vendredi 11 mai 2018

Séforah à tout prix, page 25

Les deux hommes se dirigèrent vers le bâtiment vieillot, comparé aux autres situés no loin. Ces derniers étaient plus des échelles de mesure, comparant qui avait la plus grosse, plutôt que des immeubles fonctionnels. 
- "C'est qui les couillons maintenant ?" - pensa Fred ravi par l'idée de pertes financières que ces pièces architecturales devaient désormais coûter à ces m'a tu vus.

Les clients préféraient désormais passer par le spatioport. Le zvezda de Louisville raflait presque tous les contrats après sa rénovation pour des raisons qui échappaient à Fred. Il avait l'impression que c'était plus un effet de mode qu'un réel élan économique. Après tout, le transport par navette était plus coûteux par unité de tonne, et pouvait contenir moins de marchandises...

Bien sûr, il existe des vaisseaux spatiaux concurrençant les mégatonneurs. Cependant, ces gargantuesques machines cosmiques préféraient ne pas rentrer dans l'atmosphère. Cela coûtait trop chers en carburant de se défaire de l'emprise gravitationnelle des planètes. 

Le transport intra-planétaire était réalisé par des engins bien plus petits, en générales les vaisseaux étaient de type corvette et sur le papier ils ne faisaient pas le poids. Une capacité de cargo de 250 tonnes en moyenne, contre près d'un million de tonnes par mégatonneur. 

En termes d'économie d'échelle, il n'y avait même pas de comparaison possible. Et pourtant, le port de Bell'ayr n'arrêtait pas de perdre des parts des marchés. L'impossible était en train de se produire, et pourquoi ? Une incompétence managériale ? Un manque de publicité ? Un effet de mode ? Une superposition astrale provoquant le malheur ? Peut-être tout ça à la fois...

Fred et Tonio commencèrent à monter les marches de l'immeuble. Le bureau de Fredex était au sixième étage et l’ascenseur était en panne. Malgré les relances quotidiennes au syndic, ils n'obtenaient en retour que des excuses et des promesses de régler la situation au plus vites. Et pourtant, rien n'était mis en place pour améliorer la situation. Autrement dit, c'était un doigt d'honneur mais dans un gant de velours. Sans doute, une preuve d'humeur des connards dans leurs tours. Il restait l'option de payer les travaux en cotisant, mais c'était une question de principe. 

- Sigh ! - soupira Fred. Rien que l'idée de devoir faire cet effort le faisait suer. Réaliser cette gymnastique de temps en temps était même un plaisir.  Par contre, le faire tous les jours depuis deux ans et en moyenne quinze fois par jour en fonction du trafic, il y avait de quoi grincer les dents. Et le fait que Tonio montait les marches deux par deux sans aucun signe de fatigue et d'efforts n'arrangeait rien à son humeur. 





Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que la force est avec vous ;)

Texte time !


Fiou, hmm que dire. Peut-être quelques informations sont redondantes, dites mois si c'est le cas j'essayerai d'arranger au mieux. Comme promis voilà la carte du port, elle demande encore pas mal de finitions. 


Euh, voili voilou. Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com ou ici facebook.com/unepageparjour

Malheureusement j'ai quelques courses à faire alors :(

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!


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