuil. Il ouvrit ses yeux de surprise si grands, qu'on aurait dit un véritable hibou. L'échange qui venait de se passer n'était pas qu'une "blague". Mais la manifestation d'une inquiétude réciproque. Jess voulait passer devant parcequ'il voulait protéger sa collègue d'un risque éventuel, issu de la paranoïa ambiante mitonnée lentement dans l'obscurité de la certitude. Et puis qui d'autre que lui avait les compétences pour déceler des trucs louches dans un échange médical. De l'autre côté, Raby avait les mêmes ambitions couplées à un sentiment d'exaspération issu de quelques faits. Premièrement: elle n'aimait pas être protégée sur la base de son sexe. Et deuxièmement: la jeune femme se qualifiait de chevalier blanc. Elle était celle qui protégeait les autres.
- Par ici – entendit Bender. Le black owl qui venait de s'exprimer était le même qui avait accompagner Maki. Mais le sergent eut beau chercher du regard, il ne voyait ce dernier nulle part. A son interrogation oculaire, Raby haussa simplement des épaules. Elle ne l'avait pas vu revenir.
- Où se trouve mon subordonné ? – demanda Bender en essayant de paraître plus curieux qu'inquiet. Même si en réalité c'était l'inverse dans son esprit.
- Il est en salle de repos – répondit le cyborg – Vous serez libre de le rejoindre après votre interrogatoire.
- En salle de repos ? J’espère que vous avez un bar parce que j’ai la gorge sèche - demanda Bender en essayant de baisser la garde du cyborg via l'humour, histoire de sous-tirer quelques menues informations. Mais il n'avait pas le talent de ses camarades pour ce trait de caractère.
- Bien entendu, nous avons également un barman et un karaoké - répondit le black owl
- Je vois… - au ton de voix il n’était pas exactement sur si on se foutait de sa gueule ou on lui disait la vérité. C’était assez troublant.
Ils tournèrent à gauche au bout du couloir, puis au bout d’une quinzaine de mètres prirent l’ascenseur jusqu’au B4.
- “zone administrative” - nota Bender en passant à côté d’une carte holographique fixée dans un pan du mur.
Au bout de quelques minutes le petit groupe arriva finalement devant la porte du bureau du préférum dans l’aile est du complexe. Elle n'avait aucun signe de différenciation des autres bureaux dans cette partie du complexe, hors mis la plaque fixée à l'entrée. Le black Owl invita Bender à entrer et rebroussa chemin. A l’intérieur il y avait une table remplie de paperasse derrière laquelle se tenait un homme relativement jeune, il ne devait pas avoir plus de trente ans. Ce dernier leva les yeux pour voir qui venait d'entrer, puis replongea dans son boulot.
Pendant cet instant Bender, qui avait croisé le regard de cet homme, se figea sur place, perturbé par la première impression qui se dégagea de ce premier échange. Ces yeux... Quel terme correspondrait le mieux pour les décrire ? Remplis ? Non... Certes ils portaient le poids d'une profonde culture, voire d'une certaine sagesse. Cependant ils semblaient également vides... C'était un regard étrange: lourd, fort, déterminé, intelligent, des qualités rares chez un jeune dans la trentaine. Mais le plus particulier était cette absence dans ces yeux. Le manque d'émotions, le manque de lueur qui aspirait comme l'océan dans la plus sombre des nuits.
Pendant cet instant Bender, qui avait croisé le regard de cet homme, se figea sur place, perturbé par la première impression qui se dégagea de ce premier échange. Ces yeux... Quel terme correspondrait le mieux pour les décrire ? Remplis ? Non... Certes ils portaient le poids d'une profonde culture, voire d'une certaine sagesse. Cependant ils semblaient également vides... C'était un regard étrange: lourd, fort, déterminé, intelligent, des qualités rares chez un jeune dans la trentaine. Mais le plus particulier était cette absence dans ces yeux. Le manque d'émotions, le manque de lueur qui aspirait comme l'océan dans la plus sombre des nuits.
Bender n'avait jamais rencontré ce genre de regard au cours de sa vie et il en eut peur. Ce bref échange avait complètement fait basculer la balance des forces en faveur du préférum, sans un mot, sans un geste, sans efforts.
