Au
départ les tricks étaient d’une simplicité infantile et pouvaient être
reproduits par la mémoire musculaire. Telle une ouverture de symphonie, la
pulsion en lui montait crescendo : l’envie d’oublier qu’il était dans une cage à
oiseau géante, l’envie de se sentir libre dans son corps et dans son esprit. La
manifestation de ce désir était une chorégraphie qui naissait en lui, une
volonté de laisser exploser sa créativité à travers le mouvement.
Il
débuta par un léger slalom qui n’attira l’attention ni des quelques badauds qui,
comme lui, cherchaient leur place dans ce monde. Puis, petit à petit, le slalom
commença à prendre en rythme et en intensité donnant l’impression que les jambes
de Kolins étaient animées d’une volonté qui leur était propre. Une jambe devant
et l’autre derrière, puis un croisement en x suivis d’un autre et d’un autre
encore, enchaînés par un moonwalk, puis une rotation alors même que les jambes
continuaient à se croiser.
-
«Ah !» - lâcha Kolin un cri de douleur intérieur avant de tomber à genoux et de
se masser machinalement les chevilles. Sans échauffement préalable, son
improvisation pouvait mal finir - «mmm, quel con» - lâcha le jeune homme énervé
contre sa propre personne, mais c’était plus fort que lui. Il voulait s’échapper
le plus tôt possible de cette fichue cage au ciel «troué».
Rassuré
qu’il n’avait rien de grave, le jeune homme se leva en poussant un soupir de
frustration et continua sa route en direction de son spot. Là bas il pourrait
prendre le temps de s’échauffer et de s’amuser, le tout était de combattre son
anxiété jusque là-bas et pour cela il sortit ses écouteurs bluetooth et choisis
une compilation sur son téléphone : agréable journée, même si elle n’était si
agréable que ça.
Kolin
roula sur le chemin familier en faisant attention à ne pas grinder sur tout ce
qui se trouvait sur son chemin et au trafic de véhicules. Au bout d’une heure,
il arriva enfin à destination : un chantier abandonné depuis six ans et laissé à
l’abandon. La population ne s’agrandissait pas au rythme prévu par les
promoteurs et résultat : 1/10ème de l’immense immeuble avait été construit puis
laissé en état pour qui voulait.
-
«Enfin !» - pensa Kolin en appréciant la vue de son petit parc qu’il avait
construit à partir de tout ce qui traînait sur place. Le plus intéressant était
le plafond construit au 2/8ème, cachant en partie le faux ciel de la «cage à
oiseau» - «fiou, je respire enfin» - lâcha Kolin en prenant une profonde
inspiration avant de poser son sac, sourie aux lèvres.
Blabla
de l’auteur
Hello
à vous chers lecteurs ! J’espère que vous allez bien. Je vous ai fait faux bond
hier, mais j’avais besoin d’anticiper légèrement le récit. Je ne vais pas vous
étonné, la majorité de ce que j’avais prévu est à jeté XDDDD, ah la la.
Bref...
Texte
time !
Je
ne sais pas si j’ai bien expliqué les figures que Kolin faisait, mais c’est
comme celle-là mais en moins linéaire et en plus dansante comme un mix de ce qu'il y a sur la vidéo et du patinage artistique: https://www.youtube.com/watch?v=pExl_cwmT8M
Si
vous avez des questions, des suggestions, etc... N’hésitez pas à laisser un
commentaire ou à m’écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci
de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien
!!!!
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