- Nos armes étaient utilisées premièrement comme moyen de dissuasion psychologique, par la jeune femme. C'était une marque de confiance, qui complexifiait l'idée de révolte en la délégitimant presque.
- Délégitimant, hein ? - sourit Morel jaune - Je peux comprendre un élan de sympathie mais quel est le rapport avec votre mission ?
- Je crains que, n'étant pas un White Owl il serait difficile pour vous de comprendre les principes de notre corps militaire - avoua Bender. Ils étaient aux antipodes. Cependant il ne devait surtout pas s'arrêter là, raison pour laquelle il enchaîna son éclaircissement - Néanmoins, je pense que cet acte était prémédité et ciblé en connaissance de cause. Cette jeune femme avait lu en nous.
- Ok, pourquoi pas ? Cela ne répond toujours pas à ma question. Vous étiez armés alors qu'est ce qui vous a empêché d'appuyer sur les détentes ? - redemanda Morel. Il n'avait aucune intention de se laisser distraire de ce qui comptait réellement: le manque d'initiative. Bender quant à lui préféra laisser de côté les altérations étranges de sensations. Ces yoyos émotionnels qui jouaient sur sa volonté. Il préféra passer à quelque chose que ce Morel pouvait comprendre.
- A cause du géant - répondit le sergent - On aurait pu avoir des cures dents à la place de nos fusils, cela n'aurait fait aucune différence à ses yeux. La différence qualitative entre nous était trop importante pour qu'on puisse tenter quoi que ce soit. Nos armes étaient devenues donc une excuse pour lui de légitimiser notre meurtre comme une action en légitime défense, ce qui nous poussait à être beaucoup plus prudent. Leur seul utilité était de nous défendre comme des créatures aliens dans les tunnels.
- Des créatures ? - demanda Morel dont l'ennui était reflété dans la voix comme dans la posture qu'il avait dans son fauteuil. Le bras sur l’accoudoir et la joue posée sur le poing.
- Des créatures insectoïdes, mais je présume que vous connaissez déjà leur existence ? - demanda Bender en se mordant imaginairement la lèvre. Il voulait juste se justifier sans creuser quoi que ce soit
- Possible - répondit Morel impassible. Il était évident qu'il savait, ce qui faisait remonter automatiquement cette question dans l'esprit de Bender: "pourquoi le cacher" Qu'est ce que ces créatures avaient de si particulier qu'il était nécessaire de bloquer les informations concernant leur existence ? Le sergent n'était entré dans le labo que depuis quelques heures et son cerveau pullulait déjà d'un nombre impressionnant de questions.
- ...Le zoohumain, n'aurait pas hésité une seule seconde à nous éliminer si jamais nous avions montré le moindre signe d'agression - conclut Bender.
- Cela aurait été dommage j’imagine…Vous savez que votre but est de protéger les recherches entreprises ici quel qu’en soit le prix ? - demanda le préférum sans changer de position. Il n'y avait que son regard qui montrait un quelconque signe d'intérêt.
- Je ne pense pas que le suicide fasse parti de notre contrat - se défendit Bender - Une fois morts, nous ne serions d’aucune utilité au personnel scientifique.
- N’en soyez pas si sûr… - répondit Morel avec un petit rictus - Donc vous étiez prisonniers et apparemment terrifiés. Si terrifiés que même l’idée de remplir votre mission vous a échappé complètement et ce malgré votre avantage numérique c’est ça ? - résuma-t-il ce qu'il venait d'entendre.
- Au vu de la différence dont j'ai déjà parlé, toute tentative de notre part aurait résulté en un échec. Nous avons été témoins d'exploits qui dépassent toute logique - avoua Bender en se rappelant encore comme le z'hum levait les insectes de plusieurs tonne à la force de ses poings, pour les encastrer dans les murs comme des déchets - Nous avons d'ailleurs par la suite tenté... - le sergent fut stoppé dans son élan par un geste de la main du préférum.
- Admettons, que je vous crois pendant une seconde. Il reste quand même un détail que je ne comprends pas. Juvianne ?
- Oui monsieur Morel - répondit une tête holographique qui venait d’apparaître au dessus de sa table recouverte de papier. Tout ce que Bender pouvait voir était sa nuque cachée par une longue chevelure blonde.
- L'enregistrement - commanda Morel.
- Très bien - répondit L'IV avant de disparaître et à sa place s'afficha un écran montrant une vidéo. Le regard du préférum se figea à nouveau sur le sergent comme des ergots d'un aigle saisissant sa proie. La seul fois où il l'avait quitté du regard était avec l'apparition de Juvianne.
- “Il y a un tunnel qui relie cet endroit aux autres labos, c’est bien ça ?…
- Il y en a peut être ...
- C’est pourtant simple, vous partez… il est peu probable que votre fille se trouve ici…
- Vous savez très bien ce qui se passera…
- Oh je le sais… Sur ce ciao” - c’était la conversation qu’il avait eu avec le zoohumain.
- Personnellement après l’avoir écouté j’ai comme des doutes sur les conneries que vous avez essayé de me faire gober – dit le préfet avec une pointe de colère dans la voix - Je vois plutôt une forme d'entente !
Blabla de l'auteur. Une histoire de chien
Hello à vous chers lecteurs. J'espère que vous allez bien et que des événements incroyablement positifs vous font la surprise d’apparaître dans vos vies :)
Bien parlons technique vite fait. Cette page était assez compliquée à écrire parcequ'elle regroupe des événements passés il y a plusieurs mois et que je dois justifier alors que la direction que j'avais en tête n'était pas forcément la même. Mais bon bref, j'espère que c'est lisible et compréhensible, et surtout logique.
Si vous avez des questions, suggestions, critiques, etc... N'hésitez pas à me laisser des commentaires et/ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com
Bien... Le Sud-est de la France connait un incendie incroyable: plus de 12000 personnes évacuées, 7000 hectares de forêts brûlés. Un monstre qui s’énerve depuis trois jours déjà. J'ignore comment les pompiers vont arrêter une telle force de la nature mais tous mes voeux les accompagnent ainsi que les habitants de cette région.
Je n'ai pas plus d'informations sur le sujet et de toute façon les journaux font tourner l'histoire en boucle, du moins j'imagine. Je ne regarde plus la télé de manière régulière...
Mais de ce que je sais les autorités n'ont peut être pas réagi de manière appropriée, les avions également ont plus de 50 ans et donc ne sont pas à la pointe de la technologie. Bref il y a beaucoup de jets de pierre, mais le plus important pour l'instant est de combattre le feu maintenant qu'il dévore toute la région.
Ensuite j'ai découvert une histoire qui m'a ému.
(dailymail.co.uk)
C'est celle de Tommy, un berger allemand qui a été adopté par madame Maria Margherita Loki, à proximité de Brindisi en Italie. Elle avait trouvé le jeune Tommy dans un champs à proximité de sa maison et depuis ils étaient inséparables, et venaient même à l'église ensemble avec la bénédiction du prêtre Donato Panna.
Malheureusement madame Loki a décédé mais Tommy continue quand même de venir à l'église tous les jours pour la messe. Sans un bruit, patiemment il attend qu'elle soit terminée avant de partir comme il le faisait avec sa maîtresse avant qu'elle ne disparaisse à tout jamais.
Il ne comprend probablement pas l'utilité de cet endroit, ou pourquoi sa maîtresse y venait tous les jours. Mais tout ce qui lui importait c'était peut être qu'en revenant il aurait une chance de la revoir à nouveau...
(viralnova.com)
Les animaux sont peut être dénués d'intelligence pragmatique, mais en terme d'émotions ils ne nous sont aucunement inférieurs, du moins c'est ce que je pense. La dévotion, l'amour, la loyauté nécessaire pour commettre cet acte dépasse la barrière des espèces (pas dans un sens bizarre :) ).
Voilà je m'arrête ici pour aujourd'hui avec cet extraordinaire histoire d'amour, qui transcende la mort.
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez soin de vos animaux, ils peuvent agréablement vous surprendre !!!!
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