- Tu sais quoi ? Moi je le sens bien cette histoire. Je pense que
tout va s'arranger et se mettre en place bien comme il faut - dit Tonio
- Tssk, tu sais très bien
comment ça se passe. Si jamais l'affaire tombe dans le pénal il faudra trouver
un coupable. Il ne s'agira plus d'amendes ou de retrait de License. Et un
fréteur de mon calibre se fera prendre sans modération, même si je suis
innocent.
- haha
- T'es vraiment con toi.
- Je me disais juste que
c'était dans les films ça. Tu devrais faire un peu plus confiance à la justice
- dit Tonio sur un ton sérieux, malgré son visage rieur.
- J'espère
- Bah quoi ? S’il n’y a rien à
trouver, il n'y a rien à trouver. Ils vont pas non plus inventer des trucs à te
mettre sur le dos.
- "Pas mal" - pensa
Fred avant de continuer dans la lancée de la conversation - J'aimerai le
croire. Tu sais, les cours d'éducations civiques ne garantissent pas de
comportements exemplaires. Surtout quand il est biaisé et contrebalancé par un
autre système exploitant plus efficacement la nature humaine - répondit Fred.
Ce n'était pas du vent ou du jeu, il y croyait vraiment.
- Aye couz. Je ne suis pas sûr
d'avoir tout compris mais amen à ça
- Je parle de
corruption, Tonio. Une triste réalité inscrite dans nos gènes.
- ...
- De toute façon tu n'as pas en
t'en faire. Tu n'es qu'un coursier de toute façon, alors aucun risque que le
scandale ne t'éclabousse.
- Je m'inquiète pour toi couz.
Moi j'ai connu la merde, je peux me démerder. Par contre toi et ton caractère...
- Qu'est ce qu'il a mon
caractère ?
- Heh, les serpents finissent
par se faire couper la tête - sourit Tonio ce qui lui valut un regard
interrogateur de Fred. Il ne voyait pas l'utilité d'un tel commentaire dans
leur pièce jouée pour le plaisir des enquêteurs. Etait-ce une forme de mise en
garde ? Avait-il loupé quelque chose ?
- Je ne savais pas que j'avais
cette image - répondit-il ensuite en tournant la tête vers la vitre. Il valait
mieux arrêter là, à force de trop s'amuser ils risquaient de laisser échapper
des détails qui risqueraient de leur revenir en pleine gueule plus tard.
La camionnette avait traversé
le pont et se tenait derrière une petite voiture, monoplace, à une distance de
sécurité précalculée pour réagir au quart de seconde en cas de nécessité. Tout
en tenant en compte les défauts de logiciel, mécaniques, et la stupidité
humaine. Malgré toutes les sécurités mises en place, les accidents n'avaient
pas disparu. Il suffisait qu'un petit génie contourne le pilotage automatique
avec un des logiciels qui pilule sur le Veeb, qu'il prenne un désinhibiteur ou
un hallucinogène pour se faire pousser des ailes et boom. Selon les
statistiques de la sécurité routière, le nombre de victimes s'élèverait à 1567
alors que l'année n'était qu'à moitié entamée. Malheureusement la technologie
ne pouvait soigner la stupidité humaine.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs !
Bien le bonjour ou bonsoir, j'espère que vous avez la patate :)
Texte time !
Le texte est assez simple à mon
sens, c'est l'une des dernières conversations à l'intérieur de la camionnette,
il est temps d'avancer l'histoire :)
Si vous avez des questions, des
suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici
: unepageparjour@hotmail.com ou ici : facebook.com/unepageparjour
Alors j'ai eu une réponse
étonnante de la part d'une maison d'édition et ils m'ont fait comprendre que
selon leurs critères Meliacor ferait 900 pages. J'ai halluciné, comment ils
arrivent là ?
Bref, je vais devoir diviser le
bouquin en deux, heureusement que j'avais prévu l’astérisque au niveau du
titre. Au moins je sais où couper. Du coup, je vais appeler la première partie
: Meliacor, les hiboux de l'ombre et la deuxième : Meliacor, le tombeau de
glace. Vous en pensez quoi ?
Zut la connexion est encore
partie. Qu'est ce qui se passe avec le réseau orange ?
Je sais que j'aurai dû parler
de liberté d'expression mais le sujet que je vais aborder aujourd'hui n'est pas
très loin... Il n'est pas très proche non plus XD
Bref, il y a un certain
monsieur Schneiderman qui, apparemment, aurait eu des comportements déplacés,
très déplacés, envers la gente féminine. Et le pire dans l'histoire c'est que
ce monsieur est le procureur de l'Etat de New York ; et le pire de ce pire
c'est qu'il avait une politique pro-femme en facilitant la mise en place de
lois protégeant les femmes victimes d'abus et de violences conjugales.
Sur le papier, monsieur
Schneiderman apparaît comme un individu extraordinaire, mais en réalité il se
peut que ce soit un loup déguisé en agneau.
Alors, on ne va pas se dire
tout de suite qu'on ne peut faire confiance à personne et que les hommes sont
tous des cabots :) Je veux vous rassurer en vous disant que ce type de personne
ne constitue qu'une minorité. Comment je le sais ? Eh bien, vous voyez, hmm...
mon petit doigt ?
