Avançant à grands pas, Diss vêtu comme Turk suivait la piste que
lui seul pouvait voir. Il réenclencha des nocicepteurs de douleur pour
ressentir les symptômes de migraines. Cette douleur était son thermomètre
interne, vu que tous ses sens étaient concentrés sur l'analyse des données
externes, il n'avait aucune indication quant à ce qui se passait à l'intérieur
de son corps. Entouré de fantômes numériques, il avait tendance à perdre tout
sens de Soi.
Et cette perte de sens laissa
les Phanoms s'approcher de lui, trop prêt de lui en fait
- Monsieur Turk. Nous aimerions
vous poser quelques questions s'il vous plait. Voulez-vous bien nous suivre ? -
demanda l'un des gardes en armure, accompagné de deux collègues. Même si leur
discours était calme, leur langage corporel disait qu'ils étaient prêts à gérer
un conflit physique. S'ils voulaient simplement discuter, il n'y avait pas
besoin d'une telle attitude.
- "Fait chier... Ils l'ont
déjà retrouvé ?" - s'étonna Diss qui se sentit encore plus mal d'avoir
brutalisé le jeune homme. SI c'était pour gagner ces quelques minutes, son
action ne servait pas à grand-chose mais il n'avait aucun moyen de savoir...
Ameno regarda derrière lui et constata qu'Amina n'était plus là. L'idée de
trahison n'avait même pas traversé son esprit. Il était plus probable qu'elle
s'était distanciée en voyant le mouvement des Phanoms. Elle allait probablement
attendre au lieu de rendez-vous et voir comment la situation allait se dérouler
- "Parfait !" - pensa Diss. Au diable la prudence, il était avant
tout un guerrier et non un rat.
En une fraction de seconde les
mains de Diss perforèrent les armures des Phanoms et leurs cœurs. Le troisième
dégaina son arme mais Diss souleva les gardes embrochés et les écrasa
violemment contre lui avant qu'il ne puisse appuyer sur la gâchette. Les
armures, certes des modèles légers, pesaient près de 80 kilos. Entre les mains
de Diss et accompagnés par sa force surhumaine, les massues métalliques
écrasèrent le Phanoms comme une crêpe explosant ses organes et ses os à
l'intérieur de sa machine. Le guerrier, sortit ensuite d'un compartiment sous
le coude un petit récipient métallique qu'il ouvrit d'un coup de pouce et puis
il ingurgita le liquide. Et la sensation fut euphorique, comme si du plaisir
condensé parcourait tout son être balayant tous ses soucis. Il se senti stupide
d'avoir eu autant peur, d'avoir essayé de créer le moins de problèmes possibles
alors que la solution était d'une simplicité infantile.
- "Stop !" - pensa-t-il
ensuite, sentant ses pensées basculées, noyées par l'effet du Quätal. Une
drogue développée pour retrouver leur force perdue, mais comme tout opioïde la
substance pouvait le rendre fou furieux jusqu'à ce qu'il vide toutes ses
cellules d'énergies et que son cerveau n'implose.
Les balles sifflèrent dans tous
les sens, transperçant son corps cybernétique mais elles étaient immédiatement
déconstruites à l'intérieur de son organisme pour régénérer ses blessures. Une
fonction qui le rendait virtuellement indestructible tant qu'il ne se
retrouvait pas sous un feu nourri, ou tant que l'énergie de l'impact ne
dépassait pas ce que son corps pouvait gérer.
Diss plaça ses mains pour
protéger son cerveau avant de sauter sur le côté détruisant les portes de
l'ascenseur. Il ouvrit ensuite le sol métallique et sauta dans le tunnel
vertical. Une fois au troisième il planta la main dans le mur avant d'écarter,
de l'autre les portes. Sans attendre un instant de plus il se rua aussi vite
qu'il pouvait sur la trace des fantômes numériques et fini par retrouver le
groupe de quatre. Il accéléra le rythme pour frapper avant même qu'ils ne
comprenant comment ils sont arrivés devant les portes de l'enfer. Mais au
moment où Diss voulait abattre dévisser la tête de Johan de ses épaules, au
moment où ses mains étaient sur le point de lui saisir la nuque et le menton,
le guerrier fut violemment projeté en arrière.
Surpris, il réalisa un salto
durant son vol pour se repositionner et planta les mains dans le sol pour
stopper sa course. Devant lui, se tenait le troisième garde du corps qu'il
n'avait pas eu l'occasion de voir. Dréïfus, la jambe tendue en yoko geri, et
les mains dans les poches, se tenait aux côtés de Johan qui se retourna pour
voir ce qui s'était passé. Son visage bascula entre la surprise et la colère
contre lui-même.
- J'ignore qui vous êtes - dit
Dréïfus en baissant nonchalamment son pied. Il passa ensuite les mains dans ses
cheveux en les attachant grâce à un ruban, puis remis les bras dans les poches
- mais vous feriez mieux de renoncer à votre intention - prévint il et Driss
vit son image Izigélienne changer pour quelque chose d'effroyablement familier.
- Qui es-tu ?! - demanda Diss
en se levant malgré la douleur de son estomac plié.
- Je ne suis pas un gentleman,
alors oublie l'échange des noms. Si tu veux ce qui se trouve dans mon dos,
mortel, alors vient essayer de le prendre...
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs !
J'espère que vous allez bien. Bonne mi semaine à vous, on y est presque au week
end XD
Texte time !
Eh bein dit donc, eh bein dit
donc. Je ne l'avais pas vu venir. C'est vrai que Dréïfus a un lien de parenté
avec Maximilian Dreïfus, le saint patron des black owl. Du coup, il est tout à
fait crédible qu'il soit un personnage spécial. Mais qu'est ce qu'il veut dire
par mortel ? Soit il pète plus haut que son cul, soit il y a quelque chose
là-dessous. Allez cerveau, ne me laisse pas en suspens XD
Quant à Diss. Je n'ai aucune
idée de ce qu'il va pouvoir faire. Il est comme un rat sur Aoshima (l'île des
chats). Enfin ce n'est pas tout à fait exact comme comparaison, c'est un très
très gros rat sur Aoshima mais bon, ses options sont limitées. Héhéhéhé, qu'est-ce
que je viens bien pouvoir imaginer de crédible. Tout le défi est là, que la
solution ne soit pas tirée du c**.
Si vous avez des questions !
Des suggestions !! Etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire
ici: unepageparjour@hotmail.com
Bon, les gens. C'est quoi le
problème ? ok, l’Europe a ses problèmes avec l'immigration, de gros problèmes
avec des camps de détention en Italie, en Grèce et je ne sais ou d'autre. Mais dites-moi
si je me trompe, (surtout n’hésitez pas), à ce que j'ai entendu, ces pays
demandent l'aide de l'union européenne depuis des années et sont livrés à eux
même pour trouver une solution. Ce dont les partit politique très à droite ont
vu comme une aubaine. Mais même là, ils ne sont pas allés aussi bas que de
séparer les enfants des parents. Alors c'est quoi le problème gouvernement
américain ? C'est quoi ce retour au nazisme ? Il y a eu combien de morts déjà
pour éradiquer ce fléau, combien de millions de morts ? Ça ne suffit pas
?
Au début, Trump était
morbidement marrant mais là, il commence à être inquiétant. C'est comme un
enfant, s'il teste et ça passe il va continuer à tester jusqu'à être recadré.
Du moins c'est l'impression que j'en ai. Jusqu'où je peux aller ? Woah,
première puissance mondiale, champion de la démocratie dans le monde, yep...
Autrefois peut-être, mais là il faut sortir du grenier à souvenirs. Le pire
c'est qu'il y a plus de 2/3 des américains qui ne supportent pas cette connerie
et le gouvernement arrive quand même à faire ce qu'il veut. Démocratie ? C'est
ça la démocratie ? Le pouvoir au peuple ?... Champions de la démocratie le
fusil à la main. Bref, visiblement le monde entier est outragé, maintenant il
faudrait que le monde entier, moi y compris, trouve quoi faire. C'est
bien beau de parler, mais ce n'est pas ce qui va changer le sort de ces pauvres
enfants. Champions de la démocratie... Tssk ! Après on se demande où les terroristes recrutent leur personnel, chez des personnes blessées, traumatisées et aveuglées par leur colère. L’Amérique du sud sera, apparemment, bientôt sur le marché du recrutement et là oui, il y a des chances qu'ils deviennent un problème de sécurité. Tout dépend s'ils arriveront à être de meilleurs personnes que celles qui les ont agressés. Parce que là, les séparer de leur parents, c'est clairement une agression.
J'ai vu un gif qui résume assez
bien notre histoire à mon sens
https://media.giphy.com/media/VZ5gRT17YNkn6/giphy.gif |
C'est ce qu’on n’arrête pas de faire au lieu de se poser et réfléchir, voir le monde sous un autre angle. Mais bon c'est mon opinion et elle n'engage que moi.
Sur une autre note. J'aimerai partager le début de l'histoire qui sera
transformée en illustrations pour le concours. Le sujet c'est l'héritage et
j'espère que je ne fais pas une connerie en publiant cette petite partie
(hmm...)
"Il était une fois, un village très éloigné, à l’orée d’une forêt
sacrée.
Et, dans ce village des plus particulier, vivait un jeune garçon du nom de
Koné se préparant à affronter sa destinée.
Koné, comme tous les autres, avaient atteint l’âge de la maturité et avait
le droit d’hériter d’un animal consacré.
Pour cela, il devait le chercher dans la forêt sacrée et formé un lien
mystique pour en faire son familier.
Mais la forêt étant sacrée était pleine de dangers. Les adultes étaient les
seuls à pouvoir y pénétrer accompagnés de leurs familiers.
Souvent à la nuit tombée, des bruits effrayants : grondements et
hurlements, par le vent étaient portés. Nourrissant les cauchemars des enfants
apeurés.
Et cette nuit encore, avant sa randonnée, le jeune Koné était effrayé. Mais
ne voulant pas faire honte à sa famille il se devait de participer.
Le matin, au petit déjeuner, sa mère lui fit plein de baisers et son père
devint son conseiller
- - Ne fait pas ci, ne fait pas ça. Fait
attention à ci, fait attention à ça. Revient avec le plus grand et le plus fort
des familiers. Que la famille en soit folle de fierté.
Le jeune garçon, son pantalon fit monter de manière assurée
- - Vous verrez, je reviendrai avec le plus
grand et le plus fort des familiers et de ses prouesses nous allons
bénéficier..."
Voilà, ce sera dans ce style-là. Tout le défi là aussi sera de raconter
l'histoire en arrivant à faire rimer et sans faire de hors sujet. C'est
actuellement ma crainte. Mais j'ai encore quelques jours devant moi. Là je vais
finaliser le texte. Ensuite, une fois le squelette de l'histoire fini, je
pourrai travailler sur les détails.
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Prenez
soin de vous !!!!
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