mercredi 13 juin 2018

Séforah à tout prix, page 58

Johan Swanson commençait à sentir une pression considérable, même s'il n'était poussé que par son professionnalisme. La pression qu'il se mettait sur le dos était sa décision, mais il ne pouvait faire autrement que de tourner les pires scénarios dans son esprit, c'était un réflexe qu'il avait développé depuis ses huit ans et qu'il avait développé sciemment après la découverte que ce trait de caractère était partagé avec l'arshmarshall Soumaré, un héros de l'humanité et son héros personnel.
Ce réflexe était le seul moyen que Johan ait trouvé pour éviter les problèmes, pour éviter de se faire taper par les plus grands, de se faire dépouiller du peu qu'il avait car il n'avait personne pour le protéger. Ni père, ni mère, ni frère, ni sœur, ni amis... Il était inconcevable qu'une telle chose puisse être possible dans une ville de près de 100 millions d'habitants mais en réalité, pour Johan, ce n'était que 100 millions de plus d'avoir des ennuis. Il était orphelin, pas très grand, et démuni d'intelligence sociale, alors les coups pleuvaient souvent sur sa tête. Les personnes qui l'ont sauvé étaient Soumaré, à travers ses récits, et la personne juste à côté de lui : son mentor Nomad Ramsey.
Ce travail n'était simplement une question de professionnalisme, mais également un moyen de répondre aux attentes de Nomad qui n’existaient que dans son esprit. C'est pourquoi il ne pouvait s'empêcher, à la vue de la neige et de tout le reste qui suivi, son baromètre de paranoïa avait complètement exploser et le plus dur était de ne pas l'extérioriser. C'est pourquoi, à la vue du cyborg en fauteuil roulent, Johan eut l'impression que ses cheveux s'étaient hérissés sur son crâne. Ses nerfs à vifs hurlaient
- "DANGER ! DANGER ! DANGER !"

Alors il ne pouvait que se préparer à l'avance en se demandant
- "Si jamais c'est un ennemi, comment je le contre ?"
De sa vue périphérique, il ne pouvait identifier les détails de l'agresseur potentiel. Est ce qu'il était complètement modifié ou en partie ? Etant dans cette incertitude, Johan choisit de prendre le pire scénario en imaginant que l'ensemble du corps de cet individu avait été modifié ce qui le rendait particulièrement dangereux. D'un geste à peine perceptible, il plaça la main sous le coupe-vent, prêt de son arme de désorientation. Les seules personnes pouvant porter des armes létales à Pasteuria étaient les Phanoms, et là-dessus la sécurité était intransigeante. A cet effet, Johan avait un bâton électro magnétique qui pouvait choquer les humains et court-circuiter certaines fonctions vitales chez une machine, mais bon ils étaient à l'hôpital.  L'agresseur avait toute ses chances de survivre.

Lorsque l'inconnu entra dans le périmètre des 100 mètres, Johan était en stress. Il était dans le métier depuis plus de vingt ans et il avait vu des assassinats se faire à 100 mètres avec des prothèses de grade militaire. Il avait vu un très vieux film ou un assassin voulait tuer un en roi, et pour cela il devait trouver un moyen de s'approcher à 15 pas. A cette distance il était sûr d'agir avant que quiconque puisse réagir. Aujourd'hui cette distance était passée de ces quinze pas, à 100 mètres dans le meilleur des cas. Et vu que Johan était sur le chemin de l'agresseur potentiel, il savait qu'il allait être ciblé en premier, après tout c'était la raison pour laquelle il avait choisi cette position.

100 mètres. Johan imagina cette hypothèse : Et si jamais ce type se levait de son fauteuil et lui fonçait dessus ? Comment est-ce qu'il pourrait répondre à ce problème ? Se pencher ? Non, il serait complètement déstabilisé sur ses appuis et son centre de gravité. Reculer était juste suicidaire.
- "Rouler sur le côté" - se dit il ensuite. De la sorte, il sortirait du champ visuel de son adversaire imaginaire et pourrait se repositionner à distance avec son arme en main - "Ok, bien" - pensa Johan en prenant appui sur son pied droit, prêt à le propulser comme un ressort.

Cependant, il y avait un autre problème. S’il se sortait de là, alors c'est Nomad qui allait certainement prendre c'est pourquoi il se pencha pour lui dire
- Hey, tu peux prendre le travail un petit peu au sérieux ?
- Tu stress trop junior - répondit ce dernier mais il savait que le jeunot n'allait pas le lâcher, c'est pourquoi il soupira en adoptant une position adéquate. Contrairement à ce que Johan pensait, Nomad faisait le même exercice. Après tout la pomme ne tombe pas très loin de l'arbre. Cependant, son expérience lui disait que rien n'allait se passer et que ce n'était pas la peine de se fatiguer pour rien.

Johan quant à lui fut satisfait, et il reprit sa position. Cependant il ne se détendit pas pour autant, le fait que la distance ne faisait que se raccourcir était une source d'intense tension qu'il ne laissait pas paraître sur son visage ou dans son langage corporel. C'était une question de paraître, d'image, et de professionnalisme. La "Legyenore" jouait à l'échelle galactique et ses agents étaient l'image de son excellence, excellence qui était chère à Johan. Excellence qu'il ne cessait de poursuivre pour faire honneur à Nomad.

A 50 mètres de distance. Le mercenaire tourna la tête pour observer son adversaire imaginaire et ne pas le quitter des yeux. Un geste complètement naturel, cependant... Dans le type d'affrontement qui pourrait avoir lieu, une vision floue offerte par la vue périphérique était plus adaptée. Paradoxalement, non, pas si paradoxalement que ça... En ayant un objet en pleine vue, le cerveau gérait l'ensembles des informations alors que dans le deuxième cas, le cerveau comblait le vide par l'expérience et cela lui demandait moins d'effort, le rendant moins réactif. L'attitude de Johan voulait dire deux choses : soit c'était un amateur dans ce type d'affrontements, soit il avait les réflexes sur développés. Un geste débordant de confiance, néanmoins le geste qui suivi rendait le message un peu plus fou poussant Diss à se poser une question.
- "Qu'est-ce que tu essayes de me dire ? Que tu as peur de moi en me menaçant de ton bras bionique ou que tu es certain de pouvoir me mettre au tapis ?".






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente mi semaine. 

Texte time ! 

Je commence par m'excuser. J'ai eu une conversation importante que je ne pouvais pas faire reculer, du coup, voilà. Et puis j'ai voulu explorer le point de vue de Johan. SI jamais je transforme cette histoire en roman je sais déjà comment je vais découper. Mais ça fera trois bonds entre protagonistes, peut être quatre et c'est un trop je trouve.... Cependant c'est un moyen d'introduire ces personnages ou plutôt ce personnage. Vous en pensez quoi ? Ça va jusque là ?

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com. Je lirai vos messages avec plaisir :)


Je me rattraperai demain pour le blabla. J’ai trouvé un truc cool et qui est dans le thème de mes histoires en plus. 
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technologiemedia.net

Bionique !! 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!!

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