lundi 24 décembre 2018

Meliacor : Stargorad, page 85


Aucune des deux ne savait qui était l'autre, aucune des deux ne savait qu'elles partageaient le même sang, tout ce qu'elles savaient était : survivre, même si pour cela il fallait ôter la vie, surtout si pour cela il fallait ôter la vie. Une mentalité qu’aucun enfant ne devait avoir, et pourtant… Hélène n'aurait pas hésité une seule seconde à tuer cette étrangère même si plus jeune, même si apeurée, même si, possiblement, innocente. 

Le cœur de la gamine battait la chamade et de petites larmes de frustration commencèrent à couler le long de ses joues sales et dans sa tête c'était l'enfer.
- "Ce n'est pas juste ! Ce n'est pas juste !" - se disait-elle en se sentant trahie, volée d’un plaisir innocent, d’une sucrerie qu’elle se savait méritante. Résultat d’une psychée misérable.
- Je ne te redemanderai pas une deuxième fois ! - dit Hélène sur un ton calme. 
- Mais est-ce bien la peine ? Regarde, elle a l'air terrorisée - entendit Élie la voix de l'adulte qui l'avait appelé, mais Élie ne pouvait le voir, car il se tenait dans la pièce voisine.
- Au cas où vous seriez aveugle, elle a une arme et ce n'est pas un jouet. Qu’est-ce que vous croyez qu'elle fait avec ? - demanda Hélène sans quitte Élie du regard. 
- Mais ...
- Monsieur, non ! Vous étiez d'accord de faire ce que je dis.
- Oui, mais...

Tratata !

Hélène ouvrit une brève salve aux pieds d'Élie, en reprenant tout de suite le contrôle suite au violent recul de l'arme. 
- Oh, mon dieu ! – explosa le vieil homme en se prenant la poitrine.
- Ton arme, au sol ! – ordonna Hélène.
Élie obéit à la requête et laissa son fusil qui ne l'avait pas quitté depuis que sa mémoire puisse être en mesure d’enregistrer. C'était même son premier présent dont elle a un quelconque souvenir. Une raclée qui faillit lui sortir les yeux de ses orbites et un fusil en guise de réconfort, un fusil pour extérioriser sa colère sur les autres, ceux qui sont pointés du doigt, ceux qui sont responsables d’un malheur dont ils n’étaient aucunement responsables.
- Est ce que... Est ce qu’elle est morte – demanda l’individu, inquiet.
- Non ! - répondit Hélène, se comportant comme l'adulte dans la pièce, mais elle n'avait pas eu le choix. Mûrir très vite était devenue une nécessité et non un luxe....


- Hey ! Hey ! Tu m'écoutes ? - hurla Bender en essayant d'attirer l'attention de la spécialiste qui semblait perdue dans sa zone.
- Quoi ! - hurla cette dernière énervée d'être extirpée de son souvenir. Énervée, mais également soulagée.
- Tu es sure qu'on va toujours dans la bonne direction ? - demanda le sergent
- C'est un putain de labyrinthe ! Je ne suis sûre de rien - répondit la spécialiste en prenant un virage et puis - Stop ! - ordonna-t-elle.  
- Qu'est ce qu'il y a encore ? - gémis Jess
- Je ne sais pas, mais il y a un danger devant
- Kuru rru rru ! Un danger ? Je dois me sentir vexé ? 
- CID !! - explosa de joie Dalanda en se sentant immédiatement rassurée, et elle n’était pas la seule. Jess était prêt à faire de même - Mais qu'est-ce qui t'as pris comme ça ? - râla de joie la jeune femme en se jetant sur le géant pour l'embrasser à tour de bras, mais la spécialiste lui fila un coup de pied pour faire partir dans le mur - AH cette fois j'en ai marre ! - hurla Eiling prête à en découdre. 
- Je n'apprécie pas trop ce traitement de mon amie ! - dit le géant en s'avançant
- Ton amie ? Tu es sûr de ça ? - répondit Castillyone moqueuse en s'interposant entre le colosse et Dalanda à la grande surprise de tous – Qu’est ce que tu fous là alors ?







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Joyeux noël à vous ! Bonnes fêtes !!!

Texte time !

hmm, pas grand chose à dire, mais si vous, vous voulez dire quelque chose n'hésitez pas. 

Si vous avez une remarque, une question, une suggestion, une critique, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!


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