jeudi 3 mai 2018

Séforah à tout prix, page 17

La jeune fille pleura longtemps, et il ne fallait pas être un génie pour comprendre que ce chagrin n'était pas uniquement dû à une histoire non racontée. Ces petites larmes étaient emprunts d'une plus profonde tristesse, qui s'échappait de son petit cœur. Diss n'était pas témoin d'un caprice d'enfant gâté, même si la tentative était là au départ, c'est pourquoi il prit le temps qu'il fallut pour ne pas qu'elle s'endorme toute seule. Ravie par son ange des rêves lui murmurant des secrets qu'elle était la seule à connaître, mademoiselle Dudley ferma finalement ses yeux au bout d'une demi heure...

L'ancien soldat se permit une expression plus chaleureuse en caressant les cheveux blonds de la jeune fille une dernière fois, avant de se lever pour faire un petit tour au balcon, histoire de se remettre les idées à l'endroit. Il y avait des fardeaux que de jeunes épaules ne devaient pas portées, cependant, il s'était convaincu qu'il ne pouvait rien y faire. Cette maladie n'était pas un combat qu'il pouvait remporter après tout...

Diss, resta là à observer les activités nocturnes des machines et des petits organismes biologiques jusqu'à ce que son horloge interne lui indique 4 h TAU (temps atomique universel). Là il retourna dans la pièce pour changer de vêtements, prenant quelque chose de plus fonctionnel: une chemise, une veste, un pantalon et des chaussures de sport. Il préféra économiser l'énergie nécessaire au polymorphisme pour Pasteuria. Là bas, il n'y aura pas de place à l'erreur et toutes les ressources devront être prêtes à l'emploi. 

Une fois vêtu, il sorti de sa chambre pour s'arrêter devant la porte en face. Quelques instants plus tard Ilya lui ouvrit la porte, torse nu et recouvert de simili transpiration, de vapeur humide. Ce dernier, tout comme Diss n'avait pas besoin de sommeil et souvent utilisait le temps nocturne pour s'entraîner encore et encore. Un corps mécanique n'avait, en toute logique, pas besoin d'évolution musculaire. Cependant l'esprit, lui pouvait être amélioré. A travers des heures de pratiques, Ilya cherchait à atteindre le contrôle absolu de son corps imparfait, de la cime des cheveux jusqu'aux ongles des orteils. Son esprit devait être envahi par le fantôme d’Anubis ou peut être était ce un adversaire plus atteignable qui hantait sa nuit ? Le chat de Louisville devait le narguer dans l'obscurité de sa chambre .

Enfin, en temps normal il aurait fait exactement ceci. Cependant cette nuit, c'était d'autres compétences qu'il entraînait, l'art de donner du plaisir comme décrits dans les Kamashastra.

Compatissant au calvaire de son ami, Diss tendit sa main qu'Ilya serra à hauteur du coude avant de refermer la porte, appelé par la voix sensuelle de madame Dudley. 
- "Ce monde est complètement fou" - pensa Diss en reprenant sa route. 

A cette heure de la nuit, ou plutôt, à cette heure de la journée, le château des Dudley était calme mais pas inactif. Surtout dans les cuisines qui commençaient déjà à s'activer pour offrir aux maîtres de ces lieux la meilleure expérience culinaire imaginable. Malheureusement, ses chimiorécepteurs limités ne lui permettait de vivre pleinement le voyage gustatif proposé, et il n'avait pas le temps de régler ce problème. Sur la pile des choses à faire, régler le goût n'était clairement pas sa priorité. 

Diss descendit directement au garage, et choisit la voiture la plus bas de gamme de la collection: l'Azak modèle avantura (14 cv, 2 portes, décapotable, vitesse max: 355 km/h, bridée en zone urbaine, couleur avocat). Elle allait attirer moins d'attention sur la route avant d'être rangée dans un des nombreux garages de Bell'air. La porte de la voiture s'ouvrit juste à temps, obéissant aux commandes de L'IV particulière du pilote qui s’installa confortablement au volant. 

Diss choisit le pilotage manuel et commença à faire vrombir le moteur du véhicule, ravi par le bruit et les vibrations. Il ne saurait expliquer pourquoi il prenait un tel plaisir à conduire ces engins archaïques alors que lui même pouvait e donner la même impression de vitesse rien qu'avec ses pieds. Il n'y avait là rien d'exceptionnel, et pourtant ce n'était pas pareil. Il y avait un "je ne sais quoi", une combinaison d'éléments diverses qui lui arrachèrent un sourire alors que la voiture démarra en trombe. 

Quelques minutes plus tard, le jeune Dudley salua Ted alors que le portail s'ouvrait, laissant passer l'aventura qui disparu rapidement à l'horizon, laissant La Caravelle comme un lointain mirage. 






Blabla de l'auteur

hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous passez passé une excellente semaine et je vous souhaite qu'elle soit encore plus exceptionnelle ;) Mais si elle est tranquille, c'est cool aussi. Ne cherchez pas à sauter en parachute juste pour vous donner une sensation nouvelle, regardez infinity wars plutôt XD

Texte time !

Ok, on a quitté Paradise Coast, et on approche de Pasteuria. On ne va pas directement plongé dans l'action, pour ce récit je préfère prendre le temps de construire, de mettre en place les éléments, de vous fournir un maximum d'infrmation sans vous noyer non plus, et de faire voire l'autre côté. Le tout en essayant de rester le plus crédible possible. L'univers mafieux m'étant connu qu'à travers les films et bouquins, je ne peux être 100 % crédible. 

