mercredi 6 décembre 2017

Meliacor, le tombeau de glace, page 244*

La créature évoluait désormais à la surface, après avoir constaté que les ventilations étaient piégées. Les humains savaient que malgré sa taille, elle arrivait quand même à se mouvoir dans les conduits étroits grâce à l'élasticité de son corps. Ils essayaient désespérément de lui limiter ses options.

Malheureusement pour eux, il y a avait suffisamment d'espace dans les étages pour lui permettre de se cacher ou plutôt d'attendre sa digestion. Cette dernière pompait énormément de calories et l'alourdissait considérablement alors de temps en temps il lui fallait s'allonger quelques minutes. Une tanière aurait été un atout non négligeable alors que là, elle était obligée de rester en mouvement tout le temps.

L'une des premières chose que la créature s'était promise une fois son évolution entamée, une fois qu'elle aurait suffisamment ingurgité de bio masse, était de dévorer ces chiens galeux ainsi que le pilote à l'intérieur de la poupée de métal. Il fallait juste un petit peu de patience...

D'ailleurs, elle ne pouvait comprendre comment ces choses arrivaient à la pister ? Son sang, non, son organisme devait être intraçable selon les commentaires vantards des concepteurs. D'expérience, elle n'avait également jamais... jamais ? Il y avait cette fois où elle avait été obligée à prendre la fuite, par mesure de prudence. Il y a longtemps elle avait rencontré quelque chose d'inexplicable, quelque chose qui sentait... Quelque chose qui avait une odeur similaire à ce vent de folie qui soufflait entre ces couloirs mais plus fort, beaucoup plus fort.

En faisant ce rapprochement, le lézard pu sentir son pouls accélérer. Il pu sentir l'autre, son étoile noire, bouger de nervosité. Mais cette nervosité n'était pas liée à la peur, mais à l'éventualité de régler un vieux compte. Mais pour l'instant elle devait se focaliser sur sa mission.

Les quelques humains à têtes d’oiseau qu’elle croisait finissaient démembrés puis en casse croûte. Les quelques barrages érigés dans le folle espoir de lui interdire l’accès n’étaient qu’une autre perte de temps, et pliaient sous sa force. Le seul problème, vraiment, étaient les canidés de glace qui rodaient toujours pas loin. Ils arrivaient à la pister à l'aide de leur odorat ? Était ce possible ?

A la température que ces choses dégageaient les molécules odorantes étaient grandement affectées et uniquement une fraction d’entre elles pouvaient être traitées, ce qui au final résultait en une défaillance d’information, et une image grandement incomplète. Pister avec ce niveau de détail était complètement ridicule. C'était comme demander à un sourd et muet de dessiner ce qui se trouvait devant ses yeux.

Néanmoins, ces étranges zoohumains avaient une physiologie différente et pouvaient percevoir les températures, non, non... Pas les températures au sens courant mais les agitations thermiques des particules dans l’atmosphère environnante.

Chaque personne avait ses subtiles, très subtiles, interférences thermodynamiques. Des empreintes thermiques que seuls leurs sens pouvaient capter. Et c’est de cette manière qu’ils traquaient leur cible, grâce au filet particulier de perturbations thermodynamiques laissée dans son sillage. Les canidés pouvaient le suivre avec une facilité certaines, après tout pister un éléphant dans un magasin de porcelaines n'avait rien de complexe.

Le monde que leurs sens combinés peignait ne pouvait être conçu d'une quelconque façon par un humain. Le niveau de détails fournis ne pouvait être traité par un cerveau d'origine humaine même après mutation, ou du moins pas par cette méthode. Le monde subatomique était bien trop lourd pour l'analyser dans sa plénitude, et ce fait jouait grandement dans leur instabilité.   

Cependant même si les z’hums du projet Fenrir arrivaient à traquer “Genocide”, ce dernier était comme une mouche qui n'arrêtait pas de voler partout. Il était suffisamment rapide pour créer de la distance et rester toujours hors de portée. Les chasseurs l'avaient suivi dans toute l'installation sans jamais pouvoir la rattraper. Ils n'arrivaient que bien trop tard sur les scènes de carnage

Et un tel tableau se peignait encore devant la salle des générateurs faiblement protégée. La créature se fraya un passage dans les viscères de ses proies, en sentant son intellect être insulté. Elle se retrouva au milieu d’une salle colossale, presqu’aussi grande que le hangar, entourée de gigantesques machines qui faisaient un boucan d’enfer et occasionnellement crachaient des arcs électriques: Des générateurs plasmiques.