Si les yeux étaient le miroir de l'âme alors à quel point celle de ce jeune homme devait être sombre ? Qu'est ce qu'il avait bien pu vivre pour le rendre ainsi ? Quelle vérité du monde voyait il à travers des yeux pareils ? Tout à coups le sergent comprit comment "la loi du silence" pouvait être appliquée à si grande échelle. "Dangereux" était l'impression qui émanait du leader des black owls sur Meliacor.
Si les yeux étaient le miroir de l'âme alors à quel point celle de ce jeune homme devait être sombre ? Qu'est ce qu'il avait bien pu vivre pour le rendre ainsi ? Quelle vérité du monde voyait il à travers des yeux pareils ? Tout à coups le sergent comprit comment "la loi du silence" pouvait être appliquée à si grande échelle. "Dangereux" était l'impression qui émanait du leader des black owls sur Meliacor.
La pièce était décorée par des casiers et placard remplis de documents et quelques objets particuliers, une photo d’un perroquet gris, un Jaco. Un petit Vase où se retrouvaient quelques stylos et crayons. Un aquarium avec quelques poissons à l’intérieur, à première vue des Endlers. Une montre classique, posée sur la table, incrustée de quelques pierres précieuses et en y prêtant réellement attention il s’agissait d’Uvavorite, les pierres étaient vertes et granuleuses. Et pour finir une Balalaïka dans un coin, un instrument de musique très, très, très peu commun. Bender n'en avait vu qu'un seul au cours de sa vie, et c'était entre les mains d'Ivan qui en jouait souvent entre deux batailles.
- Asseyez- vous - dit il et Bender se vit obéir. Sa voix était à l'image de son regard: intolérante !
Blabla de l'auteur. Aquamen !!!
Hello à vous chers lecteurs. J'espère que votre semaine à bien débutée et que vous avez des nuits de sommeil correctes. Il serait dommage de se retrouver ainsi :)
(memes.com)
Bien attaquons le texte un petit peu. Il y a quelques parties qui ne me plaisent pas vraiment. J'ai essayé de les retravailler au mieux, mais bon j'ai toujours ce tssk dans ma tête, ce claquement de langue d'insatisfaction. Dites moi ce que vous en pensez.
Ensuite, nous venons de faire la rencontre du préférum, il se présentera de lui même alors patience. Mais c'est un individu rempli de mystères que malheureusement je ne pourrai peut être pas exploité correctement dans ce récit. Mais il aura un rôle des plus important dans le futur, si l'histoire se développe dans la direction de mon imagination :) Quoi qu'il en soit le terrier du lapin continue à se creuser et avec le préférum on atteint un premier palier intéressant.
Voilà, si vous avez des questions, suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire, ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com. Ah oui, si vous juger que mon travail vaut la peine n'hésitez pas à partager. Merci d'avance.
Bien, ceci mit de côté j'aimerai parler d'un truc incroyable. je ne sais pas si j'en ai jamais parlé, si oui je m'excuse de la redondance.
Le sujet concernera un incroyable record: 22 minute en apnée avec hyperventilation en oxygène pur détenu par monsieur Stig Severinsen. Il est également détenteur de plusieurs autres records dans le guiness book.
(guinessworldrecords.com)
Cette photo est celle de son exploit: 152,4 m de distance sous la glace sans équipement de plongée, rien qu'en calbut et lunettes pour protéger les yeux, sensibles sous le froid. Le record a été réalisé au Groenland.
J'imagine le froid qui pique et attaque la chair, les lèvres, les doigts, sous les ongles. Ce froid qui engourdi les muscles et tire vers les profondeurs comme un poids de plus en plus lourd à mesure que les centimètres s'enchaînent. J'imagine les poumons qui crient l'oxygène en se contractant violemment dans l'espoir d'en prendre une seule bouffée. Et je ne peux être qu'ébahi.
La volonté de respirer est quelque chose d'instinctif et d'effrayant à combattre. Le pharynx se contracte, la gorge essaye d'aspirer, les oreilles bourdonnent, les poumons brûlent... et il n'est que 15 minutes à peine. Le reste n'est qu'un question de volonté, une lutte acharnée contre son esprit et son corps. Le contrôle nécessaire est simplement surhumain. Le contrôle et bien évidemment la capacité pulmonaire: 14 litres selon les experts.
22 minutes... Quand je pense à mes 40 secondes je ne peux être que sur le cul, pardonnez moi l'expression. Certes c'est sous oxygénation, un détail qui a son importance. Parceque l'oxygène pur dure plus longtemps dans les cellules.