Plus sérieusement, il y a
malheureusement des personnes qui jouent de leur pouvoir, homme ou femme, blanc
ou noir, asiatique ou indien, peu importe. C'est là qu'il apparaît évident à
quel point nous sommes semblables, parce que nous partageons la même nature et
les mêmes défauts (plus ou moins). Il est facile de perdre la tête en
situation de pouvoir, et malheureusement pour certain la barrière entre le
désir personnel et les limites sociales/morales disparaissent. Et comme je l'ai
toujours dit, peu importe qu'une personne porte un titre : docteur, maire,
président, avocat, peu importe. Ce qui compte vraiment n'est pas la profession,
un être humain n'est pas défini par sa profession, mais par sa personnalité. Ce
n'est pas parce qu’une personne se dit juge qu'elle va juger de manière
impartiale ; ce n'est pas parce qu’une personne se dit policier, qu'elle va
forcément vous défendre.
C'est là où ça devient
compliqué, et je pense que nous devons apprendre ou réapprendre, à nous
intéresser à la personne derrière le poste. Pour éviter justement que des
renards entrent dans le poulailler. Ok, promis j'arrête avec les animaux.
Justement je parlais avec ma
copine hier de monsieur West, je sais je saute du coq à l'âne... Erf, ce
n'était pas fait exprès :). Et vous me direz si j'ai tort ou pas, mais j'avais
accusé le succès dans cette histoire. Nous sommes dans une société terrifiée
par l’échec, alors que justement l'échec permet de revenir planter les pieds
dans le sol. Il y a des personnes qui n'ont pas connu ça, pratiquement toute
leur carrière est faite de "réussites". Qui et à quel moment on leur
rappelle qu'ils sont humains, doués dans un domaine de la vie permis d'autres ?
Le fait qu'ils se cassent la gueule est le stop que la vie même leur met, si on
croit au karma et tout ça. De temps en temps, un stress est indispensable pour
ne replacer dans le bon contexte.
Dans le cas de monsieur Schneiderman,
si les allégations sont correctes. Et vu qu'il a démissionné quelques heures
après l'apparition de l'article révélant ses violences en l'encontre des femmes
qui ont témoigné, on peut sérieusement se poser la question. Donc si jamais
c'est 100% vrai, je ne peux qu'imaginer ce qui a pu pousser l'individu en
question à ces manifestations de violence. Là, je rentre dans de la
fiction/spéculation qui n'a aucun rapport avec la réalité, mais peu peut être
l'expliquer. Peut-être :) (hoo comment je ne me mouille pas dans l'histoire
XD)
Imaginons qu'il ait toujours
eut un penchant pour la strangulation et quelques pratiques, je ne dirai pas
douteuses, mais sont à la limite de la violence. Qui peuvent facilement
basculer quoi.
Mais le jeune Schneiderman
désire faire carrière et il doit contenir ses pulsions, ne pas faire de vagues.
Surtout s'il tombe sur des filles qui ne sont pas dans ce délire. Je peux
facilement imaginer les pulsions gangrener un coin de son esprit. Toujours là,
quelque part, prenant de plus en plus de poids dans l'esprit comme un ressort
qui commencerait à se déployer. Quelques gestes ont commencé à lui
échapper çà et là, et à mesure qu'il les faisait, peut-être une main sur le cou
sans serrer. Puis la prochaine fois, les doigts enveloppent le cou, puis la
prochaine fois, il presse un petit peu plus. A chaque fois, la barrière est
poussée, le "je ne peux pas" est remplacé par le "ce n'est pas
grave en fait" ou même "j'aime bien en fait". Et puis a dû se
produire le premier incident.
Mais à ce moment-là, on peut
imaginer que monsieur Schneiderman était déjà en poste en tant que procureur.
Ce qui laissait à la "victime" très peu d'options, surtout si, selon
les dires de l'article, il y avait des menaces de mort en cas de rupture. Je
n'imagine pas l'angoisse à la maison.
D'un côté Eric, monsieur
Schneiderman, a une femme servile qui lui obéit au doigt et à l’œil le temps
d'accumuler suffisamment de courage et de moyens pour se barrer. Et de l'autre
il y a une carrière qui décolle. Alors à quel moment exactement, Eric se dit
qu'il a tort, ou qu'il commet une connerie. Si la morale même vient toquer à la
porte de sa conscience il peut juste répondre : je suis Eric Schneiderman
procureur de New York. Qu'est ce qui peut bien m'arriver ? A ce stade-là, le
cerveau à déjà fait le travail nécessaire pour justifier l'injustifiable,
distordant la réalité pour que son hôte puisse vivre sans souffrance. Et donc
rebelote, basculant entre la peur et le plaisir, foudroyé de décharges
d’adrénalines, quand allait il arrêter si ces victimes n'avait pas eu le
courage de se manifester ? Maintenant, j'imagine qu'il est descendu de sa
stratosphère e qu'au moins, au moins, il se remet un petit peu en question.
Maintenant si son cerveau lui raconte des conneries et qu'il décide de les
croire, eh bien, rien ne changera.
Bref, c'est une fiction je le
rappelle. Sur ce, je vous dis
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Porte vous bien !!!!
PS : je posterai dès que
j'aurai internet.
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