vendredi 25 mai 2018

Séforah à tout prix, page 39

- Est ce que vous vous sentez bien ? - demanda le docteur Zavatta en se tournant vers Raèl. Le jeune homme, ne se sentait pas très bien et sa respiration irrégulière pouvait être un symptôme d'anxiété que le docteur ne pouvait pas ignorer. 
- Oui, je vais bien - répondit Raèl, même si en réalité il avait du mal à respirer et se sentait étouffer dans cet espace. Lui qui était habitué à la liberté, se promenant de toits en toits sans contraintes avec le ciel comme toit, ces petits espaces lui donnaient l'impression de manquer d'espace et d'air. Cependant, l'agoraphobie n'était pas l'unique raison de sa crise légère. 

Lorsque l'ascenseur arriva à destination et que les portes s'ouvrirent, Raèl fut accueilli par une activité de CEM cérébral (Champ électro magnétique) irrégulière. Même sous cette apparence humaine, Mavh avait suffisamment de sensibilité pour ressentir des épines lui percer le cuir chevelu. Et la source de cette émanation, éphémère, d'un fugace instant, était droit devant, sous le dôme de verre. 
- "Davy, qu'est ce qui se passe ?" - se demanda Raèl en se figeant sur place, le cœur battant la chamade. Leurs problèmes étaient leurs problèmes, mais ils n'en étaient pas moins frère et en ce moment son inquiétude de frère commençait à être titillée. 
- Tu comptes rester là longtemps ? - demanda Dalanda en se retournant. 
- Euh, non - répondit Raèl en se demandant s'il était le seul à avoir senti cette bizarrerie et s'il devait en parler. Au vu de sa relation compliquée avec son frère, est ce que sa mère allait même prendre la peine de l'écouter, et pour dire quoi ? Qu'il avait senti de la colère chez Davy ? Beaucoup de colère... Mais comment ne pas en avoir dans sa situation était la réponse qu'il allait surement entendre. 

L'ascenseur ouvrait directement sur une chambre qui servait de salle de décontamination cernée par des portes plastiques en lanières. Une fois à l'intérieur, un gaz décontaminant était relâché pour purifier de toutes les bactéries extérieures. Puis, de l'autre côté se trouvait un dressing rempli de combinaisons étanches munies de casques, pour bloquer l’échappée de bactéries internes aux corps humains. La raison était simple, Davy, entre autres problèmes, avait un système immunitaire défaillant et pouvait facilement développer des infections et des maladies. Il avait déjà un rhume, une bronchiolite et de l'ictère qu'il a gardé depuis son enfance et qui demandaient un traitement trimestriel. Après être guéris, les symptômes revenaient encore et encore avec de légères mutations. C'est la raison pour laquelle docteurs et infirmiers devaient se balader en combinaison étanche pour limiter le risque de nouvelles infections à zéro.

Après le dressing, on tombait sur une pièce circulaire dont le centre était occupé par un dôme de verre fumé destiné à donner au patient un minimum de vie privée. Le dôme occupait un espace d'environ 75 m² et était divisé en une pièce centrale de 58 m² qui faisait zone de vie et zone de traitement. Le plus gros de l'espace était occupé par un lit électrique à élévateur entouré de matériels comme des supports de porte sérum remplis de substances médicales, un respirateur, un appareil de sédation à vaporisation, des pompes à perfusion, de moniteurs médicaux, un appareil à dialyse... Il y avait là tout le nécessaire pour maintenir Davy en vie, ou plutôt à lui alléger l'existence. 

A l'approche du docteur Zavatta et de Dalanda, la vitre fumée s'éclaira dévoilant Davy flottant dans les airs, grâce l'absence de gravité. Souffrant d’ostéogenèse imparfaite avancée, la maladie des os de verre, il ne pouvait poser le pied à terre sous gravité sans se casser quelque chose. Le nombre de fracture qu'il avait était un véritable. Le jeune homme dans la vingtaine, dont la peau recouverte de plaques et de pustules jaunâtres, percée de toute part par des aiguilles de transfusion, se retourna lentement lorsque sa pièce s'éclaira et sourit de toutes ses dents imparfaites en voyant sa mère. Ses yeux dont la couleur virait à l'orange, commencèrent à perler avant que Davy ne hurle de toute la force de ses poumons défaillants.
- MAMAN ! - comme un enfant ravi. 
- Hey, mon bébé - répondit Dalanda en souriant en retour, avalant sa peine tout en l'enfermant tout au fond de son être. Malgré les tambourinement de cette dernière à la porte de sa conscience, la femme, la mère, tenait bon. 




Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, et que la force soit avec vous :)

Texte time !

Bon, je vous présente Davy. J'ai dû me limiter dans toutes les merdes de santé que j'avais imaginé lui mettre, et je n'ai pas non plus voulu donner toutes les infos tout de suite. Pour l'instant je pense que ça va, même si le résultat peut être assez léger. Enfin c'est mon impression personnelle, pour vous dire à quel point je pensais le rendre malade.

