- Léger ? Léger ?? - hurla Eiling de manière complètement hystérique. Les membres de l'Inkuyale durent tous s'y mettre pour essayer de contrôler cette démone – Tu as tué mon ami !! Lâchez-moi je vais lui faire la peau !! - suggéra t elle mais les trois hommes préférèrent ne pas prendre de risques
- Dans ce cas nous sommes deux ! - répondit sèchement Bender en retour en pensant à Dyne Alexander, le pilote du vermisseau. Ce rappel ne tomba pas dans une oreille de sourde. Déjà affligée par le regret de cette tragédie, elle n'eut d'autre choix moral que de se forcer à se calmer. Se forcer car en cet instant l'émotionnalité était bien plus forte que la rationalité. Et c'était dur, aussi dur que de maintenir un ressort prêt à bondir - Si j’avais le choix croyez moi je ne serai pas là, pour moi vous êtes aussi responsable que votre ami. Vous avez laissé ce fou furieux faire à sa guise et un de mes hommes en est mort, et les autres le seront aussi si je ne fais rien - laissa-t-il échapper sa colère et les yeux de Dalanda devinrent petits de colères et rouges de fureur - Mais voila ! Nous sommes là et la coopération est la seule option de survie pour vous, comme pour nous - dit Jonathan en prenant sur lui. Quelqu'un devait jouer les adultes. S'énerver et se lancer la balle des reproches ne servait à rien et objectivement il avait besoin d'elle. Alors le moins qu'il pouvait faire était de déminer la situation et non l'envenimé d'avantage.
Sa réaction fut une surprise pour lui même. Le sergent pensait avoir digéré la mort de son subordonné, normaliser l’événement et le classer en accident. Cependant, en réalité, il leur en voulait encore beaucoup. Peut être était ce pour cette raison qu'il n'avait pas sourcillé quand le gaz avait été évoqué, tout moyen était bon pour soulager sa peine... Peu importe qu'il savait que la jeune femme ne pouvait contrôler chaque action de Marshall, il l’avait montré d'ailleurs à plusieurs reprises. Peu importe qu'il savait que le félin n'avait jamais réellement tenté de leur ôter la vie, deux doigts auraient suffit pour ça... Mais il n’y avait pas de logique à l’émotion. Il leur en voulait, il s'en voulait aussi pour avoir céder à la tentation de vengeance, et tout était compliqué dans son esprit et dans son cœur. Un nœud gordien que personne ne pouvait trancher.
Dalanda quant à elle pouvait comprendre la position du sergent. En fait elle n'était pas compliquée à comprendre: il a fait son travail et rien de plus. Néanmoins comprendre ne voulait en aucun cas dire pardonner. Cid n’était pas un simple ami qu’elle aurait perdu. Non. Il faisait parti de sa famille. Par quel miracle ? Elle l’ignorait, mais elle s’était découverte à le considérer comme un frère. Le seul qui n’avait pas peur de ce qu’elle pouvait faire et qui la défendait. Le seul qui lui disait clairement ce qu'il pensait sans considérer son statut. Le seul qui aurait put retourner le monde entier contre lui dans le but de la protéger. Le seul qu’elle pouvait appeler à n’importe quelle heure de la journée ou du soir pour lui raconter ses problèmes de “riches” et il était là pour écouter. Le seul qui se souciait de son fils parce que c'était important pour son amie, c'était même la chose la plus importante pour elle. Alors elle pouvait comprendre la position du sergent, mais il y avait de forte chances qu'il neige en enfer avait qu'elle puisse pardonner sa perte. Aller jusqu'à utiliser du gaz, une arme interdite par toutes les conventions militaires. Ils...Ces bâtards ne lui avait laissé aucune chance de se défendre !!... Pourtant, il n'était pas encore l'heure de régler les comptes. Pour l'instant Dalanda devait faire preuve de maturité car elle avait encore une tâche à accomplir.
- Je vous écoute – dit-elle en desserrant difficilement les mâchoires et levant les bras pour montrer qu'elle n'allait présenter aucun danger. Les membres de l'inkuyale regardèrent Jonathan parce qu'il était le principal concerné et ce dernier hocha de la tête comme pour demander de la lâcher.
- Ecoutez si ça peut vous convenir je vous donnerai ma vie une fois que tout sera fini mais en cet instant j’ai absolument besoin de votre aide – bluffa Bender. Ce n'était pas aussi extrême qu'on pouvait le croire à prime abord. D'un, il y avait tellement de possibilités dans le futur que rien ne garantissait que cette promesse voie le jour. Et de deux, parce qu'il n’avait pas grand chose à proposer. Les cartes étaient entre les mains de la jeune femme: le vaisseau et sa capacité. Avec ces deux choses ils pouvaient sous tirer les informations à Morel et fuir avec tout le monde. Après… après c’était après.
- Je vous prends au mot - accepta Eiling en toute sincérité avant de demander - Qu’est ce qu'on fait ?
