jeudi 18 octobre 2018

Meliacor : Stargorad, page 51


- Le préférum à clairement besoin de repos, je vous saurais gré de repousser votre entretien à plus tard - demanda Anderson sur un ton qui n’avait rien d’une requête et ne laissait aucune place à la négociation. 
- Très bien ! Mais j'attends des explications en bonne et due forme - répondit Haysh avant de sortir du bureau de Philippe Morel en compagnie de ses enfants. 
- Je n'y crois pas. Qu'est-ce qui vient de se passer exactement ? - demanda Alésha en refermant le fourreau de son arme.
- Je dois avouer que je suis aussi perdu que ... - Haysh s'arrêta dans son discours au son d'ouverture de la porte. Joe, Sam, et Eva, les trois gardes du corps de Cornelis sortirent pour monter la garde, laissant Anderson seul avec son supérieur - Venez ! - commanda l'enquêteur. Il était évident pour lui que poser des questions à ces personnes était complètement inutile, au contraire, cela risquait de les fermer comme des huîtres coupant toute chance de tirer des informations dans un éventuel futur. 
- Où est-ce qu'on va ? - demanda Alesha, grognonne. 
- Et à ton avis ? Que devons-nous faire dans cette situation ? - répondit Niko sur un ton éducateur. 
- ...
- Le temps que tu trouves, je suggère de faire un tour à la cafette. Je commence à avoir faim - suggéra Monroe avant d'ajouter - papa. C'est seulement moi où j'ai eu l'impression qu'il visait ta main droite ? 
- Qui ça ? Cornelis ? Tu en es sur ? - demanda Haysh en s'arrêtant net.
- Le geste était très hésitant, c'est pourquoi je n'en suis pas certain. 
- Tssk, j'ai besoin de sucre ! - dit Haysh et ses enfants comprirent que leur père était dans une impasse intellectuelle et pour s'en sortir, il avait d'un besoin d'un boost fourni par le glucose. 

À l'intérieur du bureau de Morel, Guy Anderson s'approcha à 10 pas de son boss. Le jeune homme était profondément troublé. Après tout, il avait beau être doué d'une intelligence particulièrement rare, son cerveau ne pouvait traiter d'informations dont il ne disposait pas. Il ne pouvait sortir une réponse du chapeau sans avoir au préalable des notions ou l’expérience appropriée.
Il était certain que ce comportement n'était pas dû à un trouble psychologique, c'était trop soudain, trop violent pour cela. Alors quoi ? Une forme d'empoisonnement ? Où était-ce dû au développement d'une tumeur ? Mais le check up de Van Alphen ne montrait aucun signe de tuméfaction nulle part, et tant qu'il était en poste aucun empoisonnement n’était possible. Il contrôlait tout, les cuisines, les cuisiniers, les produits... Alors quoi ? ... Qu'est-ce qui s'était passé dans son bureau sur le Galaté ? 
- J'aimerais suggérer une aide médicale - demanda Anderson
- Une aide médicale ? Pour qui me prends-tu ? 
- J'ignore comment, mais je pense que vous avez été empoisonné. 
- HAHAHAHA ! Oui, on peut dire ça, oui ! J'ai été empoisonné... j'ai été empoisonné par un siècle d'injustice, un siècle de rage et de mensonges ! - 
- "Quoi ?" - s'étonna Guy en se sentant étrange et nerveux. Deux choses dont il n'avait plus l'habitude. 
- NGHH !! Retourne à ta place, spectre ! - gémit Cornelis en se tapant la tête des deuxièmes phalanges de ses mains.
- MA PLACE M'A ÉTÉ VOLÉE ! TRICHÉ, par la chimère ! ET JE NE CONNAÎTRAIS PAS LE REPOS AVANT QU'ELLE NE DISPARAISSE DE CE MONDE ! ET Toi ! - hurla Cornelis en pointant soudainement du doigt sur Anderson - tu les as laissé partir. 
- Et vous m'avez laissé faire, vous dont je ne connais pas le nom - répondit lentement le jeune homme en essayant de garder son calme tout en pensant "pourquoi ?", pourquoi il n'a rien fait ou dit ? Dans son esprit, tous les arbres de possibilités se terminaient par des "?" : quelle chimère ? Quel siècle ? Quels mensonges ? 
- Nghh !! Aide-moi – demanda soudain Cornelis, en se tordant de douleur jusqu’à en perdre l'équilibre, avec une telle voix suppliante que Guy eut un saut d'instinct. Instinctivement, une personne est programmée pour aider. Le premier réflexe depuis bébé, quand on voit un objet tomber est de le ramasser pour le redonner. Le premier réflexe inné quand une personne demande de l'aide c'est d'obliger à la requête. Ainsi est la nature et puis les humains choisissent. La voix de Van Alphen fut si faible, si pathétique, que cet instinct se réveilla chez Guy comme tirée des abysses par une main invisible. Il se précipita sur le préférum en armure, pour l'empêcher de tomber au sol. Le préférum posa sa main tatouée sur la poitrine du jeune homme et commença à tirer quelque chose hors de son corps, quelque chose de difficilement descriptible, solide, liquide, gaz et plasma à la fois et puis…
- Oh !! - s'exclama Morel, surpris par la qualité de ce qu’il venait de trouver.







Blabla de l'auteur ! 

Hello à vous amis lecteurs ! Hello, hello, où que vous soyez j'espère que vous avez le sourire :) !

Texte time !

Argh !! Je m'énerve ! J'avais roulé toute la nuit dans le lit et j'avais trouvé un plan. J'avais même des dialogues que j'avais apprécié et vlan, tout jeté par la fenêtre. Bon, ce n'est pas plus mal, je peux sauver quelques dialogues, yep je peux le faire ! 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com.

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!




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