Du coup, je pense que sa quête d'ulwazi est d'autant plus compréhensible. La science n'a rien apporté, alors elle n'avait d'autres choix que de se tourner vers les mythes et légendes qui existaient bel et bien. C'est aussi la raison pour laquelle elle était prête à faire face à tous les dangers. Je ne sais pas si je l'ai suffisamment mis en avant dans Meliacor, mais bon il y a encore deux livres à écrire. 

Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour

Alors mettons le sphinx de côté pour aujourd'hui, oh surprise, et parlons un peu cinéma. Soylo a star wars story est sorti hier et finalement les fans peuvent avoir leurs opinions personnelles. Sur Rotten tomatoes, le score actuel de l'audience est de 58% alors que celui des critiques est de 70%. Personnellement, je ne regarde jamais le score des critiques, ils ont des standards de notation que je ne comprends pas. Le score de l'audience m'intéresse beaucoup plus et 58 % pour star wars et pour un film sur la jeunesse de han solo, ce n'est pas bon du tout. En temps normal, les salles auraient dû être remplies et j'aurai dû être accroché à mon siège dans une salle de cinéma. 

J'ai vu plein de revues, je me suis spolié tout le film parce que je n’en ai rien à faire personnellement, et j'ai accepté l'idée que je n'étais plus la démographie visée par la nouvelle direction. Hier sur TMC il y avait les vieux star wars et j'ai été ravi :) Bref, de ce que j'ai retenu concernant solo, le film n'est pas si mal. Beaucoup vous diront, ça, le film n'est pas si mal et il a un score de 3/5 ou 6/10, il est dans la moyenne quoi. L'acteur principal, monsieur Alden Ehrenreich fait son job, il n'est pas aussi mauvais que beaucoup de personnes le pensaient (Parce qu’il n'est pas Harrisson Ford), et au final son jeu d'acteur passe mais le scénario reste problématique. 

Et c'est curieux, à force d'entendre la même chose : "ce n'est pas un mauvais film, mais c'est un film passable et au final j'ai passé un bon moment. Il est meilleur que The last jedi" je me suis quand même dit que la licence star wars avait encore de beaux jours devant elle, parce que si ce n'était pas un film Star wars il aurait été descendu en flèche.

Quelque part c'est bien pour la future génération ainsi que les inconditionnels. Ils auront un film sur Obi wan, sur boba fett, l'épisode 9... Ce que je ne comprends pas par contre, c'est que la nouvelle trilogie n'a pas arrêté de mettre en avant le fait que le passé devait mourir, qu'il fallait avancer, c'est une nouvelle génération maintenant


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Et pourtant on a droit à du han solo, du Boba fett et du Obi wan. Pas de snoke ? Ou de Holdo ? Ou je ne sais quel autre nouveau personnage ? Ils prétendent vouloir laisser le passé mourir mais se gavent sur la nostalgie des premiers fans. C'est vraiment petit, mais bon c'est le business. 


Donc le film est passable, certains l'ont adoré malgré ses problèmes de rythme et de manque d'enjeu, et plein d'autres trucs et j'espère que ce n'est pas parce que c'est simplement star wars. Je peux comprendre, vu que je suis de ceux qui ont aimé force awakens même si en réalité mon cerveau m'a convaincu que le film n'était pas si mal, que le meilleur était à venir, que Kaylo avait du potentiel et je ne sais quoi d'autre. 
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Les effets spéciaux n'étaient pas dégueux en plus, et le film était joli à regarder mais en toute franchise il aurait dû passer sur Syfy avec sharknado 7... Sigh, là c'est mon écœurement qui parle, désolé. 

Euh quoi d'autre... Il y avait un robot décrit comme pro-féministe qui a fait couler de l'ancre et enflammé la fan base. De ce que j'ai entendu, elle n'est pas si lourde que ça et est plutôt sympathique un peu comme le robot dans rogue one, même si des opinions que j'ai pu cumuler le robot de rogue one est un meilleur personnage. 

Bref, si vous avez envie de le voir, de ce que j'ai pu entendre, c'est un film moyen qui peut divertir mais c'est un Star wars du coup le cerveau justifiera beaucoup de ses défauts comme dans une relation abusive (eh bein...). Donc vous avez de fortes probabilités de passer un moment sympa, mais il n'y a rien qui va vous saisir les tripes. Mais bon, faites-vous votre opinion, de toute façon je pense que le message des fans est passé et il sera d'autant plus claire selon les résultats financiers. J'espère quand même qu'ils pourront couvrir leurs dépenses, le but n'est pas de couler lucasfilm mais de les faire réfléchir à la qualité du produit, mais bon les dés sont jetés et les départs seront difficiles à rattraper. J’espère simplement que vous qui continuerez à aimer Star wars ne serez pas déçus dans le futur.  

Ah oui, j'ai reçu un message comme quoi je dois vous mettre au courant d'un truc concernant les cookies. Je ne pense pas avoir enclenché ni cookies, ni publicité, ni rien de tout. Mais je vais regarder ça de prêt. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !! Portez-vous bien !!!

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