L'émotion était une forme d'énergie "grasse". Une
énergie que l'humain avait du mal à digérer et assimiler, c'est pourquoi, dans
un réflexe primaire il cherchait à la libérer, à la transférer soit à travers
un poing dans la tronche et idéalement pas dans le sien. Soit à travers des
mots dans la tronche, de préférence blessants et aiguisés comme des
rasoirs.
Il fallait faire des efforts
pour contenir cette énergie, et l'être humain était bien trop fainéant pour le
faire. C'était la triste réalité du monde selon Fred, et la technologie qu'il
voyait tous les jours ne faisait que renforcer son opinion.
Arrivés au sixième, le groupe
tourna à gauche en direction de la porte sous l'enseigne bleue FREDeX, dessinée
en lettres jaunes. La porte était non seulement renforcée mais également
isolées par une grille. Un souci de sécurité qui pouvait peut-être paraître
paranoïaque en présence de toutes les mesures de protection déployées par le
port. Cependant, ces dernières étaient orientées vers le contenu des véhicules
de transport et non vers le contenu des bureaux. De plus, un simple défaut
rendait toute cette technologie similaire à de la poudre aux yeux : le défaut
humain. Les militaires étaient corruptibles, les douaniers étaient
corruptibles, les autorités étaient corruptibles. Si ce n'était pas le cas,
Fred n'aurait d'autres choix que de mener un commerce honnête.
Bien sûr, ce nombre de
mauvaises graines ne dépassait pas les 15% de l'ensemble du personnel.
Cependant cette statistique était bien plus que suffisante pour le business. Ce
n'était pas le nombre qui primait mais le poste ciblé. Et cerise sur le gâteau,
l'appauvrissement du port faisait grimper la statistique un petit peu plus
chaque jour. L’honnêteté avait cela d'humain, qu'elle ne pouvait survivre le
ventre vide.
La présence de barreaux et
moyens de protection privés n'avait rien de superflu. Bien au contraire... Mais
que voler ici ? Il n'y avait ni caisse, ni monnaie, ni bien précieux... Il
était plus rentable de piquer dans les conteneurs, ou dans les entrepôts de
distribution, que de se fatiguer à forcer l'entrée d'une petite agence.
Eh bien, ces dernières
n'étaient pas démunies de valeur. L'historique des contrats, les données et
notes clients, les bilans... autant de trésors numériques qui s’échangeaient
très bien sur le marché. Les professionnels du vol n'étaient plus des voleurs
de biens physiques, mais des maîtres de l'espionnage numérique. La plupart des
serveurs conservant ces informations étant déconnectés du Veeb, il était
nécessaire de piquer à la source, d'où la nécessité de grillages et autres
mesures.
Une fois que Fred fut à
quelques pas de la porte, L'IV procéda au scan de quelques données biométriques
comme les battements de cœur, la physionomie et la taille. Une fois les données
approuvées, la grille se déverrouilla. Il suffit ensuite à Fred de poser la
main sur la poignée de la porte, et celle-ci procéda à la reconnaissance des
empreintes digitales avant de s'ouvrir (est-ce que c'est stupide de ne pas
conserver le système biométrique pour la porte ? Après tout qui a besoin de
poignées dans le futur. Eh bien, c'est une question de moyens je pense. L'IV,
n'est pas une IA, elle n'est pas capable de s'autogérer, du coup il faut payer
quelqu'un pour qu'il fasse les réglages nécessaires et qu'il fasse le suivi,
etc... La porte à poignée de reconnaissance est dans le bas de gamme, facile à
remplacer et avec un minimum de protection).
Les lumières s'allumèrent
dévoilant un petit couloir de quelques pas, décoré d'un pot de plante plastique
mais qui maintenait l’illusion même au touché. Ensuite, venait la pièce
d'attente équipée de deux divans de trois places et six fauteuils, moyennement
confortables. Mais le plus important était la borne intelligente, avatar de
l'IV (elle possède une apparence visible uniquement en réalité augmentée ou
dans l'application FREDeX), jouant à la secrétaire en distribuant les
coupons de rendez-vous et en répondant aux questions des clients. Fred ne
voyait pas l'utilité d'embaucher un humain pour le job, moins il y avait de
monde et moins il y avait de potentiel de fuites. S'il fallait il était prêt à
jouer le rôle, le plus important était de maintenir la bulle d'ignorance à
l'intérieur de son agence.
Au plafond, il y avait trois
plages de verre noir, servant à projeter des images holographiques
informationnelles comme le numéro de la file, ou le bureau libre...
En face, de cette pièce il y
avait les toilettes et à droite se situaient les bureaux actuellement vides,
équipés d'Holo tables de travail à la surface de granit. De vieux modèles, mais
ils étaient plus que suffisants pour le travail demandé. Ainsi qu'une borne à
eau.
Et en continuant droit devant,
il y avait le bureau de Fred vers lequel les deux hommes se dirigeaient
actuellement.
Une fois à l'intérieur Tonio
s'assit sur le fauteuil d'en face et attendit que Fred prenne place derrière
son poste de travail. Là, l'impression qu'il dégageait changea en celle d'un
entrepreneur qui n'était pas d'humeur à plaisanter et qui était prêt à parler
business. Il sorti son téléphone qu'il déplia sur la table, puis sélectionna
une fonction particulière avant de dire
- Nous avons quelques minutes
devant nous, on peut parler en toute tranquillité.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs !
Bonne journée, je sais je suis à la bourre, mais super journée à vous !!!
Texte time !
Fiou... J'ai beaucoup hésité
ici. Je voulais tout effacer parce que je me dis que ce sont des informations
inutiles. Vous en pensez quoi ? Ça va ou c'est du « meublage » pourri
?
N'hésitez pas à me le dire soit
en laissant un commentaire ou en m’écrivant ici: unepageparjour@hotmail.com ou
ici: facebook.com@hotmail.com
Alors veuillez m'excuser du
fait d'avoir pris autant de temps pour écrire une page dont je doute de
l'utilité narrative... enfin si, c'est de la description mais j'ai l'impression
d'en avoir trop fait. Bref, je verrai et n'hésitez pas à partager vos avis
c'est plus important pour moi que vous ne le pensez ;)
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!!
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