Blabla de l'auteur.
Hello à vous chers lecteurs !! J'espère que vous avez pu souffler un petit peu, ou même beaucoup pourquoi pas :)
Puis en fouillant un peu je suis tombé sur ceci
pinterest.com |
Texte time !!
Alors j'ai essayé d'expliquer au mieux ce que les deux protagonistes pensent et la dynamique qui sera donc le postulat de leur relation. A voir maintenant comment elle évoluera au cours de l'Aventure. Je présenterai aussi le reste du groupe, là ils n'avaient pas vraiment l'opportunité de dire quoi que ça :)
Ensuite, je ne vois pas quoi développer d'autre alors si vous avez des questions etc.. commentaire etc... unepageparjour@hotmail.com etc...
En parlant de notre rythme de vie quotidien. Vous vous rendez comme quand même de la folie que c'est ? Et surtout pour qui ce rythme de vie est prolifique ? Est ce que vous sentez que vous vous retrouvez là dedans ? Que vous vous en sortez gagnants professionnellement, familialement, humainement ?
Aujourd'hui tout le monde travaille plus mais en retour est ce qu'il y a une amélioration quelconque du niveau de vie ? A part la consommation quotidienne de doliprane , je ne vois pas quoi d'autre qui a augmenté...ah si le coût de la vie oui, bien sur c'était une évidence.
Ce qui m'amène à une certaine constatation que tout le monde a dut se faire. On nous prend vraiment pour des cons XD J'en parlais encore avec des amis parceque j'ai été intrigué par les dires du président Macron sur le fait que: "la démocratie ce n'est pas la rue". Là je me suis dit
A qui est ce qu'on essaye de faire croire ça ? Peut être que j'ai mal compris les propos du président, c'est tout à fait possible. Mais de ce que j'ai compris je ne peux être ok avec l'affirmation. La rue est le centre, le cœur de tout gouvernement. Le peuple a bâtit et défait des empires, le pouvoir a toujours et sera à jamais entre les mains du peuple, du moment qu'il s'en rappelle. Là, clairement, on a oublié.
Et cette idée que nous ne sommes que des chiffres: du bétail à cash, des sources d'audimat ou de votes, des agents de consommation... Bref des outils plutôt que des raisons, et bien ne touche pas que la politique mais le milieu même économique.
Bien entendu je n'essaye pas de faire l'amalgame de tous. Il y a des politiques qui font leur boulot, ça existe, et des entreprises qui n'ont pas des ambitions démesurées.
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Et cette idée que nous ne sommes que des chiffres: du bétail à cash, des sources d'audimat ou de votes, des agents de consommation... Bref des outils plutôt que des raisons, et bien ne touche pas que la politique mais le milieu même économique.
Bien entendu je n'essaye pas de faire l'amalgame de tous. Il y a des politiques qui font leur boulot, ça existe, et des entreprises qui n'ont pas des ambitions démesurées.
Mais ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est qu'à un moment donné, nous avons accepté de croire que nous n'avions pas le choix. Et que ceux qui prennent des décisions à notre place savent ce qu'ils font. Oui, pour eux c'est clair qu'ils savent ce qui est mieux dans leur intérêt. Sauf que nos intérêts et le leur ne coïncident pas forcément.
C'est pourquoi je dis aussi toujours que nous devons désormais réfléchir par nous même, et que c'est une question de survie. Parceque des "intellectuels" pensent savoir ce qui est mieux pour nous alors qu'en réalité ils pensent à ce qui est mieux pour eux, ou qu'ils ne pensent même pas tout court. La démocratie n'est pas dans la rue ? Tout est né dans la rue, notre société, notre culture, nos expressions, l'origine de presque tout ce que nous avons vient de la rue. Et nous devons nous en rappeler impérativement. Nous façonnons le monde dans lequel nous vivons, nous choisissons quel produit survit ou non, nous dictons le marché, nous tous ayant le statut de peuple. Et les autres n'ont d'autre choix que de suivre et ils suivent.
C'est étrange qu'il y ait même besoin de lutte mais bon unir tout le monde derrière une idée même d'une évidence absurde est de plus ne plus compliqué. Je vous invite juste à réfléchir sur votre place dans le monde et vous donner plus de crédits que vous pensez valoir :) Ce monde, nous pouvons l'améliorer ensemble parce que le pouvoir a toujours été entre nos mains. Si vous avez des arguments pour ou contre, je vous invite à les partager. Je suis toujours content d'avoir une vision différente de la mienne. Je peux imaginer que peut être la "démocratie n'est pas dans la rue" est par opposition au sentiment d'anarchie résultant des manifestations agressives avec des cas de dommage ou intérêt. ou peut être est ce autre chose. Le sujet est bien évidemment complexe et demande plusieurs pages pour pouvoir étudier différents aspects de la chose mais bon... Le but est juste de soulever une idée :)
Merci de lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!
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