mercredi 23 mai 2018

Séforah à tout prix, page 37


-  Tu es en retard – annonça la mère de Raèl, Dalanda Eiling.
    Elle commençait à avoir des filets de cheveux blancs dans ses cheveux noirs, une marque de la quarantaine prononcée. Elle portait un chemisier vert à manches longues, cachant son bras droit bionique qui, pourtant, avait l’apparence d’un bras normal. A moins d’y prêter réellement attention, il était impossible de faire la différence. Il s’agissait d’une pièce de technologie qui avait sa place au musée de l’avancement humain, et pourtant, elle ne le montrait pratiquement jamais, même à la maison, et elle n’en parlait pas.

Lorsque Raèl avait demandé à son père pourquoi elle cachait son bras, ce dernier avait également gardé le silence en laissant échapper une certaine gêne, un certain malaise. Quelque chose de grave avait dû arriver et ils préféraient se taire sur le sujet …
Eiling, se tourna à peine pour accueillir Raèl. Son visage, parcouru de petites rides, restait froid et n’exprimait que de la frustration. A chaque fois qu’elle venait à l’hôpital, elle était comme ça : irritable, distante… et ces derniers temps cette humeur l’accompagnait même à la maison rendant l’atmosphère étouffante.
C’était l’une des raisons pour lesquelles Raèl passait le plus clair de son temps dehors, soit en cours, soit parcourant les toits de la ville pour passer le temps. Etant insomniaque, rester dans son lit était inutile. Et puis, entendre sa mère pleurer dans son lit était un poids qu’il ne savait comment porter. Les relations humaines étaient compliquées.... Chaque matin, elle sortait avec le cœur rempli de chagrin et de colère. Toutes ses pensées étaient envahies par son aîné, Davy.

Son père lui avait dit, qu’autrefois elle était différente. Mais quelque chose s’était passé, elle avait essayé de comprendre des personnes qui ne le méritait pas, elle avait « plongé » là où il ne fallait pas, et en retour elle a perdu sa bonne humeur et sa chaleur. De plus, la frustration de ne pas trouver des remèdes malgré tous ses efforts, malgré toutes ses expéditions en quêtes de mythes, pesait lourdement sur sa conscience.
-   Je suis quand même venu – répondit Raèl en se mettant à côté de sa mère qui lui atteignait la poitrine. La différence de taille était telle qu’il n’était pas évident de penser à un lien de parenté.
-   Hmpf ! Continuez docteur – dit elle
-   Eh bien, comme je vous disais nous avons préparé des nouvelles molécules d’anti douleur qui ont fonctionné comme un charme, pendant trois jours. Malheureusement son organisme s’habitue de plus en plus vite et là encore, nous ignorons pourquoi.
-   Seigneur… Pourquoi est ce que son corps nous combat ainsi ? C’est ridicule – dit-elle en se prenant le visage dans la main. Il était clair que la nouvelle la perturbait et elle luttait pour garder son stoïcisme – Pour la nouvelle formule que je vous ai fournie, quand est ce qu’elle sera prête ?
-   Euh, dès que nous comprendrons comment la reproduire. Nous n’avons jamais rien vu de tel, et avec la technologie que nous avons aujourd’hui c’est presque de la magie. Je ne sais pas où vous avez trouvé ce schéma de liaisons moléculaires, mais… Mais nous travaillons activement à la fabrication -  ajouta le docteur en sentant le regard d’Eiling lui vriller le crâne. Après tout ce qu’elle avait subit pour mettre la main dessus, il ne manquerait que ça que la formule soit inutilisable.
-   Combien de temps ?
-   Trois… Quatre mois. Oui, dans quatre mois, nous pourrons commencer les premiers essais sur les animaux – répondit précipitamment Zavatta.
-   Ce n’est pas ce que je demande. Dans combien de temps il pourra en bénéficier ?
-   Je suis désolé, mais pas avant trois ans malheureusement.

-   Trois ans ?! FAITES PLUS VITE que ça ! – dit elle en se calmant au cours de son échappée de colère, attirant des attentions indésirables.
-   Nous ne pouvons pas accélérer davantage. Si jamais les tests ne sont pas faits correctement, madame Eiling, c’est votre fils qui va en pâtir – expliqua le docteur en prenant des gants. Il pouvait comprendre ce qu’elle éprouvait mais sa requête était juste irréalisable.
-   Et vous pensez qu’il va pouvoir tenir trois ans ? – demanda Raèl ce qui lui valut un regard en coin de sa mère.
-   Eh bien, jusqu’à preuves du contraire votre frère apparait comme immortel. Maintenant ce n’est pas un genre d’immortalité souhaitable, mais…
-   On a compris – le coupa Eiling – On peut le voir maintenant ? 
-   Oui, bien sûr. Suivez-moi – dit Zavatta en les conduisant sur la droite du hall, le long d’un chemin qu’ils connaissaient déjà par cœur.



Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous êtes prêts à mordre dans la vie de vos dents Colgate XD ET que vos rêves sont à portée de mains. C’est tout le pire que je peux vous souhaiter ;)

Texte time !

Bon bous l’aurez compris, l’histoire du chat de Louisville et de Séforah se passe dans le futur. Plusieurs années après Meliacor. J’ai hésité à le faire en me disant que, du coup à quoi bon raconter Meliacor si on sait que l’artefact ne sera pas le bon ? Et les autres histoires aussi. Et puis je me susi dit, il y a d’autres enjeux. Meliacor à mit les pierres pour la guerre entrepreneuriale entre les Nokuza et Eiling et ce n’est que le début. C’est la raison pour laquelle on redécouvre une Eiling différente qui en a bavé, et un Cid qui sera aussi différent. Déjà il est père… Et je me rappelle vous avoir dit qu’il n’y aura pas de romance entre ses deux personnages, et je tiens encore à le confirmer. Mais comment c’est possible ? Tu viens de dire que Mavh-Raèl Eiling (oui, je sais que c’est un nom à coucher dehors, mais j’aime bien Mavh-Raèl) est leur fils. Bah déjà il n’y a pas forcément besoin de romance pou ça XD Mais plus sérieusement, continuez à lire et tout sera claire (j’espère) ;)
Donc, à partir de demain on va découvrir Davy Eiling (il faudrait que je vérifie si je lui ai donné un nom dans Meliacor…)

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepagepageparjour@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour

Alors, j’ai écouté, euh regardé cette vidéo que j’ai trouvé intéressante.
La raison de cet intérêt n’est pas uniquement due au fait que le monsieur va un peu dans mon sens sur ma vision de l’avenir, mais qu’il parle aussi d’expérience. J’explique, vu que la vidéo est en anglais et que tout le monde ne va pas forcément comprendre.

Le conférencier s’appelle monsieur Eric Berridge. Qui est ce ? Eh bien c’est le directeur général de bluewolf, une compagnie de consulting en technologie qui a été rachetée par IBM. Le monsieur sait de quoi il parle quoi.
Et donc, monsieur Berridge raconte qu’à un moment donné ils ont été confrontés à un problème de taille. Ils avaient en face d’eux un client qu’ils ne savaient pas comment aborder, toutes les propositions de service étaient rejetées parce qu’elles ne correspondaient pas à ses attentes et le client en question voulait les renvoyer. Alors, pour décompresser, monsieur Berridge et son équipe se sont rendu dans un bar pour, probablement, noyer les soucis dans un petit verre d’alcool.
Là ils discutent avec le barman : Jeff, qui leur remonte le moral et leur dit, et si j’essayais de trouver la solution à votre problème ?
Le lendemain, selon les dires de monsieur Berridge, ne trouvant pas d’autres solutions, il se dit et pourquoi pas. Et si on envoyait Jeff ? Après tout, on sera viré de toute façon. Et surprise, Jeff à réussi là où tous les programmeurs ont échoué et il a réussi à expliquer au client pourquoi il avait besoin des services de Bluewolf et ce d’humain à humain.  

Ce que monsieur Berridge a essayé d’expliquer par-là, c’est que l’instruction actuelle focalisée sur les sciences et la technologie n’est pas forcément la bonne éducation. La formation en science à ses atouts, mais les sciences sociales, l’art, et toutes les autres disciplines qu’on regarde d’un œil moqueur ont leur place partout parce qu’ils apprennent à converser, à comprendre non à l’aide de chiffres mais en terme humain. C’est d’ailleurs un reproche que je fais à l’économie qui se dit une science sociale mais on y apprend la manipulation et non l’humanité. Bref…
Selon monsieur Berridge, le futur ne sera pas forcément rempli de programmeurs. L’IA et les programmes complexes vont s’occuper du codage et des tâches délicates, peut-être même de la chirurgie. Et il y a plus de chances, que les boulots de demain, dans un monde mécaniste, soient en demande d’humains avec un sens prononcé de l’humanisme et disposant d’une bonne créativité (ça fait beaucoup de demande ça …)

Et quelque part c’est rassurant. Peu importe l’ère on aura besoin d’artistes, chanteurs, poètes, romanciers, clowns, coachs, motivateurs, etc… Et quelque part j’y crois. Il est vrai que le bassin d’emploi va radicalement changer… prenons un exemple. Prenons un chauffeur de taxi.

Les voitures autonomes arrivent sur le marché, alors disons que dans 10, 5 ans, les voitures peuvent se piloter toutes seules correctement. Ce qui va faire grimper leur prix, surtout que les politiques écologiques vont probablement faire baisser la demande parce qu’il y aura d’autres moyens de locomotions. Par exemple en ce moment, plusieurs villes sont en train de penser à mettre au point des transports publiques gratuits… taxi, revenons au taxi.

Le taxi, sera présent. Le chauffeur de taxi, si ont réfléchi uniquement en terme purement pécunier, le chauffeur de taxi disparait. Il n’a aucune utilité à part être une charge. Tu commandes le taxi, tu rentres, il te conduit, tu payes, finit. Il peut même une avoir une petite IA pour faire la conversation, où du wi-fi gratuit ou je ne sais quoi.

Alors on peut penser que le chauffeur de taxi à un sombre avenir derrière lui, et sera un métier disparu. Pourtant, ce qu’on va demander au chauffeur de taxi futur, ce n’est pas de conduire une voiture en prenant les chemins les plus longs possibles, mais ce sera un boulot plus proche du psychanalyste en tenant des conversations qu’une machine ne pourra pas faire, et ce sera probablement sur demande. Il y aura une transformation du métier dans le sens ou ce sera un métier complètement différent plus axé sur les compétences sociales que les facultés de conduite. A moins que je e trompe complètement XD Vous en pensez quoi ? Ah on peut même imaginer des taxis comme de petits bureaux pour x ou y services en one shot, en temps court comme, euh qu’est ce qu’il peut y avoir ? AH oui. Disons que vous avez un rendez-vous important mais vous ne vous sentez pas au top. Sur le chemin, vous commandez un taxi avec un motivateur qui vous prépare mentalement sur le trajet et hop vous sortez avec la gnac, euh la patate. Un truc comme ça XD

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

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