L'endroit s'appelait " Café
Le Petié" Il s'agissait d'un petit café situé au coin de Backer
street, la rue menant au deuxième plus grand centre industrielle de
Louisville.
L'endroit était rempli à ras
bord dans l'après-midi, mais au soir il était plutôt vide de clients et le
personnel robotique prenait le relais. En général, après 18 h, à Le Petié, on trouvait principalement que
des artistes en quêtes d'inspiration, ou des entrepreneurs en quête d'une
discipline de travail loin des tentations présentes chez eux. La raison était
simple, le prix raisonnable de la consommation.
Ici, tout le monde était bien
trop perdu dans son monde créatif ou professionnel pour prêter attention aux
autres. C'est pourquoi, lorsque Tonio fit son entrée, personne ne lui prêta la
moindre attention et il fit de même. Il se dirigea vers le comptoir de la
manière la plus naturelle possible
- Bonjour - lui dit la serveuse
robotique habillé en apparence humaine.
- Hola - répondit Diss
- Que puis-je faire pour vous ?
- demanda la machine avec un ton et une gestuelle des plus convaincantes.
- Hmm, je vais prendre un café
au lait "philipino" corsé avec une tranche de gâteau au citron s'il
vous plait.
- Et ce sera tout ?
- Pour l'instant oui
- Ok, ça vous fera 15 rolins
s'il vous plait
- Par contact - répondit Tonio
avant de poser la main sur une surface démarquée par un contour noir, prévue à
cet effet.
- Vous avez une allégeance chez
nous ? - demanda la serveuse
- Non
- Vous voulez en faire une ?
Vous bénéficierez d'une remise immédiate de 15 % sur une période d'un
mois.
- Non, ça ira merci - répondit
Diss.
- Ok - fit la serveuse en
autorisant le paiement à l'aide de son logiciel embarqué. Les empreintes
digitales correspondantes à Tonio Gonzalez furent analysées et le compte
correspondant fut immédiatement débité - Merci, votre commande sera prête dans
deux minutes
- Ok, je vais attendre ici -
répondit Tonio en se décalant un petit pour laisser la place à un futur
client.
Là, il profita de cet instant
pour regarder innocemment autour de lui, en prenant le temps de regarder les
gens et les décorations de Le Petié.
Rien de particulier ne sautait aux yeux, et le contact ne se faisait pas
connaitre. Fred lui avait dit où trouver le "lapin" mais le comment
n'avait pas été très clair
- En principe c'est lui qui te
retrouvera
- En principe... qu'est-ce que
ça veut dire en principe ? - avait-il demandé mais en réponse il n'avait eu
qu'un hochement d'épaules. C'était clair que Fred n'avait plus aucune
responsabilité dans l'histoire et pouvait rester décontracté - "Quel
connard" - lâchât Diss en sentant le stress monter. Un sentiment qui le
ramenait dans son passé, sur les plaines arides où la vie pouvait céder la
place à la mort en l'espace d'une fraction d'un instant. Là-bas, ne pas avoir
l'estomac bouffé par la peur était synonyme de stupidité, du moins de son point
de vue. Ilya, lui, était dans son élément. Après tout, il avait été élevé pour
devenir le successeur et ne vivait, n'avait vécu, que pour prouver à son père
qu'il était l'unique personne digne de reprendre le manteau d'Anubis. Là-bas,
la peur était le compagnon du quotidien, l'ami et l'ennemi le plus fidèle de
Diss, mais ici, la ressentir était vraiment bizarre...
La serveuse ramena la commande
avec un sourire commercial programmé et lui souhaita une excellente journée.
Diss prit sa boisson et son gâteau appétissant, puis prit place tout au fond de
Le Petié, dos au mur, prêt à jouer au
jeu de patience. Il n'avait d'autres choix que d'attendre de toute façon et
espérer que tout se passe bien. Infiltrer Pasteuria en solo, avec toute la
sécurité et les Phanoms présent n'était pas un challenge qu'il voulait
entreprendre, surtout s'il pouvait l'éviter. Fort heureusement, il n'eut pas à
attendre très longtemps. Une dizaine de minutes après avoir pris place, un
client fit son entrée : grand, cheveu courts roux, débardeur, treillis... Il
avait tout du militaire, surtout le tatouage sur l'épaule droite : un crâne à
la bouche ouverte, enveloppé par une étrange créature mi lézard-mi oiseau, aux
ailes grandement déployées. Et sur le front du crâne était marqué
BEETHOS.
Diss les connaissait de
réputation. Les BEETHOS étaient un groupe de commando constituant l'une des
troupes d'élite des forces armées de Koléannes. Leur fonction était simple :
être catapultés depuis l'espace, survivre, et s'occuper des défenses anti
aériennes. Un travail que seul des fous comme Ilya pouvaient trouver
attrayants, il y avait bien trop d'adrénaline produite pour réfléchir
correctement.
L'individu fit la même chose
que Diss et se commanda un café, puis une fois servi, il vint s'asseoir sans
hésitation juste en face de Diss. Ce qui lui valut un regard interrogateur que
le militaire ignora complètement. Il était clair qu'il savait qui chercher,
mais le comment, comment il le savait était une énigme que Diss voulait savoir.
Et la réponse lui vint de manière indirecte.
L'homme tendit la main, Diss
leva un sourcil et après une légère hésitation voulut réciproquer mais
- Invitation - demanda le militaire,
le coupant dans son élan social.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs !
J'espère que vous allez bien ! Bon week, end, excellent week end,
merveilleux week end à vous !!
Texte time !
Time jump ! Vous en pensez quoi
? C'est mieux là non, au lieu de le faire hier, la transition est plus fluide
non ? Et les détails donnés hier ne sont pas juste du meublage, ils montrent un
peu l'environnement de Fred et ce monde criminel. Je pense perso que c'est
cool, mais mes goûts sont assez particuliers, j'aime power rangers, alien
covenant et justice league lol.
Ah oui, Beethos, j'ai évoqué ce
nom dans Meliacor, Cid avait fait partie de ce corps militaire pendant un
temps. J'en parlerai plus en détails lorsqu'il y aura un conflit les
impliquant...Hmm
Si vous avez des questions, des
suggestions (développer plus le café ou c'est bon ?), des corrections, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou
à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com ou ici : facebook.com/unepageparjour.
Lol ça m'arrange que ce soit
samedi, je n'ai pas grand-chose à dire aujourd’hui vu que j’ai été complétement
déconnecté des nouvelles. Pas grand-chose à part : merci
Merci de continuer à me lire !
Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!
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