vendredi 1 juin 2018

Séforah à tout prix, page 46

La barmaid posa le verre devant Dalanda qui tendit ses mains tremblotantes pour saisir la coupe sacrée avant de tout ingurgiter, cul sec. 
- Un autre - demanda-t-elle ensuite en sentant une douce chaleur se répandre dans son corps. Mais le changement principal était dans sa tête. Eiling avait l'impression que les verrous dans son esprit commençaient à se déverrouiller. Comme si le concierge de son cerveau venait ouvrir les portes de son appartement mental, moisit par les problèmes, pour aérer un petit peu - Un peu plus corsé - ajouta-t-elle ensuite en se passant les mains sur le visage. 
- Maman ? 
- Mmm ? 
- ... - Raèl ouvrit la bouche pour demander : "Pourquoi tu fais ça ? Est-ce que je ne te suffis pas ? Pourquoi on ne peut pas simplement être heureux ? ...". Il avait plein de questions qui lui traversait l'esprit, plein de requêtes d'éclaircissement parce qu’il ne comprenait pourquoi la situation en était là aujourd'hui. Mais tout ce qu'il put sortir c'est - Non, rien ...

Le deuxième verre Eiling le savoura en prenant son temps. Elle sentait déjà sa pensée vaciller, elle sentait déjà les inhibitions disparaître. Elle tourna la tête pour voir Raèl qui fixait une des étagères, sans vraiment voir, et elle put se permettre de sourire sans se sentir coupable. Elle voulut lui dire quelque chose d'important, quelque chose qui venait du cœur, quelque chose qui pourrait combler cette distance qui commençait à se creuser mais à cet instant la porte s'ouvrit laissant entrer une présence qui attira la majorité des regards. 

Un zoohumain toisant les deux mètres dix, hybride entre un tigre et un humain, portant un costume cravate sur mesure, fit son entrée. Dans la pénombre du bar, ses yeux brillaient d'une lueur orange intense et cachaient ses nombreuses cicatrices visibles sur le visage. Il avait deux profondes cicatrices parallèles sur le front, une autre traçait une ligne séparant son nez en deux parts quasi-égales, et une sur la gorge au niveau de la pomme d'Adam. Des blessures de guerres que la nanites parcourant son système sanguin ne pouvaient guérir. Son costume et sa fourrure cachaient d'autres marques d'une vie croisant la mort d'un peu trop près. 

Cependant, Cid n'était pas seul. Derrière lui se tenait un autre zoohumain bien plus petit de taille, appartenant à la famille des Sciuridaes. En termes plus simple, il s'agissait d'un hybride entre un humain et un écureuil, une très rare catégories chez les zoohumains qui comportaient bien plus d'éléments carnivores, qu'herbivores, et encore moins de rongeurs. Ce dernier avait le poil roux, et portait des vêtements plus décontracté : un pantalon bouffant et un shirt avec un message : "slim jeans won't fit my nuts», (les jean slim ne vont pas contenir mes noix), un humour d'écureuil que Jess O'Ryan avait complètement embrassé avec sa nouvelle condition. Ainsi qu'un cache queue qui enveloppait son appendice caudal en panache, dérangeant au quotidien. 

Cid, d'un pas lourd, s'avança vers Eiling qui se redressa sur son siège, se préparant à la conversation à venir. Marshall saisit le voisin de son amie, du pouce et de l'index, par le dos de l’habit. Le pauvre bougre en train de roupiller tranquillement sur le comptoir se retrouva soudain dans les airs avant d'être posé au sol comme une chose fragile. 
 - HEY ! - voulut il dire en comprenant à peine ce qui venait de se passer. La seule chose qui était claire était que quelqu'un cherchait les embrouilles. Néanmoins, la vue du Zhum bâti comme une montagne et clairement énervé, le fit dessoûler sur place - Excusez-moi - dit-il avant de se lever avant d'essayer de prendre la porte. Mais il fut réprimandé par la barmaid qui lui montra la direction de la salle de décuite. (Vu qu'on est quand même dans un hôpital, il est possible de se saouler mais les établissements ont le devoir de s'assurer que les consommateurs aient prit le temps d'entrer en phase descendante avant de sortir. Et à cet effet, plusieurs substances chimiques sont concoctées par un décuiteur/Sober Doc ?... Le nom de ce job peut changer ainsi que le concept. C'est une première ébauche pour l'instant). 
- Ce n'est pas à Nik de se charger de ce genre de choses ? - demanda Dalanda
- Il a pris sa journée - répondit la barmaid. 
- Au diable Nik - gronda Cid en s'accoudant au comptoir sans s'asseoir - Qu'est-ce que tu fous là avec le petit ?!





Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, demain c'est le week end alors tenez bon ;)

Texte time !

Alors, je ne sais pas si vous avez l'impression que Dalanda est une mauvaise personne, ou une mère indigne ou quoi. Ce n'est pas mon intention d'aller dans cette direction du moins dans un sens unilatéral. Je souhaite mettre en avant son côté humain avec ses forces et ses faiblesses physiques comme mentales. Et après Meliacor, si vous vous demandez qu'est ce qui a bien pu lui arriver, alors je ne me suis pas trop raté. Bien sûr je vais tout raconter, et je vais ici aussi expliquer pourquoi le cas Davy est si compliqué pour elle, et pèse plus que de raison. Parce qu’on va bientôt attaquer un événement important, enfin bientôt dans la chronologie de l'histoire. Ici, se sera après le tome 3 de Meliacor normalement. 

Euh oui, Jess est un z'hum écureuil. Comment c'est arrivé ? Eh bien continuez à lire ;)

Ensuite, Cid a encore plus de cicatrices et ces dernières ne peuvent pas être régénérées. Comment, pourquoi, qui ou quoi en est à l'origine ? Eh bien, vous le saurez aussi au prochain numéro lol

Si vous avez des questions, des suggestions, etc.… n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com 

J'ai vu une émission hier sur les super fortunés et ce qui se passe au Qatar. Et je n'ai pas pu terminer, j'ai éteint la télé pour me coucher. Certes chacun son pognon et le dépense comme il peut, mais 90 000 euros pour une soirée dans un concours d’ego, j'ai décroché. Et je me suis rappelé les paroles de monsieur Johan Rupert qui avait dit quelque chose comme : la pensée que les pauvres renversent les riches l'empêche de dormir. Un truc du genre, et vu comment le pognon est dépensé pour des conneries, comment l'état ignore les taxes sur les entreprises et pressent les gens, comment les prix augmentent, comme les salaires stagnent... Oui, monsieur Rupert. C'est déjà arrivé par le passé, et c'est une répétition inévitable de l'histoire si le choses perdurent. Mais bon c'est peut-être moi qui voit un problème là où il n'y en a pas. Mais une chose est claire, jamais je ne veux (et heureusement je ne peux) devenir ce genre de personne gavée d'argent. Je, je ne peux pas, je deviendrai dépressif de culpabilité. Vivre bien et subvenir aux besoins de sa famille et de ses proches, oui ça c'est du no brain, mais s'acheter quinze voitures comme si c'était de la petite monnaie ? Non. Même les hôtels de luxe... Comment se détendre quand tu sais comment le personnel est traité et stressé, menacé d'être viré au moindre problème, obligé de répondre au moindre caprice ? Sigh, bref, je ne veux pas vous ennuyer plus longtemps. C'est juste que j'avais l'impression qu'on était plus sur terre mais à Elysium lol. Mais encore une fois, c'est peut-être moi, c'est sans doute moi,  qui ait une mauvaise compréhension des choses. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!! Vous êtes vraiment forts, vous n'avez pas idée !!!!!



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