Au bout d'une vingtaine de minutes, la camionnette arriva devant
l'entrée du port de Bell'Ayr, celle réservée aux ouvriers, journaliers et
contractants. Elle était placée à proximité d'un portail ouvert dès quatre
heures du matin, destiné aux va et vient incessant de camionnettes et camions
de livraison dont certains étaient complètement automatisés.
Pour passer le portail sans
alerter les autorités portuaires, il fallait non seulement disposer d'un badge
d'accès impossible à dupliquer. Ce badge comportait des informations
cryptées dont des données biométriques comparée par l'IV à celles stockées dans
les bases de données du personnel privé ou publique. Si ces informations
n'étaient pas identiques alors une équipe des forces maritimes de Kolea (les
scoobadoos) débarque pour interception et interrogation.
Pour les véhicules automatisés
réalisant les livraisons elles doivent avoir un print crypté détaillant le
maximum de détails comme : le contenu, le trajet, l'entreprise possédant le
véhicule, etc... Les informations sont comparées et étudiées en temps réel, et
bien évidemment doivent correspondre au planning transmis par les
transporteurs.
A cet effet, des pylônes
étaient placés tout le long du port dont la seule fonction était de scanner en
permanence les véhicules circulant sans arrêt. Néanmoins la technologie n'était
pas l'unique outil de contrôle. Il y avait également des patrouilles réalisées
au hasard par Scoobadoos, et leurs chiens à l'odorat renforcé.
Une fois que la borne de
sécurité reconnu le badge de Frédéric Lopez, patron de FREDEX-Panaméra
transport. Les "dents" s'abaissèrent pour laisser entrer la
camionnette dans la ville à l'intérieur de la ville. Le port de Bell'Ayr était
gigantesque et comportait onze zones de débarquement divisées par types de
marchandises: Les terminaux de Lohmu et Patankin étaient réservées à la
nourriture; les terminaux de Makina, Samoa, Sasem, et Urugua étaient
spécialement réservés aux containers; les terminaux de Tanpytapi et
Oppalii sont réservés au vrac liquide (gaz liquéfié, huiles, hydrogène
carboné, etc...) ; les terminaux d'Espino et Bardu sont réservés au vrac
sec/solide (matériaux ferreux et non ferreux, aguamarine, farine, etc...); le
terminal de Tétélé et la zone de Botlek sont réservés à ce qui est communément
appelé: le divers.
Ce port était si grand qu'il a dû
être complètement transformé au fil du temps, avalant toute la côte. Plus de 6
milliards de mettre cubes de sable et de terre ont dû être pompés pour agrandir
le port, à l'époque où il avait encore le rôle de pierre angulaire du commerce
intra-planétaire de Koléa. Et c'est sans doute à cause de cette taille que le
contraste est plus facile à voir. Il y a quelques années de celà, à cette heure
de la journée, les mégatonners occupaient déjà tous les espaces débarqués de
leurs marchandises.
La camionnette roula le long de
la voie principale, en direction du sud-est. Une série de bâtiments
rectangulaires, se tenaient là et appartenaient aux différentes entreprises de
fret autorisées à exercer. Le plus grand bâtiment appartenait à Billy Ray, un
véritable géant de l'industrie qui avait même l'autorisation d'avoir des
héliporteurs. En général le ciel au-dessus du port était une zone protégée et
pour le transport soit on utilisait les trains ou les camions. La raison était
simplement qu'un trafic aérien intense rendait la sécurité plus difficile.
Au bout de quelques minutes,
Fred et Tonio arrivèrent sur place. La camionnette se gara sur le parking partagé,
éloigné des cinq bâtiments prestigieux de la concurrence, et près d'un immeuble
de... moindre fougue décorative. Il était vieux et également partagé par six
autres petites compagnies.
- Ce n'est pas trop tôt - fit
Tonio en sortant de la camionnette. Il commença par s'étirer montrant les
innombrables tatouages marqués sur son corps. Il en portait partout sauf sur le
visage et tous avaient un thème religieux. Ensuite il sorti un paquet de
cigarettes de sa poche, claqua des doigts puis alluma la clope du pouce chauffé
à blanc, sous le regard désapprouvant de Fred - Ne t'inquiète pas, je surveille
- rassura Tonio
- Si tu le dis - répondit Lopez
- Tu viens ?
- Une seconde - fit Tonio en
prenant une bouffée qui consuma toute la cigarette - Fiou, je ne comprends
toujours pas ce que les gens trouvent à cette drogue - dit-il en écrasant
ensuite le mégo par terre, transformant ce dernier en pâte.
- Chacun son addiction -
répondit Fred.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs !
J'espère que vous allez bien, que vous n'avez de maladies qui se frayent un
chemin dans votre organisme ! Salutations bizarres pour commencer la journée XD
Texte time !
Ok, je peux comprendre si vous
me dites qu'il y a beaucoup d'infos. Je commence à dessiner le port, enfin j'ai
fini le croquis. Je me suis inspiré du port de Rotterdam et je partagerai la
photo, probablement demain. Le temps de retravailler le dessin.
A part ça, je ne vois pas trop
ce qui peut poser problème. Mais si vous avez des questions, des suggestions, si il y a assez ou peu ou trop d’informations, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com ou
ici facebook.com/unepageparjour
Du coups, vu que j'ai eu besoin
de dessiner le port et tout. Je n'ai pas eu le temps de regarder un sujet de
conversation. Désolé, mais si vous désirez parler de quelque chose, alors
n'hésitez pas à me contacter.
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!!
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