- Chien de garde ? - demanda le
lézard avec un dégoût si apparent qu'il ne put s'empêcher de cracher au sol -
les femmes sont ignorantes de nature, elles parlent et parlent et parlent sans
même savoir de quoi elles parlent et sans se soucier des conséquences. Mais je
ne suis pas du genre à laisser couler, oh non, non, non. Je ne suis pas un
chien de garde petite conne, je suis un prêcheur...
-
Tu es un monstre !
-
UN PRÊCHEUR ! - gueula le lézard - un prêcheur d'une simple réalité : le plus fort se nourrit du plus faible.
-
Dégénéré - insulta Eiling qui ne savait comment réagir autrement - tu es ce
qu'il y a de pire chez les humains.
-
Hihihihisss, est-ce que je suis la cause ou le résultat ? La réponse est
évidente. Mais je ne suis pas d'humeur à philosopher, je meurs de faim. Je n'ai
rien eu entre mes crocs depuis tellement longtemps que je sens mon ventre se
tordre sur lui-même - dit le lézard en se tenant le ventre des deux mains comme
pour contenir une intense douleur, avant de rentrer à nouveau dans une rage
frénétique.
Le
lézard se jeta sur Dalanda mordant et griffant la barrière de lumière
qui commença à nouveau à vaciller sous les assauts sauvages.
-
Tu ne peux pas me tuer ! - hurla Dalanda désespérée et terrifiée - Cid ne te
laissera pas faire ! Et moi non plus ! - le menaça la jeune femme en le
touchant à nouveau pour créer un contact émotionnel, cependant cette fois elle
fut violemment repoussée, l'entrée lui fut interdite.
Les
lumières commençaient à disparaître les unes après les autres la rendant
vulnérable et elle ne pouvait s'empêcher de penser que c'était fini. Elle
pensait pouvoir contenir cette chose, elle pensait pouvoir la dominer, elle
pensait pouvoir aider Cid et cet échec était sans doute la chose qui la peinait
le plus. Elle lui avait demandé sa confiance et elle n'avait pas su se montrer
à la hauteur...
-
Non ! Ce n'est pas fini, je refuse que ce soit fini - dit-elle en essayant
d'ouvrir une brèche dans le nexus du lézard.
Cependant,
il y a des fois où la volonté elle seule ne suffit pas. Il y a des fois où la
préparation est plus importante que la volonté.
Dalanda
avait pensé réussir sans savoir quel poids Cid portait sur ses épaules. Contenir cette
machine de destruction n'était pas à la portée de n'importe qui et la jeune
femme n'était pas prête. Elle était physiquement et mentalement épuisée,
s'était laissée envahir par la peur et ignorait tout de l'adversaire qu'elle
avait en face : une très mauvaise combinaison pour exiger une victoire. Une
triste vérité, mais une réalité quand même.
Alors
que les dernières bulles disparurent dans une explosion d'excuses laissant la
jeune enfin vulnérable, la créature poussa un rire sinistre alors que ses yeux
brillaient d'une lueur folle.
-
Hihihissss ! Enfin ! Je donnerai tout pour voir le visage de ce fou en voyant
ce qui va advenir de toi ! - dit le lézard en riant de tous ses crocs avant
qu'il n'ouvre sa gueule à s'en débloquer la mâchoire comme un serpent.
Ce
qui la sauva d'une fin prématurée fut le soleil noir. Alors qu'il commençait à
abandonner sa position embryonnaire pour détendre ses membres, des chaînes
purent être vue liant ses mains, ses jambes et tout autour de la silhouette. Ce
qui attira l'attention du lézard ailleurs de sa proie fut le jeu de flûte qui
retentit de partout.
-
NON ! NON !! POURQUOI ?! - hurla le lézard en levant la tête au ciel.
Pendant
cet instant d'hésitation, une petite lumière qui s'était cachée derrière
Dalanda la poussa hors de portée du lézard et la tira hors de cet enfer. La
jeune femme put entendre le hurlement de rage de la créature.
- NON ! TRAÎTRES !! - alors que le
soleil noir replongeait dans son profond sommeil.
-
Nous sommes désolés - dis la petite lumière avant d'éjecter Eiling hors de ce
monde, loin du lézard, loin du nexus. Dalanda ouvrit les yeux en prenant une
profonde respiration, comme si elle avait été en apnée depuis plusieurs minutes
et constata Bender et Castillyone en train de se disputer.
-
Qu'est-ce qui se passe ? Où est Cid ? - demanda la jeune femme en cherchant son
ami du regard - Jess ? - demanda t elle ensuite, mais le sergent hocha tristement de la tête.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien et que vous avez la santé.
Texte time !
Pfou... désolé de devoir faire bref, mais j'ai une course à faire. Je comptais donner un finalité plus heureuse, mais je regrette, je refuse de minimiser la dangerosité de la chimère. Je ne sais pas encore comme je vais me dépatouiller de cette situation, mais je ne suis pas prêt à faire ce compromis. Souhaiter moi bonne chance XD
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@homail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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