samedi 19 mai 2018

Séforah à tout prix, page 33


L'endroit s'appelait " Café Le Petié" Il s'agissait d'un petit café situé au coin de Backer street, la rue menant au deuxième plus grand centre industrielle de Louisville. 

L'endroit était rempli à ras bord dans l'après-midi, mais au soir il était plutôt vide de clients et le personnel robotique prenait le relais. En général, après 18 h, à Le Petié, on trouvait principalement que des artistes en quêtes d'inspiration, ou des entrepreneurs en quête d'une discipline de travail loin des tentations présentes chez eux. La raison était simple, le prix raisonnable de la consommation. 

Ici, tout le monde était bien trop perdu dans son monde créatif ou professionnel pour prêter attention aux autres. C'est pourquoi, lorsque Tonio fit son entrée, personne ne lui prêta la moindre attention et il fit de même. Il se dirigea vers le comptoir de la manière la plus naturelle possible
- Bonjour - lui dit la serveuse robotique habillé en apparence humaine.
- Hola - répondit Diss
- Que puis-je faire pour vous ? - demanda la machine avec un ton et une gestuelle des plus convaincantes. 
- Hmm, je vais prendre un café au lait "philipino" corsé avec une tranche de gâteau au citron s'il vous plait.
- Et ce sera tout ? 
- Pour l'instant oui
- Ok, ça vous fera 15 rolins s'il vous plait
- Par contact - répondit Tonio avant de poser la main sur une surface démarquée par un contour noir, prévue à cet effet.  
- Vous avez une allégeance chez nous ? - demanda la serveuse
- Non
- Vous voulez en faire une ? Vous bénéficierez d'une remise immédiate de 15 % sur une période d'un mois. 
- Non, ça ira merci - répondit Diss. 
- Ok - fit la serveuse en autorisant le paiement à l'aide de son logiciel embarqué. Les empreintes digitales correspondantes à Tonio Gonzalez furent analysées et le compte correspondant fut immédiatement débité - Merci, votre commande sera prête dans deux minutes 
- Ok, je vais attendre ici - répondit Tonio en se décalant un petit pour laisser la place à un futur client. 

Là, il profita de cet instant pour regarder innocemment autour de lui, en prenant le temps de regarder les gens et les décorations de Le Petié. Rien de particulier ne sautait aux yeux, et le contact ne se faisait pas connaitre. Fred lui avait dit où trouver le "lapin" mais le comment n'avait pas été très clair
- En principe c'est lui qui te retrouvera
- En principe... qu'est-ce que ça veut dire en principe ? - avait-il demandé mais en réponse il n'avait eu qu'un hochement d'épaules. C'était clair que Fred n'avait plus aucune responsabilité dans l'histoire et pouvait rester décontracté - "Quel connard" - lâchât Diss en sentant le stress monter. Un sentiment qui le ramenait dans son passé, sur les plaines arides où la vie pouvait céder la place à la mort en l'espace d'une fraction d'un instant. Là-bas, ne pas avoir l'estomac bouffé par la peur était synonyme de stupidité, du moins de son point de vue. Ilya, lui, était dans son élément. Après tout, il avait été élevé pour devenir le successeur et ne vivait, n'avait vécu, que pour prouver à son père qu'il était l'unique personne digne de reprendre le manteau d'Anubis. Là-bas, la peur était le compagnon du quotidien, l'ami et l'ennemi le plus fidèle de Diss, mais ici, la ressentir était vraiment bizarre...

La serveuse ramena la commande avec un sourire commercial programmé et lui souhaita une excellente journée. Diss prit sa boisson et son gâteau appétissant, puis prit place tout au fond de Le Petié, dos au mur, prêt à jouer au jeu de patience. Il n'avait d'autres choix que d'attendre de toute façon et espérer que tout se passe bien. Infiltrer Pasteuria en solo, avec toute la sécurité et les Phanoms présent n'était pas un challenge qu'il voulait entreprendre, surtout s'il pouvait l'éviter. Fort heureusement, il n'eut pas à attendre très longtemps. Une dizaine de minutes après avoir pris place, un client fit son entrée : grand, cheveu courts roux, débardeur, treillis... Il avait tout du militaire, surtout le tatouage sur l'épaule droite : un crâne à la bouche ouverte, enveloppé par une étrange créature mi lézard-mi oiseau, aux ailes grandement déployées. Et sur le front du crâne était marqué BEETHOS. 

Diss les connaissait de réputation. Les BEETHOS étaient un groupe de commando constituant l'une des troupes d'élite des forces armées de Koléannes. Leur fonction était simple : être catapultés depuis l'espace, survivre, et s'occuper des défenses anti aériennes. Un travail que seul des fous comme Ilya pouvaient trouver attrayants, il y avait bien trop d'adrénaline produite pour réfléchir correctement. 

L'individu fit la même chose que Diss et se commanda un café, puis une fois servi, il vint s'asseoir sans hésitation juste en face de Diss. Ce qui lui valut un regard interrogateur que le militaire ignora complètement. Il était clair qu'il savait qui chercher, mais le comment, comment il le savait était une énigme que Diss voulait savoir. Et la réponse lui vint de manière indirecte.
L'homme tendit la main, Diss leva un sourcil et après une légère hésitation voulut réciproquer mais
- Invitation - demanda le militaire, le coupant dans son élan social. 







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien ! Bon week, end, excellent week end, merveilleux week end à vous !!

Texte time !

Time jump ! Vous en pensez quoi ? C'est mieux là non, au lieu de le faire hier, la transition est plus fluide non ? Et les détails donnés hier ne sont pas juste du meublage, ils montrent un peu l'environnement de Fred et ce monde criminel. Je pense perso que c'est cool, mais mes goûts sont assez particuliers, j'aime power rangers, alien covenant et justice league lol. 

Ah oui, Beethos, j'ai évoqué ce nom dans Meliacor, Cid avait fait partie de ce corps militaire pendant un temps. J'en parlerai plus en détails lorsqu'il y aura un conflit les impliquant...Hmm

Si vous avez des questions, des suggestions (développer plus le café ou c'est bon ?), des corrections, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com ou ici : facebook.com/unepageparjour

Lol ça m'arrange que ce soit samedi, je n'ai pas grand-chose à dire aujourd’hui vu que j’ai été complétement déconnecté des nouvelles. Pas grand-chose à part : merci

Merci de continuer à me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!

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