vendredi 15 juin 2018

Séforah à tout prix, page 60

Diss continua son chemin, l'esprit préoccupé. Il ignora les attitudes du personnel de sécurité qui se préparait physiquement et mentalement à une altercation, mais de manière polie, sans laisser paraître la crainte du transhumain. Diss avait lu qu'il y a très longtemps de ça, ce genre de comportements était courant parmi les humains de ce monde et pouvait toucher un aspect aussi basique que la couleur de la pigmentation ou la difformité corporelle. Ces humains devaient vivre dans une réelle utopie pour gaspiller ainsi leur énergie à créer des problèmes qui n'en étaient pas. Leur monde devait être un véritable paradis pour qu'ils n'aient aucune crainte d'en faire un enfer. 
Cependant, à la défense des mercenaires et des Phanoms, leur comportement n'était pas dénué de raisons car Diss présentait bel et bien un danger. Il ne savait simplement pas comment il allait manifester ce fait. Toutes ses simulations finissaient par un conflit armé et il n'y avait rien de plus normal avec si peu de temps de préparation. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait, ce n'est pas ce qu'il cherchait. Non seulement suite aux consignes irréalistes de Monsieur mais également parce qu’il préférait que son existence ne fasse pas trop de vagues. 

Turk était silencieux. Même s'il ne comprenait pas ce qui se passait il pouvait sentir la pression dans l'air. Partout où il regardait, les visages étaient graves, et les vrillaient de part de part. Il se sentait comme une souris entourée de chats endormis et qui pouvaient se réveiller et le dévorer au moindre bruit. Il ne comprenait pas pourquoi il se sentait si opprimé, après tout il ne faisait que son boulot et n'avait rien à se reprocher. Il comprenait que cette attitude n'était pas dirigée contre lui mais, pour autant il ne pouvait s'empêcher de trembler de peur. Il poussa son patient, Prior, jusqu'à la large série de vitres au fond du couloir et c'est seulement là qu'il se senti dans la capacité de reprendre son souffle. 
- Vous allez bien ? - demanda Diss en voyant le teint pâle de son aide-soignant.
- Oh oui, je vais bien, je vais bien - répondit Turk en regardant sa montre pour voir l'heure mais également pour constater qu'il avait plein de messages qu'il n'avait pas vu - Ah merde...
- Un souci ? - demanda à nouveau Diss en feignant un intérêt tout en observant Turk de la tête au pied, tout en prenant le temps de s'attarder sur chaque détail de sa physionomie. 
- Je vais devoir vous laisser dans vote chambre, j'ai malheureusement d'autres patients qui m'atten... Qu'est-ce que vous faites ? - demanda Turk en remarquant le comportement étrange de Prior. 
- Oh pardonnez-moi, je remarquais juste que vous êtes plus athlétique que je ne le pensais. Vous faites beaucoup de sport je pari ? - dit Diss avec le sourire le plus charmant qu'il a pu entraîner. 
- Euh, oui, j'avoue que je pratique quelques activités sportives à mes heures - répondit Turk en bombant inconsciemment le torse - Vous savez ce n'est pas facile de travailler dans cet hôpital si on n'est pas en top condition physique. 
- Vous m'en direz tant - répondit Diss impressionné 
- Ah ? Il neige encore - remarqua Turk les minuscules cristaux de glace qui tombaient à l'extérieur
- Je me demande ce qu'il se passe - demanda sincèrement Diss, de manière rhétorique. 

- Je suis aussi perdu que vous. Je me demande encore s'il n'y a pas un hallucinogène qui a fuité.
- A vous entendre, cet hôpital est plus une droguerie* qu'un hôpital - commenta Ameno
- Ha ! Peut être effectivement que j'ai pu vous donner cette impression mais ce n'est pas le cas. Comme je vous l'ai dit, il n'y a rien de dangereux ou d’addictif dans les produits qu'on développe ici - expliqua Turk 
- Oh, je vous crois - répondit Diss en regardant par la vitre. Il leva les yeux vers le ciel pour constater que les nuages sombres avaient cachés les étoiles et que des éclairs y jouaient à cache-cache - "Merde, Frierdricht, tu m'as salopé le boulot !" - fulmina intérieurement le guerrier. Si seulement cette tempête surnaturelle n'avait pas eu lieu, les gardes seraient plus relaxes. Mais il se rattrapa sur l'idée que si Friedricht avait dû intervenir c'était qu'il y avait un problème de taille. C'était sa condition après tout. C'était à lui de se démerder maintenant qu'il avait accepté la responsabilité de cette mission et à cet effet, il avait une petite idée. Pas la plus brillante, mais ce n'était pas comme s'il avait l'embarras du choix - Avant de monter dans ma chambre, j'aimerai passer aux toilettes si cela ne vous dérange pas - demanda DIss. 
- Oh, oui bien sur - répondit Turk en commençant à pousser la chaise roulante sur la droite. Le jeune homme avait un étrange pressentiment, comme une sorte d'angoisse qu'il sentait germer en lui. Mais il essaya de n'y prêter aucune attention, il ne comprenait d'où cela pouvait venir, il n'avait aucune idée de ce que cela voulait signifier, tout ce que ce sentiment lui disait était qu'il avait besoin de prendre un ou deux anti-depresseurs de plus...








Blabla de l'auteur 

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Hello à vous chers lecteurs ! Bon vendredi, bon pré week end à vous ;) Bientôt c'est la fête des pères, le 17 il me semble, n'oubliez pas de dire une petite gentillesse (c'est surtout un rappel pour moi). 

Texte time !

Bon, j'ai dit qu'on allait entamer les hostilités maintenant, et normalement ça ne va pas tarder à démarrer. La phase d'observation est finie. Je pense que je tiens le fil de quelque chose, à voir en pratique si ça passe. 


Ah oui droguerie : là le sens est un peu différent, vu que j'ai inclus la possibilité de vendre des médicaments et donc des drogues. Une droguerie est donc un endroit où on peut acheter légalement des drogues. Et autre fait intéressant une pharmacie est appelée en anglais drug store. Je crois qu'ils ont tout compris sur le sujet XD je plaisante
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Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com


Alors j'ai eu le plaisir d'écouter une conférence d'un monsieur du nom de Richard D. Wolff 
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Et ce monsieur a été professeur d'économie tout le long de sa vie professionnelle, comme il l'annonce tout le temps avant une conférence. Mais plus important, c'est un critique du système capitaliste, système que nous avons tous embrassé et système qui nous suce jusqu'à la moelle avec notre consentement. Et donc, vu qu'il est critique du capitalisme, cela fait de lui un marxiste par défaut. Parce que Karl Marx a été l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand, critique du système capitaliste. Non par haine, mais par incompréhension. Je rappelle, pour ceux qui ne le savent pas, qu'au départ monsieur Marx était capitaliste ou du moins il était un fervent défenseur du capitalisme. Bien avant l'écriture de Capital, il avait embrassé les promesses du capitalisme comme tout le monde. Le système monarchique était tombé c'était l'avènement d'un nouveau système qui promettait : égalité, fraternité, liberté et un quatrième point dont je me rappelle plus... fraternité, liberté, égalité et démocratie ?  Bref. 

Le problème est que, comme beaucoup de personnes, monsieur Marx s'est senti trahi et il a voulu comprendre pourquoi le capitalisme avait merdé. C'est la raison pour laquelle il a commencé à critiquer le système, mais de manière constructive. Une critique n'est pas quelque chose de mauvais, il y a une méthodologie à la critique, un sens. Il ne suffit pas de dire c'est nul, mais pourquoi et sur quels points on peut s'améliorer. On peut même critiquer quelque chose de bien, parce que rien n'est parfait. 

Monsieur Marx ne s'est pas juste levé un matin et s'est dit 
- Je déteste le capitalisme !
Mais je ne me rappelle pas l'avoir appris à l'école, ni à l'université d'ailleurs. On fait toujours passer les idées de monsieur Marx comme un avènement au capitalisme, comme un courant de pensée qui a flotté dans l'air, mais le plus important c'est le capitalisme. Et pourtant, ce monsieur avait compris le problème et on le constate aussi aujourd'hui. Si vous vous rappelez, cela fait quand même un an maintenant, je vous avais dit qu'il avait un truc dans l'air. Un sentiment étrange de malaise, comme si quelque chose ne tourne pas rond mais on n’arrive pas à mettre la main dessus, un peu comme Turk d'ailleurs. La raison de ce sentiment c'est qu'on sait ce qui ne va pas mais on préfère ne pas y prêter attention et la société a inventé mille et une manière de nous occuper l'esprit ailleurs des problèmes de notre vie. Mais on a été travaillé dans ce sens. 

Quand je vois les gens se moquer ou critiquer les régimes comme la Corée du nord, je me dis tout le temps à quel point il est facile de voir la brindille dans l’œil de l'autre mais pas la poutre dans notre propre œil. Nos grands grands parents, nos grands parent, nos parents, sont le résultat d’une propagande économique qui a exclu toute autre alternative à l'image de ce qu'on observe aujourd'hui dans la politique à travers le monde. Et c'est un monsieur du nom de Yanis Varoufakis qui l'explique assez bien. Selon ses dires, on a quitté un système féodal ou le pouvoir économique et politique ne faisait qu'un, vers un système ou le pouvoir financier à cannibaliser le reste. Et il donne un exemple simple : vous voulez être qui entre monsieur Bezos, Zuckerberg, bill gates ou Obama ou monsieur Sanders.

