vendredi 11 janvier 2019

Meliacor : Stargorad, page 91

Bender commença à paniquer. Il se savait seul et se comptait abandonné : PEA (perdu en action). Personne ne pouvait faire marche arrière à l'intérieur de cette marrée mortelle, personne ne pouvait lui venir en aide, personne ne savait même qu'il avait besoin d'aide c'est pourquoi il ne pouvait compter que sur lui-même. 

Autre fois brillant stratège, le plus brillant de tous à en croire les livres d'histoire, cette situation devait être un jeu d'enfant. Devait, mais n'était pas, car le vieil homme n'était plus que l'ombre de ce qu'il avait un jour été depuis le jour de son accident, le jour de la victoire de l'humanité. Il n'était plus qu’un homme normal aux capacités normales et au physique des plus commun détérioré par l'âge. 

Suspendu au-dessus du vide par quelques doigts à peine, Jonathan essaya d'abord d’avoir une meilleure prise et de se cramponner des deux mains. Il ne pouvait monter sur le pont, c'était du suicide et il n'avait que quelques instants avant que les insectes ne le remarquent et ne le cueillent comme un fruit mûr. Il n'avait donc qu'un seul choix, qu'une seule direction, passer par en dessous. 

Humainement, cette tâche était impossible à moins d'être un expert et encore, rien n'était garanti. Une mauvaise prise, une absence de prise, la fatigue, un défaut dans la structure... Ce n'était pas les raisons qui manquaient pour transformer cette tentative désespérée d'escalade en dévers en marche funèbre. Mais le sergent n'avait pas d'autres choix et plus il restait suspendu comme ça comme un débile et plus il prenait le risque de se faire remarquer, c'est pourquoi il décida de tenter le coup. Entre une mort garantie et une mort possible, Jonathan avait préféré d'opter pour une chance de survivre que pas de chances du tout. 

Après avoir stabilisé sa prise, Bender utilisa sa main bionique dont l'efficacité était accentuée par son armure pour se trouver une prise. Mais il hésita à basculer, car il n'avait pas confiance en ses quelques connaissances issues de sa culture générale sur le sujet. Et si ce n’était pas la bonne prise ? Et si le poids de l'armure allait tout faire s'effondrer ? Et si ... Les Et si engendrées par la peur et le doute assaillirent son esprit, cependant, l'absence de choix l'obligea à agir et à faire ce saut de la foi. 

Il lâcha le rebord du pont et se laissa pendre en dessous, agrippé d'une main, les yeux fermés et le cœur tambourinant dans sa poitrine. 
- "huff...huff.. ok, je n'ai pas l'impression de tomber. Je crois que c'est bon" - pensa-t-il en ouvrant les yeux et constatant, à demi rassuré, qu'il était bel et bien à plusieurs mètres au-dessus du magna. Mais il devait garder à l'esprit qu'entre lui et sa chute, il n'y avait qu'une simple roche et rien d'autre, c'est pourquoi Jonatha prenait soin de choisir l'appui qu'il jugeait être idéale, avançant comme une tortue : lentement mais surement - "Allez mon vieux, tu peux y arriver. Juste ne te loupe pas, ne te loupe pas, et ne regarde pas en bas" - se dit-il. Même s'il avait fait partie de l'aérospatial et qu'il avait même été pilote, Bender, comme beaucoup de personnes, était sujet à l'acrophobie : la peur du vide. Il avait été médicalement et psychologiquement suivi durant sa carrière, mais le stress intense qu'il ressentait en cet instant commençait à remonter, et le fait d'imaginer ce qui pouvait lui arriver s'il lâchait prise n'arrangeait rien à la situation – « Ne regarde pas en bas ».  

Malheureusement, son hésitation lui avait coûté de perdre quelques précieuses secondes qu'il n'avait pas en stock. 

Des paramélures penchées, luttant pour garder l'équilibre face aux efforts de Castillyone et de Dalanda, avaient remarqué une proie bien plus simple à capturer. En s'aidant de leurs pattes-faux comme accroches, elles passèrent en dessous du pont pour l’intercepter en lâchant des cliquetis d’excitation. 
- "Putain !!!!" – pensa Jonathan avec un dégoût absolu. Ce manque de chance était simplement une injustice cosmique à ses yeux. Désormais il n'avait absolument aucune idée de comment se sortir de cette situation compliquée. À part essayer, mais essayer quoi ?... Là, était toute sa problématique.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bon pré week end à vous ! Oh oui, c'est le week end ♩♩

Texte time !

Halalala, je suis soulagé d'avoir pu avancé, mais je ne suis pas encore sorti de l'auberge. Nope, nope, nope. Loin de là, mais je reviendrai là dessus et plus en détails lundi. J'expliquerai plus en détails les problématiques scénaristiques que je rencontre. Si je ne le fais pas, rappelez moi. J'ai une mémoire assez particulière hahaha...ha. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à dimanche !!! Bon week end à vous ;) !!!!


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire