mardi 26 février 2019

Meliacor : Stargorad, page 113


Avant de sortir, Morel tituba légèrement et regarda autour de lui comme pour chercher ce qu'il faisait là. 
- Ça va ? - demanda Anderson qui arriva à sa hauteur
- Hein ? oui, bien sûr que ça va – répondit le préférum en gardant son calme, même si dans son esprit des sirènes d’alarme beuglaient de partout.
- Hey, ne perds pas - dit ensuite le spécialiste en donnant une tape sur la poitrine de son boss
- Quoi ? Où est ce que tu vas ? - demanda Van Alphen confus. Plusieurs choses ne faisaient pas sens : sa position, celles d'Anderson, la distance à la porte... C'était comme s'il avait cligné des yeux et subitement tout avait bougé comme dans un méli-mélo.  Il se rappelait être entré ici, avoir vu un chalamalec qu'il ne savait pas comment expliquer au beau milieu de la chambre, et puis rien. 
- Chercher quelque chose - répondit le spécialiste en avançant vers la sortie
- Tu m'as appelé là et maintenant tu t'en vas ? Oï, Anderson ? 
- Je t'ai appelé là pour te montrer ce machin. Maintenant que c'est fait, je n'ai pas besoin de rester là - expliqua Anderson en sortant.
- Comment ça tu n'as pas besoin... Oï, Anderson ! - hurla le préférum, mais ce dernier était déjà parti - "Ah et puis merde ! Qu'est-ce qui vient de se passer bon sang ? " 

Il ne fallut pas longtemps pour qu'il comprenne que Morel avait à nouveau émergé et qu'une discussion eût lieu entre lui et Anderson, une discussion à laquelle il n'avait pas accès et c'était inquiétant sur plusieurs fronts :
1 - Morel arrivait à émerger de manière incontrôlée
2 - Morel essayait de comploter avec Anderson pour le faire disparaître... Mais dans ce cas, les mots de son bras droit n'avaient aucun sens ?
- "Est-ce qu'il essaye de m'embrouiller ?" - pensa le préférum avant de jurer intérieurement. 

Son inquiétude venait de son complexe d'infériorité concernant Philippe Morel et de l'idée que peut être Morel essayait de recruter son bras droit.  
- "Ça ne va pas se passer comme ça !" - se promit il intérieurement - "Anderson est à moi, c'est mon outil ! Et je ne le donnerai à personne, surtout pas à toi ! Tu vas voir, je vais te bouffer et monter jusqu'au sommet de ce monde" - se dit-il avant de sortir de la pièce à son tour.
- Fait venir l'autre là, euh, Demeuray - dit Van Alphen à Joe Ramirez, un des gardes du corps - et fait le venir le plus vite possible. 
- Bien reçu - répondit Joe avant de partir au pas de course
- Peut-on savoir ce qu'il se passe ? - demanda Eva Montero, 
- Si je savais je n'aurais pas besoin de Demeuray - répliqua Van Alphen agacé avant de pousser un soupir - notre séjour ici risque d'être inutilement compliqué. 

Haysh et sa famille étaient assis à même le sol dans un couloir, personne n'arrivait à se calmer et personne ne savait que dire hormis : "irréel". C'était simplement irréel. Qu'est ce qu'ils devaient faire ? Qu'est ce qu'ils pouvaient faire ? Où devaient-ils aller ? Est-ce qu'ils devaient contacter Van Alphen ? 
- "C'est peut-être la meilleure chose à faire. La situation dépasse le cadre du job. Si j'essaye de tout gérer par moi-même je risque d'aggraver la situation. Mais si je travaille avec lui, mon enquête risque d'en pâtir. Qu'est-ce que je vais dire aux familles des disparus ? Si je savais... non, non, c'est inutile de partir sur ce chemin. Il était impossible de savoir quoi que ce soit concernant cet endroit. Allez Haysh, concentre-toi. Là tu agis en victime des circonstances et tu sais qu'il ne faut jamais être victime des circonstances, mais acteur. Toujours, toujours, toujours, garder son sang-froid".
- Est-ce qu'on devrait rentrer ? - demanda Monroe
- Quoi ? - s'étonna Haysh
- On est en dehors de notre domaine de compétence. Même si nous n'avons pas terminé l'enquête, nous en avons appris suffisamment... – essaya de dire Monroe.
- Suffisamment ? On n'a même pas commencé à égratigner la surface. Il nous faut des preuves, des témoins, un dossier complet. Si on rentre maintenant l'affaire pour laquelle nous avons été mandatés finira par être rangée au placard et on nous accusera d’incompétence alors on peut oublier de demander un autre mandat – expliqua Haysh.

- Je pleins votre position – entendirent ils Anderson qui était arrivé si silencieusement que même Monroe ne put le remarquer.
- Anderson ? qu'est que ce vous faites là ? – questionna Alésha
- Je vous cherchai – répondit-il simplement en croisant ses mains dans le dos.
- Pourquoi donc ? Vous auriez pu m'appeler – demanda Haysh
- C'est vrai, mais certaines propositions doivent se discuter en personne – dit le spécialiste.
- Propositions ? – s’enquit Haysh.
- Cette petite boîte à musique entre vos mains à piquer ma curiosité – dit Anderson en pointant sur la boite dorée entre les mains de Niko père - Alors je vous propose des informations en échange de sa possession. Qu'en dites-vous ?







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite tout le bonheur du monde ad vitam eaternam :) 

Texte time !

Ça se sent que je m'accroche aux branches ou pas ? XD Ne vous en faites pas, c'est bientôt fini. Enfin, pas exactement bientôt bientôt, mais bientôt...
En tout cas, objectivement, j'ai une vision plus large de Meliacor et je sais comment l'améliorer donc c'est bien, je crois XD. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!

Ah oui, non, demain je ne serai pas disponible, j'ai activités familiales XD. A moins que je gribouille quelques trucs vite fait le matin ? Bon si vous ne voyez rien, ce n'est pas que j'ai oublié mais je n'ai pas eut le temps d'écrire...




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