L'ordre était clair, il n'y avait
aucune ambiguïté possible. L'exemple à suivre était limpide, il n'y avait
aucune ambigüité possible. Cependant, suivre cet ordre ou reproduire l'exemple
était loin, très loin d'être simple. C'était un petit peu comme se jeter devant
un lâcher de taureaux, mais bien évidemment en pire, en bien pire. Les insectes
étaient plus grands, plus forts que des taureaux, et leur nombre les rendait
légion. L'avancée de cette masse de muscles, de chitine solide, et d'extrémités
pointues donnait plus l'impression de voir les rabatteurs d'une moissonneuse
géante.
Peut-être
qu'avec du recul l'idée était complètement stupide. Peut-être qu'avec du temps,
une autre solution pouvait être trouvée. Mais les malheureux n'avaient ni l'un,
ni l'autre, et la seule chose qu'il leur restait était la foi, ou peut-être la
chance, ou l'espoir ?
Le
pont était suffisamment large pour laisser deux paramélures passer avec un tout
petit peu de marges. Pour éviter de s'emmêler les pattes, les créatures
laissaient un espace entre elles, un espace de quelques centimètres qui était l’unique
échappatoire.
Castillyone
fut la première à passer avec aisance, poussant les créatures qui luttèrent
pour maintenir l'équilibre et refermer la brèche tout en écrasant
l'impertinente. La deuxième à tenter sa chance et glisser dans la fente avant
de se faire écraser fut Dalanda. Même si elle avait projeté un insecte dans le
vide et que ceux dans la file étaient criblés de balles, ce n'était pas
suffisant pour qu'ils s'arrêtent, bien au contraire. La jeune femme devait donc
faire face, très vite, à la vague qui suivait. C'est pourquoi elle pivota sur
la gauche en s’engouffrant dans la brèche ouverte par Castillyone tout en
essayant d'en faire une autre pour ceux qui suivaient derrière.
Jess
fut le troisième à tenter sa chance et pour y arriver il arrêta simplement de
penser. Il lança un dé dans sa tête et se laissa porter par le destin. Allait-il
être empalé ? Écrasé ? Dévoré ? Ou s’en sortir ? Le sort allait décider. Il ne pouvait se permettre de réfléchir à la rationalité de sa décision, vu que sa décision était à ses yeux peu rationnelle. Tout
ce qu'il pouvait faire était de viser là où il voulait passer et une fois dans
le cœur de la vague, eh bien il pouvait simplement avancer.
Être
au milieu de créatures pesant aussi lourd et qui étaient aussi agressives et
aussi puissantes était comme avancé à contre-courant d'un torrent portant avec
lui troncs d'arbres et pierres. Chaque mouvement de ces créatures avait le
potentiel de gravement le blesser, même les effleurer était douloureux.
L'armure était faite pour résister à bien des chocs, mais ceux-là étaient un
peu au-delà du seuil de tolérance des polymétaux.
Le
quatrième à suivre fut Bender, dans le même état d'esprit que Jess. Il n'y
avait rien qu'il pouvait faire, il n'y avait aucune autre solution faisable à
ses yeux. Peut-être passer par le bas, mais les insectes allaient simplement le
suivre là-bas et il aurait moins de mobilité pour leur échapper.
Le sergent suivi juste avant que la
brèche ne se ferme et que les paramélures ne se percutent de plein fouet. Elles
n’avaient pas pris la peine de ralentir, car elles étaient déterminées à tuer
les envahisseurs d’une manière ou d’une autre, et le choc fut si terrible que
les insectes qui s’étaient percutés périrent sur le coup et tombèrent dans le
magma entraînant quelques frères dans leur chute.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien et que vous avez la santé : physique et mentale :)
Texte time !
Fiou, contrairement à hier je ne suis pas satisfait pour celle là. Il y a des trucs qui me gênent mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Frustrant...
Si vous avez des questions, des suggestions etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables ! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!.
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