Diss continua son chemin, l'esprit préoccupé. Il ignora les
attitudes du personnel de sécurité qui se préparait physiquement et mentalement
à une altercation, mais de manière polie, sans laisser paraître la crainte du
transhumain. Diss avait lu qu'il y a très longtemps de ça, ce genre de
comportements était courant parmi les humains de ce monde et pouvait toucher un
aspect aussi basique que la couleur de la pigmentation ou la difformité
corporelle. Ces humains devaient vivre dans une réelle utopie pour gaspiller
ainsi leur énergie à créer des problèmes qui n'en étaient pas. Leur monde
devait être un véritable paradis pour qu'ils n'aient aucune crainte d'en faire
un enfer.
Cependant, à la défense des
mercenaires et des Phanoms, leur comportement n'était pas dénué de raisons car
Diss présentait bel et bien un danger. Il ne savait simplement pas comment il
allait manifester ce fait. Toutes ses simulations finissaient par un conflit
armé et il n'y avait rien de plus normal avec si peu de temps de préparation. Mais
ce n'était pas ce qu'il voulait, ce n'est pas ce qu'il cherchait. Non seulement
suite aux consignes irréalistes de Monsieur mais également parce qu’il
préférait que son existence ne fasse pas trop de vagues.
Turk était silencieux. Même
s'il ne comprenait pas ce qui se passait il pouvait sentir la pression dans
l'air. Partout où il regardait, les visages étaient graves, et les vrillaient
de part de part. Il se sentait comme une souris entourée de chats endormis et
qui pouvaient se réveiller et le dévorer au moindre bruit. Il ne comprenait pas
pourquoi il se sentait si opprimé, après tout il ne faisait que son boulot et
n'avait rien à se reprocher. Il comprenait que cette attitude n'était pas
dirigée contre lui mais, pour autant il ne pouvait s'empêcher de trembler de
peur. Il poussa son patient, Prior, jusqu'à la large série de vitres au fond du
couloir et c'est seulement là qu'il se senti dans la capacité de reprendre son
souffle.
- Vous allez bien ? - demanda
Diss en voyant le teint pâle de son aide-soignant.
- Oh oui, je vais bien, je vais
bien - répondit Turk en regardant sa montre pour voir l'heure mais également
pour constater qu'il avait plein de messages qu'il n'avait pas vu - Ah merde...
- Un souci ? - demanda à
nouveau Diss en feignant un intérêt tout en observant Turk de la tête au pied,
tout en prenant le temps de s'attarder sur chaque détail de sa
physionomie.
- Je vais devoir vous laisser
dans vote chambre, j'ai malheureusement d'autres patients qui m'atten... Qu'est-ce
que vous faites ? - demanda Turk en remarquant le comportement étrange de
Prior.
- Oh pardonnez-moi, je
remarquais juste que vous êtes plus athlétique que je ne le pensais. Vous
faites beaucoup de sport je pari ? - dit Diss avec le sourire le plus charmant
qu'il a pu entraîner.
- Euh, oui, j'avoue que je
pratique quelques activités sportives à mes heures - répondit Turk en bombant
inconsciemment le torse - Vous savez ce n'est pas facile de travailler dans cet
hôpital si on n'est pas en top condition physique.
- Vous m'en direz tant -
répondit Diss impressionné
- Ah ? Il neige encore -
remarqua Turk les minuscules cristaux de glace qui tombaient à l'extérieur
- Je me demande ce qu'il se
passe - demanda sincèrement Diss, de manière rhétorique.
- Je suis aussi perdu que vous.
Je me demande encore s'il n'y a pas un hallucinogène qui a fuité.
- A vous entendre, cet hôpital
est plus une droguerie* qu'un hôpital - commenta Ameno
- Ha ! Peut être effectivement
que j'ai pu vous donner cette impression mais ce n'est pas le cas. Comme je
vous l'ai dit, il n'y a rien de dangereux ou d’addictif dans les produits qu'on
développe ici - expliqua Turk
- Oh, je vous crois - répondit
Diss en regardant par la vitre. Il leva les yeux vers le ciel pour constater
que les nuages sombres avaient cachés les étoiles et que des éclairs y jouaient
à cache-cache - "Merde, Frierdricht, tu m'as salopé le boulot !" -
fulmina intérieurement le guerrier. Si seulement cette tempête surnaturelle
n'avait pas eu lieu, les gardes seraient plus relaxes. Mais il se rattrapa sur
l'idée que si Friedricht avait dû intervenir c'était qu'il y avait un problème
de taille. C'était sa condition après tout. C'était à lui de se démerder
maintenant qu'il avait accepté la responsabilité de cette mission et à cet
effet, il avait une petite idée. Pas la plus brillante, mais ce n'était
pas comme s'il avait l'embarras du choix - Avant de monter dans ma chambre,
j'aimerai passer aux toilettes si cela ne vous dérange pas - demanda
DIss.
- Oh, oui bien sur - répondit
Turk en commençant à pousser la chaise roulante sur la droite. Le jeune homme
avait un étrange pressentiment, comme une sorte d'angoisse qu'il sentait germer
en lui. Mais il essaya de n'y prêter aucune attention, il ne comprenait d'où
cela pouvait venir, il n'avait aucune idée de ce que cela voulait signifier,
tout ce que ce sentiment lui disait était qu'il avait besoin de prendre un ou
deux anti-depresseurs de plus...
Blabla de l'auteur
![]() |
https://media.giphy.com/media/xT9IgG50Fb7Mi0prBC/giphy.gif |
Hello à vous chers lecteurs ! Bon vendredi, bon pré week end à
vous ;) Bientôt c'est la fête des pères, le 17 il me semble, n'oubliez pas de
dire une petite gentillesse (c'est surtout un rappel pour moi).
Texte time !
Bon, j'ai dit qu'on allait
entamer les hostilités maintenant, et normalement ça ne va pas tarder à
démarrer. La phase d'observation est finie. Je pense que je tiens le fil de
quelque chose, à voir en pratique si ça passe.
Ah oui droguerie : là le sens
est un peu différent, vu que j'ai inclus la possibilité de vendre des
médicaments et donc des drogues. Une droguerie est donc un endroit où on peut
acheter légalement des drogues. Et autre fait intéressant une pharmacie est
appelée en anglais drug store. Je crois qu'ils ont tout compris sur le sujet XD
je plaisante
![]() |
https://media.giphy.com/media/oOTTyHRHj0HYY/giphy.gif |
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas
à laisser un commentaire ou à m'écrire ici: unepageparjour@hotmail.com
Alors j'ai eu le plaisir
d'écouter une conférence d'un monsieur du nom de Richard D. Wolff
knowyourmeme.com |
Et ce monsieur a été professeur d'économie tout le long de sa vie
professionnelle, comme il l'annonce tout le temps avant une conférence. Mais
plus important, c'est un critique du système capitaliste, système que nous
avons tous embrassé et système qui nous suce jusqu'à la moelle avec notre
consentement. Et donc, vu qu'il est critique du capitalisme, cela fait de lui
un marxiste par défaut. Parce que Karl Marx a été l'un des plus grands, si ce
n'est le plus grand, critique du système capitaliste. Non par haine, mais par
incompréhension. Je rappelle, pour ceux qui ne le savent pas, qu'au départ
monsieur Marx était capitaliste ou du moins il était un fervent défenseur du
capitalisme. Bien avant l'écriture de Capital, il avait embrassé les promesses
du capitalisme comme tout le monde. Le système monarchique était tombé c'était
l'avènement d'un nouveau système qui promettait : égalité, fraternité, liberté
et un quatrième point dont je me rappelle plus... fraternité, liberté, égalité
et démocratie ? Bref.
Le problème est que, comme
beaucoup de personnes, monsieur Marx s'est senti trahi et il a voulu comprendre
pourquoi le capitalisme avait merdé. C'est la raison pour laquelle il a commencé
à critiquer le système, mais de manière constructive. Une critique n'est pas
quelque chose de mauvais, il y a une méthodologie à la critique, un sens. Il ne
suffit pas de dire c'est nul, mais pourquoi et sur quels points on peut
s'améliorer. On peut même critiquer quelque chose de bien, parce que rien n'est
parfait.
Monsieur Marx ne s'est pas
juste levé un matin et s'est dit
- Je déteste le capitalisme !
Mais je ne me rappelle pas
l'avoir appris à l'école, ni à l'université d'ailleurs. On fait toujours passer
les idées de monsieur Marx comme un avènement au capitalisme, comme un courant
de pensée qui a flotté dans l'air, mais le plus important c'est le capitalisme.
Et pourtant, ce monsieur avait compris le problème et on le constate aussi
aujourd'hui. Si vous vous rappelez, cela fait quand même un an maintenant, je
vous avais dit qu'il avait un truc dans l'air. Un sentiment étrange de malaise,
comme si quelque chose ne tourne pas rond mais on n’arrive pas à mettre la main
dessus, un peu comme Turk d'ailleurs. La raison de ce sentiment c'est qu'on
sait ce qui ne va pas mais on préfère ne pas y prêter attention et la société a
inventé mille et une manière de nous occuper l'esprit ailleurs des problèmes de
notre vie. Mais on a été travaillé dans ce sens.
