Monroe saisit l'avant-bras de sa sœur avant de serrer les dents pour se préparer à l'effort. Entamer une rotation sans avoir les pieds sur terre et avec le poids d'Alésha allait être difficile, mais le plus dur allait être de vient viser, mais là encore il n'avait pas le temps d'hésiter.
- Monroe ! Qu'est-ce que tu fais ? - voulu demander Alésha, mais elle n'eut le temps que de sortir trois lettres avant d'être tournoyer comme un parasol.
Le jeune cyborg n'avait pas le temps de s'expliquer, il n'avait pas le temps d'écouter sa sœur qui était bien trop impulsive. Elle allait sans doute essayer de le convaincre que c'était absurde, qu'ils allaient trouver une autre solution. Mais leurs armures étaient limitées en option, elles n'étaient pas meilleures que celles des mercenaires, bien au contraire. Leur réelle fonction était de servir de badges géants en espérant que cela suffise.
Il aurait voulu lui dire tellement de choses pour elle : qu'elle soit plus posée, qu'elle prenne le temps de réfléchir, qu'elle se trouve quelqu'un et qu'elle arrête de se trouver des excuses pour rompre, qu'elle fiche le camp de cet enfer... Pour leur père : qu'il ne change pas, qu'il ne s'en veuille pas, mais tout ce qu'il put sortir était
- VIT !
Mais Alésha avait sa propre motivation : il était hors de question qu'elle laisse son petit frère mourir, surtout par sa faute.
Elle aurait voulu lu dire tellement de choses, qu'il essaye de s'ouvrir plus, qu'il sorte plus, qu'il rencontre quelqu'un, qu'il ne se laisse pas dominer par sa condition, qu'il vive
La jeune femme serra les dents pour se préparer à l'effort en priant qu'elle assez de force pour projeter son frère en sécurité.
- VIT ! - Lâcha Alésha en même temps, à la grande surprise de Monroe qui fut pris de panique, d'une réelle émotion de panique, pour la première fois depuis des années. Les mots d'Alésha fient éclater quelques neurones dans son cerveau le faisant hésiter pendant une demi-seconde, mais c'est tout ce dont sa sœur avait besoin pour prendre l'initiative. Elle à nouveau en lançant Monroe comme un marteau olympique et accéléra de ce fait sa descente : toute action est toujours égale à sa réaction. En projetant Monroe sur un angle d'une quarantaine de degrés en hauteur, elle encaissa une force qui la poussa vers là-bas.
Alésha plongea dans le magma sans voir ce qui était advenu de son frère, si elle avait réussi, s'il était en sécurité. Elle ne pouvait que prier qui veuille bien l'entendre de veiller sur Monroe à sa place, car elle ne pouvait plus le faire... La chaleur était insoutenable, et brûlait l'extérieur comme l'intérieur. Ses yeux et sa gorge furent les premiers à prendre feu avant que les cheveux et la peau ne suivent, assistés par le métal fondu de son armure dorée. Alors même qu'elle voulut hurler de douleur, son corps ne pouvait extérioriser toute sa souffrance et la jeune femme coula en silence dans d'atroces souffrances mais sans une once de regret. Si c'était à refaire, elle le referai sans hésiter.
Monroe grimpa la falaise comme une machine, les yeux grands ouverts, le souffle erratique, l'esprit embrumé le coeur battant comme un tambour au point de lui faire physiquement mal, tremblant comme une feuille. Il n'arrivait pas à comprendre ce qui venait de se passer. Il n'arrivait pas à enregistrer ce qui venait de se passer. Son cerveau refusait d'intégrer cette réalité et tournait un mot en boucle, encore et encore, figé.
- Alésha ?
Une fois l'entrée de la grotte atteinte, le regard vide, il observa le magma en dessous qui venait d’avaler sa sœur, puis il leva la tête pour ne voir que chaos : les navettes en feu, les mitrailleuses déchirant les insectes en mille morceaux, ces derniers qui éventraient les vaisseaux et leurs occupants, leur B.L.M.R s’écraser violemment contre la falaise faisant pleuvoir feu et métal...
-"Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est ce qui se passe ?" - se demandant le jeune homme comme s'il venait d'être soudain frappé par une réalité qu'il ne savait comment appréhendé - "folie, folie, c'est de la folie, Alésha tu m'as abandonné dans ce monde de fou, pourquoi ? Pourquoi ?".
C’était trop, trop à encaisser, trop d’un coup, et le jeune commença à sentir sa conscience submergée le lâcher et son corps n’allait pas tarder à suivre. Il faillit perdre connaissance sous le choc, mais c’était un luxe qu’il ne pouvait pas se permettre. Il pouvait déjà entendre des pas et cliquetis se rapprocher et les paramélures n'avaient que faire de ses troubles émotionnels.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs, j'espère que vous avez passer un bon week end.
Texte time !
Sigh, malheureusement je n'ai pas trouvé d'autres solutions et je crois que c'est dans le caractère d'Alésha de faire un truc pareille. Je ne sais pas si j'ai bien rendu la scène, mais c'est définitivement quelque chose qu'il faut que je retravaille sur le propre. Propre d'ailleurs qui risque d'être drastiquement différent pour certains personnages. Erf, j'avais prévu des trucs différents, j'avais même prévu que c'est Monroe qui y passe, mais le personnage d'Alésha en a décidé autrement et je peux comprendre. Erf j'ai même peur d'appuyer sur publier car cela va cimenter cette réalité... zut arrête de réfléchir.
Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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