Meliacor : Stargorad, page 101

La langue de la créature roulait rapidement dans sa gueule, et malgré sa longueur insensée, mesurant près de quatre cents mètres (soit plus de trois terrains de foots), ce n'était qu'une question de minutes avant que Jess et Cid ne se retrouvent avalés. Cependant, sa nature gluante, collante, rendait tout déplacement difficile. Et cela n'était pas l’unique problème. 

La langue était couverte des créatures insectoïdes qui essayaient toujours de se débattre sans faire attention à leur voisinage, luttant jusque dans leur dernier souffle, non… Jusqu’au-delà de leur dernier souffle serait plus exacte, car même après la mort leur corps pouvait servir.

Alors pour arriver jusqu'à Jess, Cid devait lutter contre le temps, contre la langue collante, contre les paramélures mais aussi contre des inhibiteurs neuro musculaires présents dans la salive de cet étrange dévoreur d'insecte. 

Jess en était protégé grâce à son armure, mais Cid, lui, n'avait d'autres choix que de faire avec... Fort heureusement, son organisme avait développé une tolérance avancée face à ce genre d'agents. Et cette tolérance il l'avait acquise suite à des années d'ingestion durant la période de sa "transformation". 

Les "progéniteurs" des z'hums n'étaient pas limités par la morale. Ils avaient mis en place des systèmes de contrôle particulièrement vicieux et efficaces sans se soucier du bien-être de leurs cobayes. Ou du moins, pas de leur bien-être physique, car il existe une autre facette à cette histoire...

Cid avait été drogué par toute sorte d'hallucinogènes et d'inhibiteurs : hallucinogènes pour le maintenir, pour les maintenir tranquilles dans les cages et inhibiteurs pour calmer leurs élans de sauvageries, leur tendance à voir rouge et d'entrer dans une frénésie si bien inculquée.

Mais le fait d'être tolérant ne voulait pas dire qu'il était immunisé. Démuni de la protection de son armure, sa fourrure était alors sa première couche protectrice. Cependant, pour avancer, il n'avait d'autre choix que de ramper et donc de se faire épiler de force. 

Son cuir naturellement dur était une deuxième barrière de protection, mais ce cuir était recouvert de cicatrices ré ouvertes et de nouvelles blessures qui n'avaient pas eu le temps de se refermer complètement. Les nanomachines ne fonctionnaient pas à plein régime en raison du manque de matière organique. L'autophagie était limitée de sorte à maintenir le sujet en vie... L'agent paralysant n'avait donc aucun mal à pénétrer à l'intérieur de l'organisme. 

Son organisme était une troisième barrière de protection et normalement Cid n'aurait eu aucun mal à bouger. Il aurait eu l'impression d'être ivre-conscient, un état ou on constate que le corps n’obéit plus vraiment à l'esprit qui est demeuré clair si ce n'est même, dans de très rares cas, dans un état d’éveil. Mais son organisme était déjà traumatisé par d'innombrables blessures externes et lésions internes. C'était comme si après avoir percuté un train, il devait participer à un pentathlon tout en étant sous l'effet des anesthésiques. 

Autrement dit, sa tache avait tout l'air d'être impossible à atteindre. Sauver ce qu'il désirait sauver semblait impossible, car le z'hum ne savait même pas comment se sauver lui-même. Il était persuadé qu'il avait fait le bon choix, ou plutôt qu'il n'avait pas d'autres choix, cependant il était désormais pris d'un terrible doute.

- "Bordel, qu'est-ce que je fais ?" - se demanda-t-il alors que les secondes défilaient dangereusement, et des profondeurs de son esprit il entendit la voix de Dalanda

- "Cid ! On peut t'aider !"

Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Hello, paix et sérénité XD. je sais c'est nul, mais je n'ai rien d'autre e stock...

Texte time !

Bon, j'essaye d'expliquer les choses au maximum sans trop saouler (j'espère) pour ne pas donner l'impression que je sors une solution de mon chapeau magique. Ah oui ! J'a oublié de faire la compile des 20 dernières pages, je m'en charge ce dimanche :)

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!