- Tu es en retard – annonça la mère de Raèl,
Dalanda Eiling.
Elle commençait à avoir des filets de cheveux blancs dans ses cheveux noirs, une marque de la quarantaine prononcée. Elle portait un chemisier
vert à manches longues, cachant son bras droit bionique qui, pourtant, avait l’apparence
d’un bras normal. A moins d’y prêter réellement attention, il était impossible
de faire la différence. Il s’agissait d’une pièce de technologie qui avait sa
place au musée de l’avancement humain, et pourtant, elle ne le montrait
pratiquement jamais, même à la maison, et elle n’en parlait pas.
Lorsque Raèl avait demandé à son père pourquoi elle cachait
son bras, ce dernier avait également gardé le silence en laissant échapper une
certaine gêne, un certain malaise. Quelque chose de grave avait dû arriver et
ils préféraient se taire sur le sujet …
Eiling, se tourna à peine pour accueillir Raèl. Son visage,
parcouru de petites rides, restait froid et n’exprimait que de la frustration.
A chaque fois qu’elle venait à l’hôpital, elle était comme ça : irritable,
distante… et ces derniers temps cette humeur l’accompagnait même à la maison rendant
l’atmosphère étouffante.
C’était l’une des raisons pour lesquelles Raèl passait le
plus clair de son temps dehors, soit en cours, soit parcourant les toits de la
ville pour passer le temps. Etant insomniaque, rester dans son lit était
inutile. Et puis, entendre sa mère pleurer dans son lit était un poids qu’il ne
savait comment porter. Les relations humaines étaient compliquées.... Chaque
matin, elle sortait avec le cœur rempli de chagrin et de colère. Toutes ses
pensées étaient envahies par son aîné, Davy.
Son père lui avait dit, qu’autrefois elle était différente.
Mais quelque chose s’était passé, elle avait essayé de comprendre des personnes
qui ne le méritait pas, elle avait « plongé » là où il ne fallait
pas, et en retour elle a perdu sa bonne humeur et sa chaleur. De plus, la
frustration de ne pas trouver des remèdes malgré tous ses efforts, malgré
toutes ses expéditions en quêtes de mythes, pesait lourdement sur sa
conscience.
- Je suis quand même venu – répondit Raèl en se
mettant à côté de sa mère qui lui atteignait la poitrine. La différence de taille
était telle qu’il n’était pas évident de penser à un lien de parenté.
- Hmpf ! Continuez docteur – dit elle
- Eh bien, comme je vous disais nous avons préparé
des nouvelles molécules d’anti douleur qui ont fonctionné comme un charme,
pendant trois jours. Malheureusement son organisme s’habitue de plus en plus
vite et là encore, nous ignorons pourquoi.
- Seigneur… Pourquoi est ce que son corps nous combat
ainsi ? C’est ridicule – dit-elle en se prenant le visage dans la main. Il
était clair que la nouvelle la perturbait et elle luttait pour garder son
stoïcisme – Pour la nouvelle formule que je vous ai fournie, quand est ce qu’elle
sera prête ?
- Euh, dès que nous comprendrons comment la
reproduire. Nous n’avons jamais rien vu de tel, et avec la technologie que nous
avons aujourd’hui c’est presque de la magie. Je ne sais pas où vous avez trouvé
ce schéma de liaisons moléculaires, mais… Mais nous travaillons activement à la
fabrication - ajouta le docteur en
sentant le regard d’Eiling lui vriller le crâne. Après tout ce qu’elle avait
subit pour mettre la main dessus, il ne manquerait que ça que la formule soit
inutilisable.
- Combien de temps ?
- Trois… Quatre mois. Oui, dans quatre mois, nous pourrons
commencer les premiers essais sur les animaux – répondit précipitamment Zavatta.
- Ce n’est pas ce que je demande. Dans combien de
temps il pourra en bénéficier ?
- Je suis désolé, mais pas avant trois ans
malheureusement.
- Trois ans ?! FAITES PLUS VITE que ça !
– dit elle en se calmant au cours de son échappée de colère, attirant des
attentions indésirables.
- Nous ne pouvons pas accélérer davantage. Si
jamais les tests ne sont pas faits correctement, madame Eiling, c’est votre
fils qui va en pâtir – expliqua le docteur en prenant des gants. Il pouvait
comprendre ce qu’elle éprouvait mais sa requête était juste irréalisable.
- Et vous pensez qu’il va pouvoir tenir trois ans ?
– demanda Raèl ce qui lui valut un regard en coin de sa mère.
- Eh bien, jusqu’à preuves du contraire votre
frère apparait comme immortel. Maintenant ce n’est pas un genre d’immortalité
souhaitable, mais…
- On a compris – le coupa Eiling – On peut le voir
maintenant ?
- Oui, bien sûr. Suivez-moi – dit Zavatta en les
conduisant sur la droite du hall, le long d’un chemin qu’ils connaissaient déjà
par cœur.
Blabla de l’auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous êtes prêts
à mordre dans la vie de vos dents Colgate XD ET que vos rêves sont à portée de
mains. C’est tout le pire que je peux vous souhaiter ;)
Texte time !
