La confusion fut générale. Toutes
les créatures présentes et non présentes furent effectivement surprises on
seulement par l’action, mais surtout par la réussite, temporaire, de cette
action. Le ver en terre ne comprenait pas du tout par quoi sa langue pouvait
être coincée. Cid était si petit, qu’il ne pouvait même pas le voir, si
insignifiant que ses cellules cérébrales ne pouvaient concevoir cette
possibilité.
Les créatures insectoïdes étaient
également surprises par la mort qui ne venait pas. Elles étaient prêtes à se
battre jusqu’au dernier souffle, prêtes à griffer et couper. Au lieu de cela,
elles restèrent figées, pataudes et incertaines, comme si elles se posaient
toutes la même question : « Qu’est ce qu’on fait maintenant ? »
Et plus important encore, la
présence qui les tenait en laisse était également surprise, ce qui permit à
Eiling de prendre la main et de commencer les négociations en essayant de
passer outre la barrière de la langue, ou plutôt la barrière des espèces. Il
était difficile de dire si ces choses avaient une civilisation et donc un
langage complexe et intelligent ou une forme de communication grossière à l’image
de chiens ou de fourmis. Mais tant qu’ils étaient capables de ressentis, alors
cette barrière n’était en rien un problème insurmontable.
À
tâtons, Dalanda commença à transférer une quantité raisonnable de bonté en
essayant de dire
-
Nous ne vous voulons aucun mal ! Nous voulons vous aider.
Et
ce en essayant d'être la plus franche possible. Il ne fallait surtout pas
mentir, c'était leur seule chance pour plus tard.
-
Hmpf ! Je refuse ... de crever... comme apéritif ! - hurla Marshall en faisant
de son mieux pour contenir l’appendice buccal, tout en espérant que le ver en
terre ne le ramène pas maintenant dans la bouche. Si les muscles rétractiles de
l'animal rentraient en action, c'était foutu. Et quelle ne fut sa surprise en
voyant les créatures insectoïdes planter leur faux dans la langue sans essayer
de faire de même avec eux. Dans cette position de faiblesse le z’hum et ses
compagnons étaient complètement sans défense, raison pour laquelle Cid voulait
éviter cette situation.
Toutes
attaquèrent l'appendice buccal avec un acharnement frénétique, le tranchant, le
perçant, et crachant leur morve glacée.
-
RAHHH ! - rugit Marshall en essayant de déchirer la chair, la séparant
difficilement, mais surement de part en part, participant volontiers à
l'effort collectif.
-
MMMMGGLLMMM !!! - fit le ver alors que sa langue fut détachée de son corps. Le
monstre hurla encore et encore avant de plonger dans le magma et disparaître
dans la roche en fusion.
-
Kriikikiki !!! - firent les insectes en levant leurs pattes aiguisées en l'air
dans une célébration de victoire.
-
Et maintenant ? - demanda Bender qui ne savait pas trop s'il devait ouvrir le
feu en réponse aux cliquetis incessants le mettaient très mal à l'aise, ou reposer la gâchette, ou sauter dans la lave pour nettoyer tout le sang qui venait de lui couler dessus.
-
Je suis aussi perdu que toi tête de piaf - répondit Cid sans lâcher sa tension
musculaire. Il devait être prêt à réagir au moindre geste louche. Mais les
créatures restaient en stand-by, elles aussi prêtent à entrer en action - Tout
dépend d'elle.
Blabla de l’auteur
Hello à vous chers lecteurs !
Bonne journée, que dis je excellente journée à vous !!
Texte time !
Hmm, cette page demande plus de
travail. Je ne suis pas satisfait, j’ai l’impression que ça ne coule pas, et
que c’est un peu brouillon et je n’arrive pas à fluidifier. Est-ce que j’ai pris
une mauvaise approche ? Hmm. Bon je verrai ce que je peux faire. Mais ça
tient la route, c’est logique pour vous ?
Si vous avez des questions, des
suggestions, des critiques etc… n’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire
ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!
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