jeudi 27 décembre 2018

Le voyageur des rêves, page 2


Jacob se senti soudain mal, il se laissa tomber sur le dos, les mains sur le visage alors que son désespoir revenait à nouveau sous forme de larmes. Il était déjà passé par là, il avait déjà vécu tout ça et il espérait ne plus le revivre, jamais. Les nuits éprouvantes, l'épuisement constant, la bipolarité, la perte de repères face à la réalité... Autant de maux qu'il pensait avoir surpassé, autant de problèmes qu'il pensait ne plus jamais rencontrer et pourtant.

Moire commença à se construire une vie après sa dernière visite chez Willmann et là, tout recommençait à nouveau
- Pourquoi, pourquoi, pourquoi ??? - se plaignait il saisit d'un chagrin qui ne put être calmé que par des heures et un nouveau rêve. 

Jacob se retrouva dans l'obscurité avec un bip énervant dans les oreilles. Avec le retour de sa conscience vint également la douleur dans des parties de son corps qu'il ignorait jusqu'à présent et pourtant l'entrainement intensif qu'il avait subi pour s’enrôler en tant que para l'avait rendu familier avec la douleur, mais celle qu'il éprouvait en cet instant n'avait pas de pareil. 

- Hnn - gémit Jacob en essayant de changer de position et de se retourner sur le dos. Mais la tâche s'avéra plus ardue que prévu. Son ouïe commença à s'habituer au bip pour entendre autre chose. Le grondement des machines gargantuesques dont chacun des pas faisait trembler le sol et dont la puissance de feu pouvait brûler la terre pour la dépourvoir à jamais de tout espoir d'y semer la vie - hnn !!! - gémie à nouveau Jacob en essayant de se retourner, mais la douleur le brûla si fort qu'il dû rester immobile pendant plusieurs minutes pour que ça passe. Mais hélas, la patience n'était pas la clé à ce problème épineux. 

La vue commença à revenir, à retrouver en netteté et Jacob pu enfin voir sur la visière de son armure d'où venait le problème et peut être aurait-il dû rester aveugle, car la situation était critique. Le souffle d'une explosion l'avait déstabilisé et dans la panique du moment il avait activé le système anti choc trop tôt, et le bouclier était déjà en train de se dissiper lorsqu'il percuta le sol, incapable d'absorber l'impact. 
- "Je vais mourir" - pensa Jacob en panique - "non, hnn, non..." - protesta-t-il intérieurement en se traînant au sol, lentement difficilement, très difficilement... Son armure était endommagée, son corps était dans un état similaire : fractures, hémorragies internes et externes, lésions et organes défectueux... il n'était qu'un cadavre en devenir, luttant désespérément pour survivre malgré le soutien de son armure. Malheureusement, toutes les drogues du monde ne pouvaient l'aider en ce moment... - "Non, je ne veux pas" - protesta Jacob en continuant à luter, à se traîner, mu par un instinct de survie qui refusait l’ordre naturel des choses. Pas comme ça, pas ici, surtout pas ici loin de la famille, loin de tout, au milieu de cette folie, perdu parmi des millions d’autres cadavres…

- Tilitititi Tilitititi, entendi Jacob, mais le bruit ne venait pas de son casque, mais d’ailleurs
- Tilitititi Tilititit, entendit-il à nouveau et le bruit venait d’en haut
C’est l’appel des anges ? – se demanda-t-il confus. Il n’avait jamais cru en ces balivernes, mais là… il attendait le son de luth ou de harpe, mais surtout pas ce bruit de téléphone – Téléphone ? C’est le téléphone ?! C’est le téléphone ! – pensa Jacob en ouvrant les yeux revenant d’entre les morts – Hnn.. Sauvé par le téléphone, tssk quelle vie de merde – se dit il en se levant péniblement, ressentant encore une fraction de la douleur de son alter ego des songes - putain, quelle vie de merde – se plaignit-il intérieurement en prenant le téléphone – Allo ?
- Ah monsieur Moire ! Ici le docteur Willmann à l’appareil, comment allez-vous ?
- Docteur Willmann ?
- Oui, c’est bien moi. Comment allez-vous ? Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis un certain temps et je commençais à m’inquiéter.
- Oh docteur, sniff..
- Hmm, on dirait que j’appelle au bon moment. Écoutez, j’ai un creux dans mon planning du mercredi, ça vous dit ?  
- Oui ! oui, merci docteur
- Mais de rien, voyons. Eh bien, je vous dis à dans deux jours alors et ne vous en faites pas, on va tout régler.
- Merci docteur, je …
- Clic
- Allo ? Docteur Willmann ?





Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs !! Bonne soirée à vous !

Texte time !

Désolé de faire vite, mais je ne vois pas que dire en plus. Par contre, 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

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