Quand je vois les gens se
moquer ou critiquer les régimes comme la Corée du nord, je me dis tout le temps
à quel point il est facile de voir la brindille dans l’œil de l'autre mais pas
la poutre dans notre propre œil. Nos grands grands parents, nos grands parent,
nos parents, sont le résultat d’une propagande économique qui a exclu toute
autre alternative à l'image de ce qu'on observe aujourd'hui dans la politique à
travers le monde. Et c'est un monsieur du nom de Yanis Varoufakis qui
l'explique assez bien. Selon ses dires, on a quitté un système féodal ou le
pouvoir économique et politique ne faisait qu'un, vers un système ou le pouvoir
financier à cannibaliser le reste. Et il donne un exemple simple : vous voulez
être qui entre monsieur Bezos, Zuckerberg, bill gates ou Obama ou monsieur
Sanders.
Dites mois si je me trompe,
mais je suis presque certain qu'il y a moins un 70 % du côté des milliardaires,
même si monsieur Obama lui-même est millionnaire et ex président. L'étalon de
valeur humaine, aujourd’hui, n'est pas comptabilisée en termes d'utilité
sociale mais en rentabilité entrepreneuriale. Combien tu vaux dans une
entreprise, combien tu gagnes ? Et là encore, ce qu'un individu gagne dans un
système capitaliste... Une entreprise ne vous embauchera jamais, si la valeur,
le pécul, le pognon que vous pouvez générer n'est pas supérieur à la
rémunération proposée. Et c'est normal, là où cela devient anormal c'est que
l'échelle entre la valeur produite et la rémunération effective est bien trop
grande. Vous pouvez produire sans même le savoir 80000 unité monétaire : euros,
dollars, peu importe. Et vous allez recevoir en retour, effectivement 1000 ?
2000 ? 3000 ? même 10000 imaginons. 10000 par mois sur 80000 produit, soit 1/8
eme de votre effort. C'est fascinant...
Bref, je voulais juste dire que
cela m'a fait plaisir d'entendre que mes idées n'étaient pas uniques mais qu'il
y avait tout un mouvement qui comprenait la même chose. Et que si cela vous
intéresse d'avoir un autre point de vue, juste par curiosité intellectuel ou
parce que vous n'avez rien de spécial à faire. Essayez de voir ce que monsieur
Wolff ou Varoufakis ont à dire. Tout n'est pas à jeter quelque que soit la
position. Hmm c'est vrai ça ? Là, je vais débattre avec moi même pendant un
instant.
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Merci de me lire !!!!
Ok, donc tout n'est pas à jeter
quel que soit la position ? Je vais directement passer les préliminaires et
taper dedans. Qu'est ce qui n'es pas à jeter dans le concept de nazisme ou
d'extrémisme ? Qu'est ce qui n'est pas jeter quand des peuples se font persécuter
pour x ou y raisons qui n'a aucun sens ?
Effectivement tu y vas franco..
Mais quand je dis que tout n’est pas à jeter ce n'est pas forcément dans
l'idéologie primaire. Mais cette idéologie a développé certaines idées qui ont
un intérêt
Tu es sérieux là ? Vas-y je
t'écoute.
Bah, j'y viens, si tu ne m’interromps
pas je vais développer ma pensée
...
Alors déjà, est ce que tu
savais que le régime nazi est un système de socialisme national...
Oui je sais, c'est l'une des
raisons pour lesquels les systèmes politiques socialistes sont diabolisés. Des
connards ont chié dans le pot et maintenant tout le monde est dégoutté.
Mouaissss. Bref, Le système a
été mis en place pour répondre à une crise financière d'envergure...
Tu essayes de gagner du temps
Laisses Moi Parler bon sang. Tu
veux ma réponse alors écoute. Tu m'as posé une question, j'essaye d'y répondre
ou il n'y a ps de débat du tout.
...
Ok, je reprends. Le système a
été développé sur un principe économique et sur un climat social particulier.
Il devait répondre à une faillite économico-politique en proposant une
direction économique radicale et radicalement différente et un moyen
d'extérioriser la colère ambiante en la redirigeant ailleurs, vers un ennemi
commun. Et la colère avait été telle que les arguments étaient inutiles. Quand
une personne est démunie de moyens, de dignité, d'opportunités elle abandonne
son habit d'homme pour devenir un animal...
Et c'est ce que tu trouves de
bien ?
Non, non, du tout. Mais si tu
regardes. Il y a une leçon là-dedans, l'être humain n'a jamais été aussi uni,
et si prêt à faire tout et n'importe quoi si tu trouves une origine à son mal
être. Pour une raison que je ne comprends pas il est presque naturel de se haïr
entre nous, mais si seulement on pouvait canaliser cette ferveur vers quelque
chose de plus positif comme, allez je dis une connerie, le recyclage. Si on
arrive à recrée ce même climat et pointer le doigt dans la bonne direction...
Mais t'es un malade ! C'est
horrible !
Et pourtant c'est une technique
qui est populaire. SI jamais tu daignes descendre de ton trone d'ivoire tu
verrais que c'est ce qui s'est passé dans la plus grande puissance au monde.
Lol, bon je n'ai plus le temps
de m'amuser avec vous. A demain, je continuerai dans ma tête XD
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