Elle laissa libre court à sa rage en détruisant le maximum de ces énormes cylindres et l’obscurité s’abattit en un instant. La bête poussa un hurlement de joie qui avait retentit en écho à des kilomètres à la ronde. Elle pouvait déjà imaginer la panique, la peur. Elle pouvait déjà entendre les cris de ses proies, elle pouvait déjà... Mais la joie fut de courte durée car les lumières revinrent quelques instants plus tard, alors qu’elle ressortait complètement excitée.

Cette occurrence fut similaire à une douche froide. Confuse, elle s’assit au milieu des restes humains en se grattant la tête pour réfléchir à ce qui venait de se passer, pour réfléchir également à un plan. Trouver l'autre source d'électricité ? Pourquoi faire ? Et si il y en avait plus ? Est ce que c'était vraiment utile ? Des questions pleuvaient dans son esprit tourmenté, mais lentement ces bulles d'idées explosaient pour n'en laisser une. La créature se lécha la gueule recouverte perpétuellement de bave et opta pour son festin qu'elle n'avait que trop repousser.

L'égo, l'aspect que la machine avait essayé de subjuguer, venait de rejeter complètement les directives. La créature avait si faim qu'elle sentait son estomac se tordre douloureusement. Pourquoi perdre du temps à réfléchir alors que la viande était là sous son nez. Pourquoi recourir à cette prudence alors qu'elle était l'organisme le plus dangereux ici ? Pourquoi patienter alors qu'il pouvait passer à la phase suivante après les festivités ? Ridicule !

En lançant son rire guttural et terrifiant, le lézard se rua en direction d'une zone d'attroupement d'humain: la banque, ou plutôt le bunker du secteur 22. Il était pressé de retrouver une connaissance qui allait probablement s'effondrer en larmes à leurs retrouvailles. En anticipant cette très prochaine rencontre, le lézard explosa en fou rire.





Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien ! C'est la mi semaine alors courage ;)

Texte time !
On va bientôt passer à la vitesse supérieure, assez traîner des pieds je dis ! :) Probablement la semaine prochaine, enfin je vais voir. Tout ce que j'ai fait pour l'instant était de raccorder les deux timeline, certes pas de manière parfaite, mais je l'espère en répondant à quelques questions. Maintenant il va être temps de progresser dans le temps, et ça va être sympa :)

Si vous avez des questions auxquelles je n'ai pas répondu, des défauts que vous avez trouvé, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com

Alors je ne vais pas vous prendre énormément de temps aujourd'hui. J'ai juste une question que j'aimerai partager avec vous.

J'ai commencé un documentaire hier sur la Finlande que je n'ai malheureusement pas eut le temps de terminer. Cependant une statistique m'a frappé d'où la question. La Finlande est, selon la statistique, le second pays le plus heureux au monde.

Le seconde pays dans le monde tout entier qui a le taux de bonheur le plus élevé (quoique selon les stats de 2017 elle est en cinquième position: c'est la Norvège, le Danemark, l'Islande, la Suisse et la Finlande). Alors ma question est: pourquoi on ne s'interroge pas un peu plus sur le pourquoi ? Pourquoi est ce qu'on continue à puiser des méthodes de management, ou je ne sais quoi, des pays comme les US et qu'on ignore la Finlande ou la Norvège qui est en première position ?

Bon déjà un élément de réponse peut être dans la nature, ou les détails du calcul de cette donnée. Où certaines politiques d'enclavement, ou je ne sais quoi. Je n'ai pas eut le temps de me renseigner, d'où la question. Je trouve que c'est étrange qu'on ignore ce qui marche, et qu'on se focalise sur des modèles qui peines à avancer. Où est ce que c'est moi qui comprend rien ?

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez soin de vous !!!! Je vais essayer d'y réfléchir à tout ça, et ça va me faire mal au cerveau XD !!!!!

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