mercredi 20 juin 2018

Séforah à tout prix, page 65

Avançant à grands pas, Diss vêtu comme Turk suivait la piste que lui seul pouvait voir. Il réenclencha des nocicepteurs de douleur pour ressentir les symptômes de migraines. Cette douleur était son thermomètre interne, vu que tous ses sens étaient concentrés sur l'analyse des données externes, il n'avait aucune indication quant à ce qui se passait à l'intérieur de son corps. Entouré de fantômes numériques, il avait tendance à perdre tout sens de Soi. 

Et cette perte de sens laissa les Phanoms s'approcher de lui, trop prêt de lui en fait
- Monsieur Turk. Nous aimerions vous poser quelques questions s'il vous plait. Voulez-vous bien nous suivre ? - demanda l'un des gardes en armure, accompagné de deux collègues. Même si leur discours était calme, leur langage corporel disait qu'ils étaient prêts à gérer un conflit physique. S'ils voulaient simplement discuter, il n'y avait pas besoin d'une telle attitude. 
- "Fait chier... Ils l'ont déjà retrouvé ?" - s'étonna Diss qui se sentit encore plus mal d'avoir brutalisé le jeune homme. SI c'était pour gagner ces quelques minutes, son action ne servait pas à grand-chose mais il n'avait aucun moyen de savoir... Ameno regarda derrière lui et constata qu'Amina n'était plus là. L'idée de trahison n'avait même pas traversé son esprit. Il était plus probable qu'elle s'était distanciée en voyant le mouvement des Phanoms. Elle allait probablement attendre au lieu de rendez-vous et voir comment la situation allait se dérouler - "Parfait !" - pensa Diss. Au diable la prudence, il était avant tout un guerrier et non un rat.

En une fraction de seconde les mains de Diss perforèrent les armures des Phanoms et leurs cœurs. Le troisième dégaina son arme mais Diss souleva les gardes embrochés et les écrasa violemment contre lui avant qu'il ne puisse appuyer sur la gâchette. Les armures, certes des modèles légers, pesaient près de 80 kilos. Entre les mains de Diss et accompagnés par sa force surhumaine, les massues métalliques écrasèrent le Phanoms comme une crêpe explosant ses organes et ses os à l'intérieur de sa machine. Le guerrier, sortit ensuite d'un compartiment sous le coude un petit récipient métallique qu'il ouvrit d'un coup de pouce et puis il ingurgita le liquide. Et la sensation fut euphorique, comme si du plaisir condensé parcourait tout son être balayant tous ses soucis. Il se senti stupide d'avoir eu autant peur, d'avoir essayé de créer le moins de problèmes possibles alors que la solution était d'une simplicité infantile. 
- "Stop !" - pensa-t-il ensuite, sentant ses pensées basculées, noyées par l'effet du Quätal. Une drogue développée pour retrouver leur force perdue, mais comme tout opioïde la substance pouvait le rendre fou furieux jusqu'à ce qu'il vide toutes ses cellules d'énergies et que son cerveau n'implose.  

Les balles sifflèrent dans tous les sens, transperçant son corps cybernétique mais elles étaient immédiatement déconstruites à l'intérieur de son organisme pour régénérer ses blessures. Une fonction qui le rendait virtuellement indestructible tant qu'il ne se retrouvait pas sous un feu nourri, ou tant que l'énergie de l'impact ne dépassait pas ce que son corps pouvait gérer. 

Diss plaça ses mains pour protéger son cerveau avant de sauter sur le côté détruisant les portes de l'ascenseur. Il ouvrit ensuite le sol métallique et sauta dans le tunnel vertical. Une fois au troisième il planta la main dans le mur avant d'écarter, de l'autre les portes. Sans attendre un instant de plus il se rua aussi vite qu'il pouvait sur la trace des fantômes numériques et fini par retrouver le groupe de quatre. Il accéléra le rythme pour frapper avant même qu'ils ne comprenant comment ils sont arrivés devant les portes de l'enfer. Mais au moment où Diss voulait abattre dévisser la tête de Johan de ses épaules, au moment où ses mains étaient sur le point de lui saisir la nuque et le menton, le guerrier fut violemment projeté en arrière. 

Surpris, il réalisa un salto durant son vol pour se repositionner et planta les mains dans le sol pour stopper sa course. Devant lui, se tenait le troisième garde du corps qu'il n'avait pas eu l'occasion de voir. Dréïfus, la jambe tendue en yoko geri, et les mains dans les poches, se tenait aux côtés de Johan qui se retourna pour voir ce qui s'était passé. Son visage bascula entre la surprise et la colère contre lui-même.  
- J'ignore qui vous êtes - dit Dréïfus en baissant nonchalamment son pied. Il passa ensuite les mains dans ses cheveux en les attachant grâce à un ruban, puis remis les bras dans les poches - mais vous feriez mieux de renoncer à votre intention - prévint il et Driss vit son image Izigélienne changer pour quelque chose d'effroyablement familier.
- Qui es-tu ?! - demanda Diss en se levant malgré la douleur de son estomac plié.
- Je ne suis pas un gentleman, alors oublie l'échange des noms. Si tu veux ce qui se trouve dans mon dos, mortel, alors vient essayer de le prendre... 





Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien. Bonne mi semaine à vous, on y est presque au week end XD

Texte time ! 

Eh bein dit donc, eh bein dit donc. Je ne l'avais pas vu venir. C'est vrai que Dréïfus a un lien de parenté avec Maximilian Dreïfus, le saint patron des black owl. Du coup, il est tout à fait crédible qu'il soit un personnage spécial. Mais qu'est ce qu'il veut dire par mortel ? Soit il pète plus haut que son cul, soit il y a quelque chose là-dessous. Allez cerveau, ne me laisse pas en suspens XD

Quant à Diss. Je n'ai aucune idée de ce qu'il va pouvoir faire. Il est comme un rat sur Aoshima (l'île des chats). Enfin ce n'est pas tout à fait exact comme comparaison, c'est un très très gros rat sur Aoshima mais bon, ses options sont limitées. Héhéhéhé, qu'est-ce que je viens bien pouvoir imaginer de crédible. Tout le défi est là, que la solution ne soit pas tirée du c**.

Si vous avez des questions ! Des suggestions !! Etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com 

Bon, les gens. C'est quoi le problème ? ok, l’Europe a ses problèmes avec l'immigration, de gros problèmes avec des camps de détention en Italie, en Grèce et je ne sais ou d'autre. Mais dites-moi si je me trompe, (surtout n’hésitez pas), à ce que j'ai entendu, ces pays demandent l'aide de l'union européenne depuis des années et sont livrés à eux même pour trouver une solution. Ce dont les partit politique très à droite ont vu comme une aubaine. Mais même là, ils ne sont pas allés aussi bas que de séparer les enfants des parents. Alors c'est quoi le problème gouvernement américain ? C'est quoi ce retour au nazisme ? Il y a eu combien de morts déjà pour éradiquer ce fléau, combien de millions de morts ? Ça ne suffit pas ? 

Au début, Trump était morbidement marrant mais là, il commence à être inquiétant. C'est comme un enfant, s'il teste et ça passe il va continuer à tester jusqu'à être recadré. Du moins c'est l'impression que j'en ai. Jusqu'où je peux aller ? Woah, première puissance mondiale, champion de la démocratie dans le monde, yep... Autrefois peut-être, mais là il faut sortir du grenier à souvenirs. Le pire c'est qu'il y a plus de 2/3 des américains qui ne supportent pas cette connerie et le gouvernement arrive quand même à faire ce qu'il veut. Démocratie ? C'est ça la démocratie ? Le pouvoir au peuple ?... Champions de la démocratie le fusil à la main. Bref, visiblement le monde entier est outragé, maintenant il faudrait que le monde entier, moi y compris, trouve quoi faire.  C'est bien beau de parler, mais ce n'est pas ce qui va changer le sort de ces pauvres enfants. Champions de la démocratie... Tssk ! Après on se demande où les terroristes recrutent leur personnel, chez des personnes blessées, traumatisées et aveuglées par leur colère. L’Amérique du sud sera, apparemment, bientôt sur le marché du recrutement et là oui, il y a des chances qu'ils deviennent un problème de sécurité. Tout dépend s'ils arriveront à être de meilleurs personnes que celles qui les ont agressés. Parce que là, les séparer de leur parents, c'est clairement une agression. 


J'ai vu un gif qui résume assez bien notre histoire à mon sens
animation water GIF
https://media.giphy.com/media/VZ5gRT17YNkn6/giphy.gif

C'est ce qu’on n’arrête pas de faire au lieu de se poser et réfléchir, voir le monde sous un autre angle. Mais bon c'est mon opinion et elle n'engage que moi. 

Sur une autre note. J'aimerai partager le début de l'histoire qui sera transformée en illustrations pour le concours. Le sujet c'est l'héritage et j'espère que je ne fais pas une connerie en publiant cette petite partie (hmm...)

"Il était une fois, un village très éloigné, à l’orée d’une forêt sacrée.
Et, dans ce village des plus particulier, vivait un jeune garçon du nom de Koné se préparant à affronter sa destinée.
Koné, comme tous les autres, avaient atteint l’âge de la maturité et avait le droit d’hériter d’un animal consacré.
Pour cela, il devait le chercher dans la forêt sacrée et formé un lien mystique pour en faire son familier.
Mais la forêt étant sacrée était pleine de dangers. Les adultes étaient les seuls à pouvoir y pénétrer accompagnés de leurs familiers.
Souvent à la nuit tombée, des bruits effrayants : grondements et hurlements, par le vent étaient portés. Nourrissant les cauchemars des enfants apeurés.
Et cette nuit encore, avant sa randonnée, le jeune Koné était effrayé. Mais ne voulant pas faire honte à sa famille il se devait de participer.
Le matin, au petit déjeuner, sa mère lui fit plein de baisers et son père devint son conseiller
-        - Ne fait pas ci, ne fait pas ça. Fait attention à ci, fait attention à ça. Revient avec le plus grand et le plus fort des familiers. Que la famille en soit folle de fierté.
Le jeune garçon, son pantalon fit monter de manière assurée
-         - Vous verrez, je reviendrai avec le plus grand et le plus fort des familiers et de ses prouesses nous allons bénéficier..."


Voilà, ce sera dans ce style-là. Tout le défi là aussi sera de raconter l'histoire en arrivant à faire rimer et sans faire de hors sujet. C'est actuellement ma crainte. Mais j'ai encore quelques jours devant moi. Là je vais finaliser le texte. Ensuite, une fois le squelette de l'histoire fini, je pourrai travailler sur les détails. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez soin de vous !!!!


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