Les paramélures essayaient de se
hacher menu, mais leur extraordinaire physiologie retardait leur mort. Ventre
ouvert, membres manquants, même têtes tranchées les insectes ne mourraient pas
sur place. Et cet instant, ces quelques instants offerts étaient sur quoi Cid
essayait de capitaliser.
Il
ne savait pas qui, quoi, comment ou pourquoi, ces créatures mortes pouvaient
être transformées en bombes, mais il savait cependant une chose : elles
devaient être mortes et non mourantes pour que s'opère la réaction en
chaîne.
Pourquoi
est-ce qu'il était certain qu'elles devaient être mortes ? Parce qu’il en avait
tué un paquet et qu'il n'y avait jamais eu un tel phénomène. Ce qui l'amenait à
élaborer deux hypothèses :
-
La première était simplement la possibilité d'une masse critique : lorsqu'un
être vivant mourait, son corps commençait à subir des transformations dues à
l'autolyse et à la putréfaction. Et l'un des effets de la putréfaction, ou
plutôt des microbes et bactéries à l'origine de la putréfaction était la
création de gaz qui font gonfler le cadavre. Et la clé était peut-être là, dans
ce gaz. Isolément pris, un cadavre d'insecte ne pouvait créer suffisamment de
gaz pour créer d'explosion, mais avec un nombre conséquent... Boom. Cependant,
un gaz seul ne pouvait exploser sans ignition, et de plus une explosion due à
un gaz était accompagnée par du feu. Or, Cid n'avait observé qu'une onde-choc
accompagnée par du shrapnel organique.
-
La deuxième hypothèse était plus farfelue et demandait l'implication de quelque
chose capable de transformer les cadavres des insectes normaux en abdomens de
coléoptères bombardiers. Après tout, il avait affronté un insecte utilisant des
vibrations soniques alors était-ce si étrange qu'il y ait d'autres variations ?
Après tout, qu'est-ce qu'il savait sur la variété de ces insectes ? Tout ce
qu'il avait appris d'elles était comment les éliminer.
Mais
peu importait quelle hypothèse était correcte, ou même si les deux l'étaient,
sans cadavres, il n'y avait aucun problème. Telle était la conclusion du z'hum,
erronée ou non c'était la seule qu'il avait, la seule à laquelle il pouvait
s'accrocher et la seule qu'il pouvait exploiter.
-
"Plus vite vieux débris ! Plus vite" - pensait Cid en essayant de
pousser son corps meurtri par la douleur. Mais rien que d'imaginer ce que
Dalanda devait subir en essayant de préserver sa santé mentale le culpabilisait
dans des proportions qu'il n'avait pas anticipées. Sans égard pour sa sécurité
corporelle, dans une attitude similaire à celle des insectes, Cid poussait en
avant quitte à se faire balafrer. Il évitait simplement de subir des attaques
fatales quant au reste, il serrait juste les crocs.
Les
paramélures volaient hors du pont comme des ballons de foot et il n'en restait
plus qu'une poignée, mais, malheureusement, certaines choses ne pouvaient être
empêchées, quels que soient les efforts mis en place. Une réalité dure, peut-être
même injuste, mais elle était la réalité.
Ni
Cid ni Castillyone ne purent atteindre les insectes du font à temps. Et dès que
l'instant où la vie quitta ces masses de chitines, Boom ! leurs corps explosèrent
en mille morceaux, projetant du shrapnel osseux qui perfora d'autres insectes
les tuant sur le coup et puis Boom ! à nouveau.
Cid
fit demi-tour aussi vite qu'il le put et saisit la spécialiste au passage en
créant le maximum de distance possible avec l'explosion.
-
Nom de dieu ! - hurla Jess, en sursautant de surprise - Bordel c'était quoi ça
? - demanda-t-il, mais sa question fut complètement ignorée
-
Pose-moi ou je te crève les yeux ! - hurla la spécialiste posée sur l'épaule du
géant et ce dernier la jeta au sol comme un sac de patates ce qui lui valut un
"connard". Mais le félin ignora tout et le monde et s’accroupit
devant Eiling
-
Tiens encore le coup gamine - dit-il en mettant sa main sur l'épaule de la
jeune femme. Même si son visage était caché par son casque, Cid pouvait très
bien imaginer qu'il devait être déformé par l'effort - ce n'est pas encore fini
- dit-il et comme pour confirmer ses dires les cliquetis des insectes
s'arrêtèrent pour laisser place à un bruit reconnaissable de tous : un bzzz
d'abeille, un bzz de battement d'ailes d'un gros insecte...
- Qu’est-ce que c’est encore ?
– demanda Jess
- D’autres ennuis – répondit Bender
en regardant le pont qui commençait à s’effriter, lentement – « eh bein
voyons… merde » - soupira-t-il avant d’émuler le comportement de ses
compagnons et de lever les yeux pour voir ce qui allait leur tomber dessus.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez eut un week end reposant :)
Texte time !
Ok, ok, c'est bientôt fini, enfin je crois, j'espère XD. On ne va pas s'éterniser avec des insectes quand même, on n'est même pas à la moitié de l'histoire, sans parler de Haysh...Pff.
Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire