dimanche 17 décembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 255*

Dans son intense agonie crée par les flammes dont le rougeoiement était issu de l'intense température, la chimère esquissa une grimace de peine. Cependant l'expression de cette dernière était retenue, inavoué, scellée par un très large sourire.

Tout comme elle refusait de mettre un genoux à terre, elle refusait également d'exprimer un signe de faiblesse car elle était le paroxysme de l'existence. Une grenouille dans un puis... 

Quant à son sourire, il était la conséquence d'une découverte fortuite ou dans son esprit prédestinée. Pendant que son sang bouillait dans ses veines et sa peau était carbonisée, la chimère fut témoin de la réaction des affreux canidés de glace. 

La chaleur qui s'était propagée dans le hangar avait suscité une extrême réaction de leur part apparente par leurs cris apeurés. Autrement dit, les flammes étaient la clé qui pouvait lui permettre de pénétrer leurs défenses. 

La rencontre des deux températures extrêmes créa des mini tourbillons visibles dans le brouillard ainsi que de la vapeur chaude et humide qui s’était levée, enveloppant toute la pièce. La chaleur avait traversé les barrières de glace et avait léché la peau des zoohumains, leur provoquant une intense douleur dont ils n'avaient pas l'habitude.

La chimère fut distraite de ses réflexions par un bruit de propulsion. Elle leva la tête vers le plafond, Sparrow volait à plusieurs mètres au-dessus du sol et lui fonçait dessus, propulseurs à pleine puissance, développant une vitesse qui brisa le mur du son. 

La logique de la mercenaire était simple, si la chimère était hypersonique malgré tout sens commun, elle devait le devenir également. Cependant qui parle de vitesse doit prendre en compte le contrôle et la précision. Percuter la créature à cette vitesse pouvait être extrêmement dangereux malgré son armure, et arriver à la toucher était comme de plonger dans une bassine depuis un building... Et cette exagération n'en était qu'une très légère.

La chimère se positionna pour intercepter la machine, en abaissant son centre de gravité, genoux fléchis, buste vers l'avant. Et encore une fois l’impact fut d’une violence inouïe projetant une violente onde de choc dans les alentours. 

La créature glissa sur une certaine distance poussée par Sparrow et déchirant le béton sous ses pattes, avant de reprendre l’équilibre. Son torse et ses bras étaient complètement endoloris mais sa carapace de muscle et sa colonne vertébrale épaissie tinrent le coup. 

Ses doigts crochus et puissants commencèrent à perforer le métal, exerçant une pression incroyable malgré la résistance de l’alliage métallique. Le sol se fracturait sous la violence du duel de force, les pattes de la créatures pénétraient plus profondément le béton parcouru de lézardes de plus en plus proéminentes. 

Puisant dans ses réserves, la créature fit difficilement pencher le duel en sa faveur en faisant reculer le géant de métal pour avoir une meilleure position et une meilleure prise. Une fois qu’elle se retrouva dans une position plus confortable pour exercer la force dont elle aurait besoin pour maximiser sa dominance elle donna un puissant coup de queue dans le dos de l'armure fracturant ce dernier.







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite un bon dimanche, un super dimanche, que dis je ! Où  suis-je ! Que n'importe quoi je !! Je vous souhaite un excellent dimanche !
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Texte time 

Donc on est en plein dans l'action, alors bah pas grand chose à dire. Surtout que je n'introduit pas de nouveau concept nécessitant des explications. Du moins à mon sens XD

Si vous avez des questions, etc... n'hésitez pas à me contacter ;)

J'ai lu une histoire émouvante qui fini sur de belles paroles de sagesse. L'article se trouve ici:
J'aime beaucoup ce site, alors que tout le monde se concentre sur les tragédies ce dernier es l'un de ceux qui se focalisent sur l'inverse. Un journal, un vrai, à mon sens, doit obligatoirement avoir les deux. Sinon soit on a l'impression que le monde est un cauchemar, soit au contraire que c'est chez les bisounours. La réalité est un mix de gris quelques fois plus sombre ou plus éclairé, je pense :)

Ici, vous pouvez voir également l'histoire avec une petite vidéo de 45 secondes, avec une belle musique :)

Mais si vous préférez lire le résumé que je vais en faire pour je ne sais quelle raison, bah merci à vous lol

Alors c'est la petite histoire de monsieur Graeme Cooper ainsi que de madame Danielle Kellan qui a saisie cette photo
Résultat de recherche d'images pour "paramedic Danielle kellan"
news.com.au
Alors ces ambulanciers transportaient un patient en traitement palliatif, donc traitement pour maladie grave et généralement fatale. Ce patient était en phase terminale et avait éprouvé le désir de voir la mer une dernière fois avant... Eh bien, avant la fin. 

Je me demande quelle vie on a pu vivre pour éprouver un tel besoin. De voir la mer et non une personne, un ami, un proche... Peut être qu'il était seul, la maladie éloigne quelques fois. Ou peut être aimait il plus la nature, après tout la mer est une merveille de ce monde. Merveille que malheureusement nous ne savons plus trop comment apprécier. 

Les ambulanciers auraient pu dire non, après tout c'était des complications en plus. Il fallait faire un détour, sortir la civière, prendre du temps... je veux dire c'est plus simple de répondre: bah on a pas trop le droit vous savez" et continuer son chemin. Rien de plus facile pas vrai ? Le cœur lourd on peut l'oublier au bout de la journée, mais pour ces personnes il était plus facile de dire oui. 

Après avoir expliqué la situation à leur hiérarchie et ayant reçu le feu vert, ils ont réalisé ce souhait simple d'une personne qui ne désirait que de voir la mer avant de partir.  Cette immensité mouvante a quelque chose d’apaisant que je peux comprendre. Le bruit des vagues, les mouvements des vagues... Je ne sais pas, c'est simplement beau l'océan, magnifique. Et cette splendeur fit couler des larmes au patient.

Je me demande cependant si c'était uniquement la vue qui était à l'origine de ces larmes. Il y avait peut être du regret, de la peur, que tout ça se termine. De ne plus pouvoir revoir quoi que ce soit, de plus pouvoir réparer des erreurs de jeunesse, de laisser ses proches survivre... Il devait aussi y avoir de la sérénité, l'acceptation, le au-revoir à ce monde paradoxale. 

Et ces quelques mots m'ont marqué, parce que c'est tellement vrai, tellement simple mais tellement vrai: "Quelques fois ce ne sont pas les drugs/l'entrainement/les compétences qui sont fondamentaux. Quelques fois tout ce dont vous avez besoin pour faire la différence, c'est de l'empathie". Yep l'empathie...

Je ne sais pas comment on peu oublier que la personne qui est un face de nous est un frère, une sœur, une cousine, une nièce, une mère, un père. Ça m'a toujours sidéré qu'on se comporte avec notre famille de manière protectrice en oubliant, ignorant ou s'en fichant que de l'autre côté c'est peut être exactement la même chose. Le respect et l'empathie, je ne vois pas en quoi c'est la mer à boire. Mais bon...

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Ces notions existent encore et c'est rafraîchissant de le savoir !!!!

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