La barmaid posa le verre devant Dalanda qui tendit ses mains
tremblotantes pour saisir la coupe sacrée avant de tout ingurgiter, cul
sec.
- Un autre - demanda-t-elle
ensuite en sentant une douce chaleur se répandre dans son corps. Mais le
changement principal était dans sa tête. Eiling avait l'impression que les
verrous dans son esprit commençaient à se déverrouiller. Comme si le concierge
de son cerveau venait ouvrir les portes de son appartement mental, moisit par
les problèmes, pour aérer un petit peu - Un peu plus corsé - ajouta-t-elle
ensuite en se passant les mains sur le visage.
- Maman ?
- Mmm ?
- ... - Raèl ouvrit la bouche
pour demander : "Pourquoi tu fais ça ? Est-ce que je ne te suffis pas ?
Pourquoi on ne peut pas simplement être heureux ? ...". Il avait plein de
questions qui lui traversait l'esprit, plein de requêtes d'éclaircissement
parce qu’il ne comprenait pourquoi la situation en était là aujourd'hui. Mais
tout ce qu'il put sortir c'est - Non, rien ...
Le deuxième verre Eiling le
savoura en prenant son temps. Elle sentait déjà sa pensée vaciller, elle
sentait déjà les inhibitions disparaître. Elle tourna la tête pour voir Raèl
qui fixait une des étagères, sans vraiment voir, et elle put se permettre de sourire
sans se sentir coupable. Elle voulut lui dire quelque chose d'important,
quelque chose qui venait du cœur, quelque chose qui pourrait combler cette
distance qui commençait à se creuser mais à cet instant la porte s'ouvrit
laissant entrer une présence qui attira la majorité des regards.
Un zoohumain toisant les deux
mètres dix, hybride entre un tigre et un humain, portant un costume cravate sur
mesure, fit son entrée. Dans la pénombre du bar, ses yeux brillaient d'une
lueur orange intense et cachaient ses nombreuses cicatrices visibles sur le
visage. Il avait deux profondes cicatrices parallèles sur le front, une
autre traçait une ligne séparant son nez en deux parts quasi-égales, et une sur
la gorge au niveau de la pomme d'Adam. Des blessures de guerres que la nanites
parcourant son système sanguin ne pouvaient guérir. Son costume et sa fourrure
cachaient d'autres marques d'une vie croisant la mort d'un peu trop près.
Cependant, Cid n'était pas
seul. Derrière lui se tenait un autre zoohumain bien plus petit de taille,
appartenant à la famille des Sciuridaes. En termes plus simple, il s'agissait
d'un hybride entre un humain et un écureuil, une très rare catégories chez les
zoohumains qui comportaient bien plus d'éléments carnivores, qu'herbivores, et
encore moins de rongeurs. Ce dernier avait le poil roux, et portait des
vêtements plus décontracté : un pantalon bouffant et un shirt avec un message :
"slim jeans won't fit my nuts», (les jean slim ne vont pas contenir mes
noix), un humour d'écureuil que Jess O'Ryan avait complètement embrassé
avec sa nouvelle condition. Ainsi qu'un cache queue qui enveloppait son
appendice caudal en panache, dérangeant au quotidien.
Cid, d'un pas lourd, s'avança
vers Eiling qui se redressa sur son siège, se préparant à la conversation à
venir. Marshall saisit le voisin de son amie, du pouce et de l'index, par le
dos de l’habit. Le pauvre bougre en train de roupiller tranquillement sur le
comptoir se retrouva soudain dans les airs avant d'être posé au sol comme une
chose fragile.
- HEY ! - voulut il dire
en comprenant à peine ce qui venait de se passer. La seule chose qui était
claire était que quelqu'un cherchait les embrouilles. Néanmoins, la vue du Zhum
bâti comme une montagne et clairement énervé, le fit dessoûler sur place - Excusez-moi
- dit-il avant de se lever avant d'essayer de prendre la porte. Mais il
fut réprimandé par la barmaid qui lui montra la direction de la salle de décuite.
(Vu qu'on est quand même dans un hôpital, il est possible de se saouler mais
les établissements ont le devoir de s'assurer que les consommateurs aient prit
le temps d'entrer en phase descendante avant de sortir. Et à cet effet,
plusieurs substances chimiques sont concoctées par un décuiteur/Sober Doc ?...
Le nom de ce job peut changer ainsi que le concept. C'est une première ébauche
pour l'instant).
- Ce n'est pas à Nik de se
charger de ce genre de choses ? - demanda Dalanda
- Il a pris sa journée -
répondit la barmaid.
- Au diable Nik - gronda Cid en
s'accoudant au comptoir sans s'asseoir - Qu'est-ce que tu fous là avec le petit
?!
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs !
J'espère que vous allez bien, demain c'est le week end alors tenez bon ;)
Texte time !
Alors, je ne sais pas si vous
avez l'impression que Dalanda est une mauvaise personne, ou une mère indigne ou
quoi. Ce n'est pas mon intention d'aller dans cette direction du moins dans un
sens unilatéral. Je souhaite mettre en avant son côté humain avec ses forces et
ses faiblesses physiques comme mentales. Et après Meliacor, si vous vous
demandez qu'est ce qui a bien pu lui arriver, alors je ne me suis pas trop
raté. Bien sûr je vais tout raconter, et je vais ici aussi expliquer pourquoi
le cas Davy est si compliqué pour elle, et pèse plus que de raison. Parce qu’on
va bientôt attaquer un événement important, enfin bientôt dans la chronologie
de l'histoire. Ici, se sera après le tome 3 de Meliacor normalement.
Euh oui, Jess est un z'hum
écureuil. Comment c'est arrivé ? Eh bien continuez à lire ;)
Ensuite, Cid a encore plus de
cicatrices et ces dernières ne peuvent pas être régénérées. Comment, pourquoi,
qui ou quoi en est à l'origine ? Eh bien, vous le saurez aussi au prochain
numéro lol
Si vous avez des questions, des
suggestions, etc.… n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m'écrire ici
: unepageparjour@hotmail.com
J'ai vu une émission hier sur
les super fortunés et ce qui se passe au Qatar. Et je n'ai pas pu terminer,
j'ai éteint la télé pour me coucher. Certes chacun son pognon et le dépense
comme il peut, mais 90 000 euros pour une soirée dans un concours d’ego, j'ai décroché.
Et je me suis rappelé les paroles de monsieur Johan Rupert qui avait dit
quelque chose comme : la pensée que les pauvres renversent les riches l'empêche
de dormir. Un truc du genre, et vu comment le pognon est dépensé pour des
conneries, comment l'état ignore les taxes sur les entreprises et pressent les
gens, comment les prix augmentent, comme les salaires stagnent... Oui, monsieur
Rupert. C'est déjà arrivé par le passé, et c'est une répétition inévitable de
l'histoire si le choses perdurent. Mais bon c'est peut-être moi qui voit un
problème là où il n'y en a pas. Mais une chose est claire, jamais je ne veux (et heureusement je ne peux) devenir ce genre de personne gavée d'argent. Je, je ne peux pas, je deviendrai
dépressif de culpabilité. Vivre bien et subvenir aux besoins de sa famille et
de ses proches, oui ça c'est du no brain, mais s'acheter quinze voitures comme si
c'était de la petite monnaie ? Non. Même les hôtels de luxe... Comment se
détendre quand tu sais comment le personnel est traité et stressé, menacé
d'être viré au moindre problème, obligé de répondre au moindre caprice ? Sigh, bref, je ne veux pas vous ennuyer plus
longtemps. C'est juste que j'avais l'impression qu'on était plus sur terre mais
à Elysium lol. Mais encore une fois, c'est peut-être moi, c'est sans doute moi, qui ait une mauvaise
compréhension des choses.
Merci de me lire ! Vous êtes
formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!! Vous êtes vraiment
forts, vous n'avez pas idée !!!!!
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