lundi 15 octobre 2018

Journal de Vay Matagi, page 49


Entrée du 11/04/2558

Siva siva lepotoa                        (dansez dansez toute la nuit)
Pese Pese Seatae                        (chantez chantez jusqu'au matin)
O le tamaiti oua filifili               (des enfants ont été choisis)
i lima matagi, lapoa matagi...     (par la main de matagi, le grand matagi...)

J'ai bien aimé la chanson. Et les lilicons ont fait cours sans refaire tout une fête derrière. Ah non, je n’allais pas pêcher pour ça.

En tout cas, j'ai mes petits. Ils ont l'air potables surtout Uliuma. Cela m'a étonné qu'il n'ait pas remporté l'épreuve, mais apparemment ce n'est pas un très bon nageur. On ne peut pas être tout avoir dans la vie. Même moi Matagi je souffre d'imperfection, je l'ai vu la dernière fois, je crois qu'ai une fesse un peu plus grande que l'autre. 

Quant à mon "neveu" : Tamaïti. Pour l'instant, je ne sais... Je n'ai pas l'impression de parler à un homme. Certes il n'a pas de peur, mais quand même... ce n'est pas du courage, c'est comme s'il n'avait rien à faire d'être en vie ou mort. Comment je vais travailler une personne comme ça ? Meh, la nuit me porter conseil. 

Mais avant de me coucher j'aimerai parler de la légende de mama vaï. Les lumières m'y ont fait penser. Une seconde que je m'en rappelle...

Il y a longtemps de cela, lorsque la terre recouvrait l'eau aussi loin que le regard pouvait se perdre, vivait une jeune femme du nom de mama Lokoré.
Mama était une très belle jeune femme qui avait peur de l'obscurité. Et c'est pour cela qu'à chaque nuit elle cherchait les bras de quelqu'un pour lui tenir compagnie. 

Un jour, mama embrassa la compagnie de quelqu'un du nom de Ponifasio et Ponifasio la couvrit de tout ce qui était précieux, et plus important il lui offrit la lumière. Partout où elle allait, mama était accueillie par des rangées de bougies, de jour comme de nuit, pour que jamais plus elle n'ait peur de la nuit. 

Mais si mama avait la lumière, il lui manquait la chaleur dont elle s'était habituée et cela, Ponifasio ne put lui pardonner. C'est pourquoi il puisa dans le savoir interdit pour punir celle qu'il maudit. Jamais plus elle ne manquerait de lumière, mais jamais plus elle ne connaîtrait la chaleur d'un corps. Mama, se retrouva alors faite de lumière et incapable de toucher qui que ce soit. 

Stupide pas vrai ? C’est une histoire racontée aux jeunes filles pour les calmer un peu, qu’elles n’aillent pas courir les garçons. Mais les lueurs avaient définitivement un aspect humain, c'est pourquoi j'ai pensé à mama vaï.  C'est surement autre chose ... Hmm, peut être que je devrai faire un tour auprès des vieux croulants de Lilico...

Hey ! l'un d'entre vous là, venez ici j'ai un truc à vous faire faire. 







Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous passez une excellente journée et qu’elle a un peu de soleil 

Texte time !

Je vais définitivement retravailler la légende mama Vaï. Je trouve qu’elle manque de quelques trucs, vous en pensez quoi ? Bien sûr, c’est une histoire qui accuse des milliers d’années de changements, de génération en génération, du coup ça peut passer. Mais, hmm…

Là malheureusement j’ai une course urgente à faire, du coup je ne peux pas y consacre autant de temps que prévu. Mais dès que je peux, je ferai les modifications.

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!




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