Entrée du 12/04/2558
J'ai
envoyé les petits morpions chercher Abouleki, c'était l'un des conteurs de ma
fataïné. Ils m'ont appris qu'il était décédé, mais je m'attendais à quoi ? Il
était déjà vieux quand j'étais petit. C'est son fils qui a repris la relève et
j'irai le voir demain ou quand j'aurai le temps. Je sais que j'ai oublié
quelque chose dans la légende de mama vaï.
Pourquoi ça m’intéresse ? Parce que
! Tu as fini de lire ? Je vais venir t'interroger et si tu donnes une fausse
réponse tu iras pêcher le tulé tué tout seul et moi, Matagi, je n'ai qu'une
seule parole. Petit impoli ! d'ailleurs pourquoi tu écoutes mes conversations ?
Va dehors ... Comment ça il fait noir ? À ton âge je lisais la nuit aussi bien
que le jour. Va là-bas !
Mss...
Même mon seul plaisir il faut qu'il s'en mêle maintenant. Héhéhé, les enfants. Ils
ne se débrouillent pas trop mal. L'un a la tête, mais pas la passion, il n'a
rien d'autre à part sa tête et je ne sais pas comment faire vibrer son essence.
J'ai l'impression que sur un coup de tête il peut aller se faire manger par un
poisson parce que c'est plus simple. Je n'ai jamais vu de ça.
L'autre
est physiquement compétent, mais vous avez entendu hein. Il a le vent entre les
oreilles. La tête et le corps, les deux font la moitié de Matagi hahaha ! Mais
lui, je sais comment le traiter. Il faut le faire courir. Vu que réfléchir ce
n'est pas son fort, il faut que son corps emmagasine toutes les connaissances
nécessaires. La pratique, il n'y a que la pratique et la motivation par la
frustration. En ce moment il doit m'insulter de tous les noms en se disant : il
va voir, je vais lui montrer ! Tant qu'il est dans cet état d'esprit, je sais
comment tirer le meilleur de lui. Après tout, je me suis tiré moi, Matagi, au
sommet de l'histoire. Bon, celle d'une petite île perdue au milieu de nulle
part, mais quand même.
D'une
petite île...petite île...mama vaï... Hmm, je l'ai sur le bout de la langue.
Il y a longtemps, etc... vivait une
jeune femme du nom de mama Lokoré. ok !
Mama était belle et avait peur de
l'obscurité.
Un jour, mama rencontra
Ponifasio... Nanana ... accueillie par des rangées de bougies...
Après, elle a fait ses choses et Ponifasio
ne put lui pardonner. C'est pourquoi il l'a maudit... Puis il y a quelque chose
avec, ah comment il s'appelle. Doulé, Soulé, poulé ?... Meh, je ne me rappelle
plus.
Mais il me semble qu'il y a quelque chose du genre: Mama lokoré pleura jour et nuit sur
son péché et supplia Ponifasio de la pardonner. Mais ce dernier refusa et
puis...Mama continua à pleurer et ses larmes couvrirent toute la terre pour
ne laisser que de petites îles…
Je crois que c'est quelque chose
comme ça, mais bon je verrai avec Abouleki, meh, son fils plutôt. C'est peut-être une perte de
temps, mais l'existence de Kellu m'a appris que rien n'est impossible dans ce
fichu océan. Cependant, si je ne sais par quelle malédiction, ces choses que
j'ai vues... Non, qu'est ce que je raconte. C'est complètement stupide.
Pourtant mon cœur ne se rit pas de ma tête. Je ne trouve pas cette idée si
ridicule. Ah non, moi je suis pêcheur, je ne touche pas aux malédictions.
Non Matagi, toi aussi, c'est une
histoire pour enfant. Hahaha il n'y a rien de vrai là-dedans. Un grand gaillard
comme moi, non, mais il faut m'écouter quoi hahaha... ha…Hmm, je ne touche pas
aux malédictions. Les histoires d’esprit là, je ne suis pas là-dedans.
Blabla de l’auteur
Hello à vous chers lecteurs !
J’espère que vous passez une excellente journée !
Texte time !
Je comptais commencer à corriger la
légende de mama vaï, mais peut être qu’elle est plus importante que je ne le
pensais…
Si vous avez des questions, des
suggestions, etc… N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’écrire ici :
unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!
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