lundi 25 février 2019

Meliacor : Stargorad, page 112


Guy Anderson resta devant le phénomène inexplicable, sourire aux lèvres. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été autant stimulé intellectuellement. Il avait devant lui une pièce du puzzle qui remettait en question toute la construction qu'il avait faite jusque-là. C'était comme si cette pièce appartenait à un puzzle différent, mais pourtant il savait qu'il n'y avait qu'un seul jeu. Donc cette pièce avait sa place, mais où ? 

Ce phénomène était une telle anomalie qu'il demandait la reconstruction de tout le puzzle depuis le début, il demandait la reconstruction de toute l'argumentation de ce qui était possible ou non et Anderson ne pouvait qu'en rire. Ce challenge pouvait occuper son existence monotone, malheureusement il avait un rôle qui l'empêchait un tel divertissement. 

- Allo ? À qui je parle ? - appela Anderson son patron.
- À qui crois-tu parler ? - répondit Van Alphen agacé
- Ces derniers temps, il est difficile de suivre
- Qu'est-ce que tu veux ? Tu as déjà fini ta pause ? Il est quelle heure ? 
- Du calme préférum. J'apprécie mon petit exil…
- Tout de suite les grands mots.
- Je plaisante. En temps normal j'aurai apprécié mon temps de repos dans la quiétude d'un livre, mais là on a un problème urgent. 
- Un problème ? Quel problème ? 
- Je l'ignore, c'est pourquoi j'aurai besoin de ta présence. 
- Ah bon ? Euh, ok. Où est ce que tu es ? 
- Dans ma chambre
- Dans ta chambre ? 
- C'est exact
- Euh... dis-moi, ce n'est pas un problème d'araignée non ? Je sais que tu détestes les insectes...
- HAHAHAHAHAHA ! - explosa de rire Anderson - Ça fait quinze ans que j'écrase mes insectes et que je connais la différence entre arachnides et insectes. Mais au moins tu te rappelles que je les déteste. Hahaha, non, non, ce n'est pas un problème d'arthropodes. Si je devais le qualifier, je dirais plus que c'est un problème de frontière.
- Quoi ? Je ne... Bon, ok j'arrive.

Guy Anderson s'assit en tailleur sur le sol, le coude sur la cuisse et le poing sous la joue, observant le phénomène sous toutes ses coutures. Ce n'était clairement pas une hallucination, le déni de la réalité était inutile et ne pouvait qu'avoir des effets négatifs sur sa capacité d'analyse et sa rationalité. Le jeune homme avait suffisamment confiance en lui même pour s'éviter la peine de douter. Le doute était une occupation pour les simples d'esprit, c'était comme un chien qui s'amusait à s'attraper la queue, divertissant à regarder, mais inutile à expérimenter. 

Il resta dans cette position, attentif et pensif, jusqu'à ce que la porte s'ouvre laissant entrer un Van Alphen pressé qui s'immobilisa immédiatement en voyant l’étrange voile
- Wow, c'est quoi ce truc ? 
- Notre problème de frontière - répondit Anderson 
- AH LE SALOPARD ! - hurla subitement le préférum - LE SALOPARD ! MAIS QUEL ABRUTI ! MAIS QUEL ABRUTI ! 
- Je peux savoir de quoi il est question ? 
- Akiro, ce stupide fils de pute. Il n'a pas idée des problèmes qu'il a causé. Merde, j'aurai du... peu importe.  
- Et quel sont ces problèmes ? - demanda Anderson en ignorant la transition entre Van Alphen et Philippe Morel. 
- Ce truc est une brèche dimensionnelle produite par l'effet d'une vibration particulière, une fréquence pratiquement impossible à reproduire appelée : la sonata del diavolo, mise au point par un musicien et physicien du 14e siècle : Tulio Herrero sous une certaine... influence. Il l'avait composée durant ses vacances dans la ville de Mellavila qui a depuis disparu de l'histoire, littéralement.  
- Oh ? - s'étonna Anderson
- Tssk, il faut évacuer au plus vite. La brèche semble endormie pour l'instant, mais il est impossible de savoir combien de temps elle peut résister aux assauts de l'autre côté - dit Morel en faisant volte-face.
- Hmm, est-ce qu'une boîte dorée est liée à ce phénomène ? - demanda Anderson pensif
- Où est-ce que tu l'as vue ? - demanda Morel 
- Pas très loin - répondit Anderson en se levant - entre les mains du papa - dit-il ensuite sur un ton moqueur.
- Co...
- Aucune idée. Il l'avait et elle jouait de la musique, c'est tout ce que je peux dire avec certitude. 
- "Qu'est-ce que tu manigances Palounine ? À quoi ça rime tout ça ?" - se demanda Morel avant de demander - Ramène là moi, et je te montrerai quelque chose d'intéressant.
- Intéressant comment ? - demanda Anderson
- À t'en faire vriller les neurones - répondit Morel 
- Et s'ils refusent ? 
- S'il est bien question de ce que je crois, actuellement je suis prêt à parier qu'ils cherchent à s'en débarrasser. Mais si jamais le cas se présente, essaye d'être le plus diplomate possible. 
- Très bien - répondit Anderson en se levant.









Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un excellent week end. Si vous avez des congés j'espère que vous pourrez en profiter sans courir partout ;)

Texte time !

Hmm, que dire, que dire ? Je ne sais pas, mais cette histoire commence à me parler. Je ne sais pas encore où on va mais continuant quad même à avancer et on verra où on va arriver XD. Quelques fois, le chemin est plus intéressant que la destination pas vrai ? 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!! 


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