mardi 16 octobre 2018

Journal de Vay Matagi, page 50


Entrée du 12/04/2558

J'ai envoyé les petits morpions chercher Abouleki, c'était l'un des conteurs de ma fataïné. Ils m'ont appris qu'il était décédé, mais je m'attendais à quoi ? Il était déjà vieux quand j'étais petit. C'est son fils qui a repris la relève et j'irai le voir demain ou quand j'aurai le temps. Je sais que j'ai oublié quelque chose dans la légende de mama vaï.

Pourquoi ça m’intéresse ? Parce que ! Tu as fini de lire ? Je vais venir t'interroger et si tu donnes une fausse réponse tu iras pêcher le tulé tué tout seul et moi, Matagi, je n'ai qu'une seule parole. Petit impoli ! d'ailleurs pourquoi tu écoutes mes conversations ? Va dehors ... Comment ça il fait noir ? À ton âge je lisais la nuit aussi bien que le jour. Va là-bas !

Mss... Même mon seul plaisir il faut qu'il s'en mêle maintenant. Héhéhé, les enfants. Ils ne se débrouillent pas trop mal. L'un a la tête, mais pas la passion, il n'a rien d'autre à part sa tête et je ne sais pas comment faire vibrer son essence. J'ai l'impression que sur un coup de tête il peut aller se faire manger par un poisson parce que c'est plus simple. Je n'ai jamais vu de ça.

L'autre est physiquement compétent, mais vous avez entendu hein. Il a le vent entre les oreilles. La tête et le corps, les deux font la moitié de Matagi hahaha ! Mais lui, je sais comment le traiter. Il faut le faire courir. Vu que réfléchir ce n'est pas son fort, il faut que son corps emmagasine toutes les connaissances nécessaires. La pratique, il n'y a que la pratique et la motivation par la frustration. En ce moment il doit m'insulter de tous les noms en se disant : il va voir, je vais lui montrer ! Tant qu'il est dans cet état d'esprit, je sais comment tirer le meilleur de lui. Après tout, je me suis tiré moi, Matagi, au sommet de l'histoire. Bon, celle d'une petite île perdue au milieu de nulle part, mais quand même.

D'une petite île...petite île...mama vaï... Hmm, je l'ai sur le bout de la langue.

Il y a longtemps, etc... vivait une jeune femme du nom de mama Lokoré. ok !
Mama était belle et avait peur de l'obscurité.  

Un jour, mama rencontra Ponifasio... Nanana ... accueillie par des rangées de bougies... 

Après, elle a fait ses choses et Ponifasio ne put lui pardonner. C'est pourquoi il l'a maudit... Puis il y a quelque chose avec, ah comment il s'appelle. Doulé, Soulé, poulé ?... Meh, je ne me rappelle plus. 

Mais il me semble qu'il y a quelque chose du genre: Mama lokoré pleura jour et nuit sur son péché et supplia Ponifasio de la pardonner. Mais ce dernier refusa et puis...Mama continua à pleurer et ses larmes couvrirent toute la terre pour ne laisser que de petites îles…

Je crois que c'est quelque chose comme ça, mais bon je verrai avec Abouleki, meh, son fils plutôt. C'est peut-être une perte de temps, mais l'existence de Kellu m'a appris que rien n'est impossible dans ce fichu océan. Cependant, si je ne sais par quelle malédiction, ces choses que j'ai vues... Non, qu'est ce que je raconte. C'est complètement stupide. Pourtant mon cœur ne se rit pas de ma tête. Je ne trouve pas cette idée si ridicule. Ah non, moi je suis pêcheur, je ne touche pas aux malédictions.

Non Matagi, toi aussi, c'est une histoire pour enfant. Hahaha il n'y a rien de vrai là-dedans. Un grand gaillard comme moi, non, mais il faut m'écouter quoi hahaha... ha…Hmm, je ne touche pas aux malédictions. Les histoires d’esprit là, je ne suis pas là-dedans.








Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J’espère que vous passez une excellente journée !

Texte time !

Je comptais commencer à corriger la légende de mama vaï, mais peut être qu’elle est plus importante que je ne le pensais…

Si vous avez des questions, des suggestions, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!



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