jeudi 10 mai 2018

Séforah à tout prix, page 24

Au bout d'une vingtaine de minutes, la camionnette arriva devant l'entrée du port de Bell'Ayr, celle réservée aux ouvriers, journaliers et contractants. Elle était placée à proximité d'un portail ouvert dès quatre heures du matin, destiné aux va et vient incessant de camionnettes et camions de livraison dont certains étaient complètement automatisés. 

Pour passer le portail sans alerter les autorités portuaires, il fallait non seulement disposer d'un badge d'accès impossible à dupliquer. Ce badge comportait des informations cryptées dont des données biométriques comparée par l'IV à celles stockées dans les bases de données du personnel privé ou publique. Si ces informations n'étaient pas identiques alors une équipe des forces maritimes de Kolea (les scoobadoos) débarque pour interception et interrogation. 

Pour les véhicules automatisés réalisant les livraisons elles doivent avoir un print crypté détaillant le maximum de détails comme : le contenu, le trajet, l'entreprise possédant le véhicule, etc... Les informations sont comparées et étudiées en temps réel, et bien évidemment doivent correspondre au planning transmis par les transporteurs.

A cet effet, des pylônes étaient placés tout le long du port dont la seule fonction était de scanner en permanence les véhicules circulant sans arrêt. Néanmoins la technologie n'était pas l'unique outil de contrôle. Il y avait également des patrouilles réalisées au hasard par Scoobadoos, et leurs chiens à l'odorat renforcé. 

Une fois que la borne de sécurité reconnu le badge de Frédéric Lopez, patron de FREDEX-Panaméra transport. Les "dents" s'abaissèrent pour laisser entrer la camionnette dans la ville à l'intérieur de la ville. Le port de Bell'Ayr était gigantesque et comportait onze zones de débarquement divisées par types de marchandises: Les terminaux de Lohmu et Patankin étaient réservées à la nourriture; les terminaux de Makina, Samoa, Sasem, et Urugua étaient spécialement réservés aux containers; les terminaux de Tanpytapi et Oppalii  sont réservés au vrac liquide (gaz liquéfié, huiles, hydrogène carboné, etc...) ; les terminaux d'Espino et Bardu sont réservés au vrac sec/solide (matériaux ferreux et non ferreux, aguamarine, farine, etc...); le terminal de Tétélé et la zone de Botlek sont réservés à ce qui est communément appelé: le divers. 

Ce port était si grand qu'il a dû être complètement transformé au fil du temps, avalant toute la côte. Plus de 6 milliards de mettre cubes de sable et de terre ont dû être pompés pour agrandir le port, à l'époque où il avait encore le rôle de pierre angulaire du commerce intra-planétaire de Koléa. Et c'est sans doute à cause de cette taille que le contraste est plus facile à voir. Il y a quelques années de celà, à cette heure de la journée, les mégatonners occupaient déjà tous les espaces débarqués de leurs marchandises.

La camionnette roula le long de la voie principale, en direction du sud-est. Une série de bâtiments rectangulaires, se tenaient là et appartenaient aux différentes entreprises de fret autorisées à exercer. Le plus grand bâtiment appartenait à Billy Ray, un véritable géant de l'industrie qui avait même l'autorisation d'avoir des héliporteurs. En général le ciel au-dessus du port était une zone protégée et pour le transport soit on utilisait les trains ou les camions. La raison était simplement qu'un trafic aérien intense rendait la sécurité plus difficile.

Au bout de quelques minutes, Fred et Tonio arrivèrent sur place. La camionnette se gara sur le parking partagé, éloigné des cinq bâtiments prestigieux de la concurrence, et près d'un immeuble de... moindre fougue décorative. Il était vieux et également partagé par six autres petites compagnies.
- Ce n'est pas trop tôt - fit Tonio en sortant de la camionnette. Il commença par s'étirer montrant les innombrables tatouages marqués sur son corps. Il en portait partout sauf sur le visage et tous avaient un thème religieux. Ensuite il sorti un paquet de cigarettes de sa poche, claqua des doigts puis alluma la clope du pouce chauffé à blanc, sous le regard désapprouvant de Fred - Ne t'inquiète pas, je surveille - rassura Tonio
- Si tu le dis - répondit Lopez - Tu viens ? 
- Une seconde - fit Tonio en prenant une bouffée qui consuma toute la cigarette - Fiou, je ne comprends toujours pas ce que les gens trouvent à cette drogue - dit-il en écrasant ensuite le mégo par terre, transformant ce dernier en pâte.
- Chacun son addiction - répondit Fred. 





Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, que vous n'avez de maladies qui se frayent un chemin dans votre organisme ! Salutations bizarres pour commencer la journée XD

Texte time !

Ok, je peux comprendre si vous me dites qu'il y a beaucoup d'infos. Je commence à dessiner le port, enfin j'ai fini le croquis. Je me suis inspiré du port de Rotterdam et je partagerai la photo, probablement demain. Le temps de retravailler le dessin.

A part ça, je ne vois pas trop ce qui peut poser problème. Mais si vous avez des questions, des suggestions, si il y a assez ou peu ou trop d’informations, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour

Du coups, vu que j'ai eu besoin de dessiner le port et tout. Je n'ai pas eu le temps de regarder un sujet de conversation. Désolé, mais si vous désirez parler de quelque chose, alors n'hésitez pas à me contacter. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!!




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