Bref, si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjur@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour

Alors j'ai vu hier que le 1er mai, il y a eut une manifestation plutôt violente à Paris. Il y a plusieurs destructions dont un Mc Donalds et de ce que j'ai pus lire, ces black blocs" sont des extrémistes. Ils cassent tout , pas forcément par plaisir, mais leur message est ignoré à cause de la violence des actions commises. 

Au moment où je l'ai vu, il y avait plus tôt dans la journée un documentaire sur monsieur Karl Marx, un véritable visionnaire dont le message a été politisé. Et il y avait cette citation:

“Let the ruling classes tremble at a Communistic revolution. The proletarians have nothing to lose but their chains. They have a world to win.

Workingmen of all countries unite!” 
― Karl MarxThe Communist Manifesto


Je ne m'en rappelais plus exactement alors je l'ai retrouvée ici: https://www.goodreads.com/author/quotes/7084.Karl_Marx

En traduisant ça fait: "Laissez la classe dirigeante trembler à l'idée d'une révolution communiste. Les prolétaires n'ont rien à perdre d'autre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. 

Ouvriers du monde entier unissez vous". 

Ce n'est pas texto texto, mais bon, je ne pense pas avoir touché à l'esprit du message. 

Du coup, quand j'ai vu la manifestation le soir même, et que ces Black blocs avaient quelques panneaux illustrant des pensées marxistes, je me suis dit que le timing était particulier. 

J'ai, personnellement, un profond respect pour Marx. Son erreur, contrairement à John Meynard Keynes, papa de l'économie keynésienne qui a enrichit le capitalisme, c'est d'avoir misé sur une évolution de la pensée humaine. Le marxisme c'est ce qu'on pourrait être, le capitalisme c'est ce que nous sommes. Pas besoin d'efforts, pas besoin de changer, la nature humaine est exploitée et comprise ou du moins les mauvais côtés de cette nature. 

Éventuellement en tirant sur la corde, il n'y a d'autres solutions que d'arriver au marxisme. Je ne parle pas de socialisme, je parle d'un système économique où le système de rémunération et de respect du travail d'autrui élimine la barrière entre classe. Autrement dit pourquoi un acteur de cinéma ou un joueur de basket ou de foot gagnerai des millions alors que des personnes ont deux trois jobs et survivent à peine. 

Un débat d'actualité car rien n'a changé, si ce n'est que la corde est de plus en plus tendue. Le capitalisme va casser, on peut patcher, on peut renflouer les banques, ignorer les crises, mais ça ce n'est pas le véritable problème. Quand on passe d'un modèle de 30/70 à 20/80 puis à 1/99. Quand on voit des salaires restés figés alors qu'à chaque fois qu'on va faire les courses ont constate que la vie augmente: 10 centimes par ci, 30 centimes par là, sans raison. Quand on sent que la corde se resserre de plus en plus autour de nos cous et on commence à étouffer, vous pensez qu'est ce qui va arriver ?  

Au stade où on est, les paroles de monsieur Marx ne sont qu'une question de temps et ce genre de débordements seront, malheureusement, de plus en plus nombreux. Dans 20, 30, 40 ans, 1 siècle peut être, ce sera la fin du système tel qu'on le connait. Sinon, ce sera une catastrophe humaine, une catastrophe pour notre propre évolution et ce sera comme dans tous ces récits de société futuriste opprimée par des lois qui ne font aucun sens, ou du moins qui ne font sens que pour ceux en position de pouvoir. 

C'est effrayant, et malheureusement on ne sera plus là. Encore une fois nos conneries seront payées par nos enfants, c'est peut être à cela que je pensais en créant mademoiselle Dudley, allez savoir... 

Bref, il y a u truc qui m'a fait tiquer dans les événements qui se sont passés. Autant je peux comprendre, et le maître mot est: comprendre, qu'ils se sont attaqués à des enseignes comme Mac Donald. C'est un géant financier, théoriquement un des acteurs de la société que nous avons aujourd'hui. Mais pourquoi des voitures ?

Selon ce journal: https://www.francetvinfo.fr/decouverte/1er-mai/il-y-a-des-failles-on-les-exploite-un-membre-des-black-blocs-explique-comment-infiltrer-une-manifestation-malgre-les-forces-de-l-ordre_2734623.html; un des membres de ces black blocs a été interviewer et voilà ce qu'il a à dire:

"Casser un mac Do, pour moi au delà d'un symbole c'est utile. Casser une vitrine, brûler une voiture, ce n'est pas violent, parce qu’on ne s'attaque qu'à du symbole, à du matériel, à de l'argent quoi..."

Et je peux effectivement comprendre la logique du mac do. Mais s'attaquer à du matériel appartenant à quelqu'un ce n'est pas juste de l'argent. C'est un besoin, des souvenirs, sa fortune. Pour certains un véhicule n'est pas juste un truc dans lequel rouler, mais une part intégrante de leur vie. Il faut aller au travail, faire les courses, aller chercher les gosses, les amener faire des activités, etc... Ce n'est pas si simple que de dire, ah ok c'est juste de l'argent. Justement nous en avons si peu alors pourquoi le brûler. Brûler vos propres voitures et là il y a une forme de crédibilité. 

Bref, je suis à cours de temps et malheureusement je n'ai pu partager qu'une petite partie de mes pensées et surtout dans le désordre lol. Désolé. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!  

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