Jacob se senti soudain mal, il se
laissa tomber sur le dos, les mains sur le visage alors que son désespoir
revenait à nouveau sous forme de larmes. Il était déjà passé par là, il avait
déjà vécu tout ça et il espérait ne plus le revivre, jamais. Les nuits
éprouvantes, l'épuisement constant, la bipolarité, la perte de repères face à
la réalité... Autant de maux qu'il pensait avoir surpassé, autant de problèmes
qu'il pensait ne plus jamais rencontrer et pourtant.
Moire
commença à se construire une vie après sa dernière visite chez Willmann et là,
tout recommençait à nouveau
-
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ??? - se plaignait il saisit d'un chagrin qui ne put
être calmé que par des heures et un nouveau rêve.
Jacob
se retrouva dans l'obscurité avec un bip énervant dans les oreilles. Avec le
retour de sa conscience vint également la douleur dans des parties de son corps
qu'il ignorait jusqu'à présent et pourtant l'entrainement intensif qu'il avait subi
pour s’enrôler en tant que para l'avait rendu familier avec la douleur, mais
celle qu'il éprouvait en cet instant n'avait pas de pareil.
-
Hnn - gémit Jacob en essayant de changer de position et de se retourner sur le
dos. Mais la tâche s'avéra plus ardue que prévu. Son ouïe commença à s'habituer
au bip pour entendre autre chose. Le grondement des machines gargantuesques
dont chacun des pas faisait trembler le sol et dont la puissance de feu pouvait
brûler la terre pour la dépourvoir à jamais de tout espoir d'y semer la vie -
hnn !!! - gémie à nouveau Jacob en essayant de se retourner, mais la douleur le
brûla si fort qu'il dû rester immobile pendant plusieurs minutes pour que ça
passe. Mais hélas, la patience n'était pas la clé à ce problème épineux.
La
vue commença à revenir, à retrouver en netteté et Jacob pu enfin voir sur la
visière de son armure d'où venait le problème et peut être aurait-il dû rester
aveugle, car la situation était critique. Le souffle d'une explosion l'avait
déstabilisé et dans la panique du moment il avait activé le système anti choc
trop tôt, et le bouclier était déjà en train de se dissiper lorsqu'il percuta
le sol, incapable d'absorber l'impact.
-
"Je vais mourir" - pensa Jacob en panique - "non, hnn,
non..." - protesta-t-il intérieurement en se traînant au sol, lentement
difficilement, très difficilement... Son armure était endommagée, son corps
était dans un état similaire : fractures, hémorragies internes et externes,
lésions et organes défectueux... il n'était qu'un cadavre en devenir, luttant
désespérément pour survivre malgré le soutien de son armure. Malheureusement,
toutes les drogues du monde ne pouvaient l'aider en ce moment... - "Non,
je ne veux pas" - protesta Jacob en continuant à luter, à se traîner, mu
par un instinct de survie qui refusait l’ordre naturel des choses. Pas comme
ça, pas ici, surtout pas ici loin de la famille, loin de tout, au milieu de
cette folie, perdu parmi des millions d’autres cadavres…
- Tilitititi Tilitititi, entendi
Jacob, mais le bruit ne venait pas de son casque, mais d’ailleurs
- Tilitititi Tilititit, entendit-il à
nouveau et le bruit venait d’en haut
C’est l’appel des anges ? – se
demanda-t-il confus. Il n’avait jamais cru en ces balivernes, mais là… il attendait
le son de luth ou de harpe, mais surtout pas ce bruit de téléphone – Téléphone ?
C’est le téléphone ?! C’est le téléphone ! – pensa Jacob en ouvrant
les yeux revenant d’entre les morts – Hnn.. Sauvé par le téléphone, tssk quelle
vie de merde – se dit il en se levant péniblement, ressentant encore une
fraction de la douleur de son alter ego des songes - putain, quelle vie de
merde – se plaignit-il intérieurement en prenant le téléphone – Allo ?
- Ah monsieur Moire ! Ici le
docteur Willmann à l’appareil, comment allez-vous ?
- Docteur Willmann ?
- Oui, c’est bien moi. Comment allez-vous ?
Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis un certain temps et je commençais à m’inquiéter.
- Oh docteur, sniff..
- Hmm, on dirait que j’appelle au bon
moment. Écoutez, j’ai un creux dans mon planning du mercredi, ça vous dit ?
- Oui ! oui, merci docteur
- Mais de rien, voyons. Eh bien, je vous
dis à dans deux jours alors et ne vous en faites pas, on va tout régler.
- Merci docteur, je …
- Clic
- Allo ? Docteur Willmann ?
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs !! Bonne soirée à vous !
Texte time !
Désolé de faire vite, mais je ne vois pas que dire en plus. Par contre,
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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