Mais néanmoins la performance laisse tout le monde sans voix.
Et quand je pense que ce record a été battu en ajoutant deux minutes entières...24 mn 03 secondes: par monsieur Alex Segura Vendrell.
(deeperblue.com)
Imaginez simplement ça: une être humain n'a pas eut besoin de respirer pendant 24 minutes... Darwin dirait peut être que cela est du à notre origine ancestrale, après tout nous sommes issus de l'océan alors peut être retourneront nous à l'océan ?
Lol ok, je laisse Darwin tranquille. Mais il est vrai que ce genre de performances super humaines font réfléchir sur cette question: a quel point pouvons nous être formidables ?
Je vous laisse là dessus, je sais c'est court :) ! Merci de me lire !! Vous êtes formidables !!! Tchuss et à demain !!!!
(imgflip.com)
(memes.com)
Bien attaquons le texte un petit peu. Il y a quelques parties qui ne me plaisent pas vraiment. J'ai essayé de les retravailler au mieux, mais bon j'ai toujours ce tssk dans ma tête, ce claquement de langue d'insatisfaction. Dites moi ce que vous en pensez.
Ensuite, nous venons de faire la rencontre du préférum, il se présentera de lui même alors patience. Mais c'est un individu rempli de mystères que malheureusement je ne pourrai peut être pas exploité correctement dans ce récit. Mais il aura un rôle des plus important dans le futur, si l'histoire se développe dans la direction de mon imagination :) Quoi qu'il en soit le terrier du lapin continue à se creuser et avec le préférum on atteint un premier palier intéressant.
Voilà, si vous avez des questions, suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire, ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com. Ah oui, si vous juger que mon travail vaut la peine n'hésitez pas à partager. Merci d'avance.
Bien, ceci mit de côté j'aimerai parler d'un truc incroyable. je ne sais pas si j'en ai jamais parlé, si oui je m'excuse de la redondance.
Le sujet concernera un incroyable record: 22 minute en apnée avec hyperventilation en oxygène pur détenu par monsieur Stig Severinsen. Il est également détenteur de plusieurs autres records dans le guiness book.
(guinessworldrecords.com)
Cette photo est celle de son exploit: 152,4 m de distance sous la glace sans équipement de plongée, rien qu'en calbut et lunettes pour protéger les yeux, sensibles sous le froid. Le record a été réalisé au Groenland.
J'imagine le froid qui pique et attaque la chair, les lèvres, les doigts, sous les ongles. Ce froid qui engourdi les muscles et tire vers les profondeurs comme un poids de plus en plus lourd à mesure que les centimètres s'enchaînent. J'imagine les poumons qui crient l'oxygène en se contractant violemment dans l'espoir d'en prendre une seule bouffée. Et je ne peux être qu'ébahi.
La volonté de respirer est quelque chose d'instinctif et d'effrayant à combattre. Le pharynx se contracte, la gorge essaye d'aspirer, les oreilles bourdonnent, les poumons brûlent... et il n'est que 15 minutes à peine. Le reste n'est qu'un question de volonté, une lutte acharnée contre son esprit et son corps. Le contrôle nécessaire est simplement surhumain. Le contrôle et bien évidemment la capacité pulmonaire: 14 litres selon les experts.
22 minutes... Quand je pense à mes 40 secondes je ne peux être que sur le cul, pardonnez moi l'expression. Certes c'est sous oxygénation, un détail qui a son importance. Parceque l'oxygène pur dure plus longtemps dans les cellules.
Mais néanmoins la performance laisse tout le monde sans voix.
Et quand je pense que ce record a été battu en ajoutant deux minutes entières...24 mn 03 secondes: par monsieur Alex Segura Vendrell.
(deeperblue.com)
Imaginez simplement ça: une être humain n'a pas eut besoin de respirer pendant 24 minutes... Darwin dirait peut être que cela est du à notre origine ancestrale, après tout nous sommes issus de l'océan alors peut être retourneront nous à l'océan ?
Lol ok, je laisse Darwin tranquille. Mais il est vrai que ce genre de performances super humaines font réfléchir sur cette question: a quel point pouvons nous être formidables ?
Je vous laisse là dessus, je sais c'est court :) ! Merci de me lire !! Vous êtes formidables !!! Tchuss et à demain !!!!
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