Bon bous l’aurez compris, l’histoire du chat de Louisville
et de Séforah se passe dans le futur. Plusieurs années après Meliacor. J’ai
hésité à le faire en me disant que, du coup à quoi bon raconter Meliacor si on
sait que l’artefact ne sera pas le bon ? Et les autres histoires aussi. Et
puis je me susi dit, il y a d’autres enjeux. Meliacor à mit les pierres pour la
guerre entrepreneuriale entre les Nokuza et Eiling et ce n’est que le début. C’est
la raison pour laquelle on redécouvre une Eiling différente qui en a bavé, et
un Cid qui sera aussi différent. Déjà il est père… Et je me rappelle vous avoir
dit qu’il n’y aura pas de romance entre ses deux personnages, et je tiens
encore à le confirmer. Mais comment c’est possible ? Tu viens de dire que
Mavh-Raèl Eiling (oui, je sais que c’est un nom à coucher dehors, mais j’aime
bien Mavh-Raèl) est leur fils. Bah déjà il n’y a pas forcément besoin de
romance pou ça XD Mais plus sérieusement, continuez à lire et tout sera claire
(j’espère) ;)
Donc, à partir de demain on va découvrir Davy Eiling (il
faudrait que je vérifie si je lui ai donné un nom dans Meliacor…)
Si vous avez des questions, des suggestions, etc… N’hésitez
pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepagepageparjour@hotmail.com
ou ici facebook.com/unepageparjour
Alors, j’ai écouté, euh regardé cette vidéo que j’ai trouvé intéressante.
La raison de cet intérêt n’est pas uniquement due au fait
que le monsieur va un peu dans mon sens sur ma vision de l’avenir, mais qu’il
parle aussi d’expérience. J’explique, vu que la vidéo est en anglais et que
tout le monde ne va pas forcément comprendre.
Le conférencier s’appelle monsieur Eric Berridge. Qui est ce ?
Eh bien c’est le directeur général de bluewolf, une compagnie de consulting en
technologie qui a été rachetée par IBM. Le monsieur sait de quoi il parle quoi.
Et donc, monsieur Berridge raconte qu’à un moment donné ils
ont été confrontés à un problème de taille. Ils avaient en face d’eux un client
qu’ils ne savaient pas comment aborder, toutes les propositions de service
étaient rejetées parce qu’elles ne correspondaient pas à ses attentes et le
client en question voulait les renvoyer. Alors, pour décompresser, monsieur
Berridge et son équipe se sont rendu dans un bar pour, probablement, noyer les
soucis dans un petit verre d’alcool.
Là ils discutent avec le barman : Jeff, qui leur
remonte le moral et leur dit, et si j’essayais de trouver la solution à votre
problème ?
Le lendemain, selon les dires de monsieur Berridge, ne
trouvant pas d’autres solutions, il se dit et pourquoi pas. Et si on envoyait
Jeff ? Après tout, on sera viré de toute façon. Et surprise, Jeff à réussi
là où tous les programmeurs ont échoué et il a réussi à expliquer au client pourquoi
il avait besoin des services de Bluewolf et ce d’humain à humain.
Ce que monsieur Berridge a essayé d’expliquer par-là, c’est
que l’instruction actuelle focalisée sur les sciences et la technologie n’est
pas forcément la bonne éducation. La formation en science à ses atouts, mais
les sciences sociales, l’art, et toutes les autres disciplines qu’on regarde d’un
œil moqueur ont leur place partout parce qu’ils apprennent à converser, à comprendre
non à l’aide de chiffres mais en terme humain. C’est d’ailleurs un reproche que
je fais à l’économie qui se dit une science sociale mais on y apprend la
manipulation et non l’humanité. Bref…
Selon monsieur Berridge, le futur ne sera pas forcément
rempli de programmeurs. L’IA et les programmes complexes vont s’occuper du
codage et des tâches délicates, peut-être même de la chirurgie. Et il y a plus
de chances, que les boulots de demain, dans un monde mécaniste, soient en
demande d’humains avec un sens prononcé de l’humanisme et disposant d’une bonne
créativité (ça fait beaucoup de demande ça …)
Et quelque part c’est rassurant. Peu importe l’ère on aura
besoin d’artistes, chanteurs, poètes, romanciers, clowns, coachs, motivateurs,
etc… Et quelque part j’y crois. Il est vrai que le bassin d’emploi va
radicalement changer… prenons un exemple. Prenons un chauffeur de taxi.
Les voitures autonomes arrivent sur le marché, alors disons
que dans 10, 5 ans, les voitures peuvent se piloter toutes seules correctement.
Ce qui va faire grimper leur prix, surtout que les politiques écologiques vont
probablement faire baisser la demande parce qu’il y aura d’autres moyens de
locomotions. Par exemple en ce moment, plusieurs villes sont en train de penser
à mettre au point des transports publiques gratuits… taxi, revenons au taxi.
Le taxi, sera présent. Le chauffeur de taxi, si ont réfléchi
uniquement en terme purement pécunier, le chauffeur de taxi disparait. Il n’a
aucune utilité à part être une charge. Tu commandes le taxi, tu rentres, il te
conduit, tu payes, finit. Il peut même une avoir une petite IA pour faire la
conversation, où du wi-fi gratuit ou je ne sais quoi.
Alors on peut penser que le chauffeur de taxi à un sombre
avenir derrière lui, et sera un métier disparu. Pourtant, ce qu’on va demander
au chauffeur de taxi futur, ce n’est pas de conduire une voiture en prenant les
chemins les plus longs possibles, mais ce sera un boulot plus proche du psychanalyste
en tenant des conversations qu’une machine ne pourra pas faire, et ce sera
probablement sur demande. Il y aura une transformation du métier dans le sens
ou ce sera un métier complètement différent plus axé sur les compétences
sociales que les facultés de conduite. A moins que je e trompe complètement XD
Vous en pensez quoi ? Ah on peut même imaginer des taxis comme de petits
bureaux pour x ou y services en one shot, en temps court comme, euh qu’est ce
qu’il peut y avoir ? AH oui. Disons que vous avez un rendez-vous important
mais vous ne vous sentez pas au top. Sur le chemin, vous commandez un taxi avec
un motivateur qui vous prépare mentalement sur le trajet et hop vous sortez
avec la gnac, euh la patate. Un truc comme ça XD
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss
et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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