Dites mois si je me trompe, mais je suis presque certain qu'il y a moins un 70 % du côté des milliardaires, même si monsieur Obama lui-même est millionnaire et ex président. L'étalon de valeur humaine, aujourd’hui, n'est pas comptabilisée en termes d'utilité sociale mais en rentabilité entrepreneuriale. Combien tu vaux dans une entreprise, combien tu gagnes ? Et là encore, ce qu'un individu gagne dans un système capitaliste... Une entreprise ne vous embauchera jamais, si la valeur, le pécul, le pognon que vous pouvez générer n'est pas supérieur à la rémunération proposée. Et c'est normal, là où cela devient anormal c'est que l'échelle entre la valeur produite et la rémunération effective est bien trop grande. Vous pouvez produire sans même le savoir 80000 unité monétaire : euros, dollars, peu importe. Et vous allez recevoir en retour, effectivement 1000 ? 2000 ? 3000 ? même 10000 imaginons. 10000 par mois sur 80000 produit, soit 1/8 eme de votre effort. C'est fascinant...

Bref, je voulais juste dire que cela m'a fait plaisir d'entendre que mes idées n'étaient pas uniques mais qu'il y avait tout un mouvement qui comprenait la même chose. Et que si cela vous intéresse d'avoir un autre point de vue, juste par curiosité intellectuel ou parce que vous n'avez rien de spécial à faire. Essayez de voir ce que monsieur Wolff ou Varoufakis ont à dire. Tout n'est pas à jeter quelque que soit la position. Hmm c'est vrai ça ? Là, je vais débattre avec moi même pendant un instant. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Merci de me lire !!!!

Ok, donc tout n'est pas à jeter quel que soit la position ? Je vais directement passer les préliminaires et taper dedans. Qu'est ce qui n'es pas à jeter dans le concept de nazisme ou d'extrémisme ? Qu'est ce qui n'est pas jeter quand des peuples se font persécuter pour x ou y raisons qui n'a aucun sens ? 

Effectivement tu y vas franco.. Mais quand je dis que tout n’est pas à jeter ce n'est pas forcément dans l'idéologie primaire. Mais cette idéologie a développé certaines idées qui ont un intérêt 

Tu es sérieux là ? Vas-y je t'écoute. 

Bah, j'y viens, si tu ne m’interromps pas je vais développer ma pensée

...

Alors déjà, est ce que tu savais que le régime nazi est un système de socialisme national...

Oui je sais, c'est l'une des raisons pour lesquels les systèmes politiques socialistes sont diabolisés. Des connards ont chié dans le pot et maintenant tout le monde est dégoutté.

Mouaissss. Bref, Le système a été mis en place pour répondre à une crise financière d'envergure...

Tu essayes de gagner du temps

Laisses Moi Parler bon sang. Tu veux ma réponse alors écoute. Tu m'as posé une question, j'essaye d'y répondre ou il n'y a ps de débat du tout.

...

Ok, je reprends. Le système a été développé sur un principe économique et sur un climat social particulier. Il devait répondre à une faillite économico-politique en proposant une direction économique radicale et radicalement différente et un moyen d'extérioriser la colère ambiante en la redirigeant ailleurs, vers un ennemi commun. Et la colère avait été telle que les arguments étaient inutiles. Quand une personne est démunie de moyens, de dignité, d'opportunités elle abandonne son habit d'homme pour devenir un animal...

Et c'est ce que tu trouves de bien ? 

Non, non, du tout. Mais si tu regardes. Il y a une leçon là-dedans, l'être humain n'a jamais été aussi uni, et si prêt à faire tout et n'importe quoi si tu trouves une origine à son mal être. Pour une raison que je ne comprends pas il est presque naturel de se haïr entre nous, mais si seulement on pouvait canaliser cette ferveur vers quelque chose de plus positif comme, allez je dis une connerie, le recyclage. Si on arrive à recrée ce même climat et pointer le doigt dans la bonne direction...

Mais t'es un malade ! C'est horrible !

Et pourtant c'est une technique qui est populaire. SI jamais tu daignes descendre de ton trone d'ivoire tu verrais que c'est ce qui s'est passé dans la plus grande puissance au monde.

Lol, bon je n'ai plus le temps de m'amuser avec vous. A demain, je continuerai dans ma tête XD

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