vendredi 4 mai 2018

Séforah à tout prix, page 18

Fred regarda son réveil qui affichait 5 heures du matin. Il poussa un râle de profonde insatisfaction avant d'entamer les procédures nécessaires à se lever. D'abord un bras hors de la couverture, ensuite l'autre de sous la tête de sa compagne, doucement, pour ne pas la réveiller;

- mmm - gémit- elle en se tournant légèrement sur le côté. A l'image d'un pêcheur professionnel, Fred y vit l'opportunité rêvée et d'un geste expert, maîtrisé au bout de nombreuses années de mariage, il retira son bras; profitant  du moment où elle leva légèrement la tête, pour trouver une position agréable - mmm - gémit elle à nouveau alors que sa tête tombait sur l'oreiller.

Ensuite, sans un bruit, en respirant à peine, un orteil ou deux de Fred vinrent respirer l'air frais, puis petit bout par petit bout il se retrouva assis au bord du lit, le regard brumeux et la tête visitée d'une légère migraine. Mais l'essentiel était atteint: il était sur le point de se lever et sa femme dormait encore.

- "Mission accomplie" - pensa t il en jetant un regard satisfait à sa compagne roulée dans les draps, et dont seulement ses cheveux blonds dépassaient. Fred se leva ensuite péniblement pour sa toilette du matin.

Le lavabo, vieux mais entretenu, était envahi de produits de beautés dont il ignorait complément les raisons d'être. Tous promettaient de maintenir la peau le plus jeune possible, et tous marchaient, plus ou moins, alors pourquoi en avoir autant ? La réponse lui échappait.

Bien sûr, la course à l'immortalité était toujours d'actualité et ces baumes, ces masques, ces crèmes en étaient le résultat. Des artifices, des boites à illusion qui n'arrivaient pas encore à arrêter l'horloge biologique, la seule qui compte vraiment. Fred avait même fait une expérience, dans ses jeunes années, qui le hantait encore à ce jour, et lui faisait voir d'un très mauvais œil tous ces artifices de beauté.

Il devait avoir vingt deux ans à peine, et démarrait ses tournées de bars en quête d'un moyen de satisfaire sa libido déchaînée. Sa vie de la nuit ne faisait que commencer, sa vie tout court ne faisait que commencer. Et durant une de ses tournées avec des amis il avait vu cette magnifique femme entourée de jeunes cons, comme lui, qui ne cherchaient qu'à tremper le biscuit. 

Rien que regarder de la regarder bouger, avec sa jupe courte laissant clairement apparaître ses cuises fermes, et moulant un cul à se damner, et le regard gourmand qu'elle lançait était comme l'appel d'un torche pour une éphémère.

Comment résister l'appel d'un telle manifestation d'érotisme ? Fred ne le savait pas, ni ne le pouvait. C'est pourquoi, sans même s'en rendre compte il se frayait un chemin au milieu de ses compères dans l'objectif de se coller le plus possible, alors que c'était pas dans sa nature de faire des choses pareilles.

Bien évidemment une bagarre finit par éclater, mais Fred était un coriace, ses amis diront même que c'était un sanguin dans une bagarre: "la colère du puceau" comme ils le chambraient. Il avait envoyé deux mecs à l’hôpital avec les mâchoire cassées et de sévères concussions et dans la panique il s'était enfui avec la femme qui ne s'était pas débattue. Bien au contraire, une fois à l'abris dans une ruelle, elle commençât à le chauffer au point où des étoiles se mirent à danser sous ses yeux. Et là elle tomba, raide, d'une crise cardiaque. La "jeune" femme avait 85 ans et s'appelait Felicia Debonair selon les nouvelles. Une riche pédoph... une riche cougar qui collectionnait les aventures.
Depuis, le premier réflexe de Fred était de demander une pièce d'identité lors de rencarts et les bars c'était fini. Beaucoup de personnes, hommes comme femme, étaient prêts à s'endetter pour la vie dans l'objectif de retrouver une seconde jeunesse.

Bien sûr, les produits autour du lavabo n'étaient pas de cette qualité, raison pour laquelle il pouvait encore regarder sa femme sans revivre son traumatisme.



Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne fin de semaine à vous, j'espère qu'elle n'a pas été trop pénible :)

Texte time !

Alors j'ai pensé à une question. Dans le chat de Louisville Diss et Ilya parlent russe, alors que leur langue d'origine est clairement différente du russe. j'avais dit que c'était leur langue d'adoption mais monsieur parle norvégien et non russe. Il y a comme qui dirait un problème pas vrai ? XD Monsieur ne parle norvégien qu'avec Friedricht dont c'est la langue natale. Monsieur vient d'un milieu différent. J'expliquerai cela plus tard ( si je m'en rappelle :) )

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour

Veuillez m'excuser. je me sens pas trop bien aujourd'hui, j'arrête pas d’éternuer et j'ai bobo à la tête :) Je blablaterai demain ou je ferai un long truc dimanche, je verrais. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

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