Le
jeune homme roula les mains dans les poches empli de mélancolie et d’une
tristesse déchirante forcée en son cœur par le ciel complètement artificiel lui
rappelant à chaque instant à quel point ce monde était inutile. Surtout en ce
moment, avec les travaux de restauration d’une partie du cadran, il y avait un
trou béant dans le dôme comme un trou noir aspirant la ville.
S’il
ne tenait qu’à Kolin, il ne mettrait même pas les pieds hors de sa chambre. A
quoi bon arpenter un monde mourant qui n’arrête de donner de faux espoirs avec
sa verdure, ses parcs, ses immeubles en construction, mais pour qui ? Il n’y a
plus assez de personnes de toute façon.
Tout
criait faux, tout hurlait inutile : l’école, la famille, la vie tout simplement.
Il ne se passait pas un jour dans cette bulle sans qu’il ne se dise.
-
«Ce serait mieux si je n’étais pas là» - et même là sur ses rollers il se disait
qu’une petite foudre qui lui tomberait dessus, une mal-fonction du dôme, pouvait
régler son problème existentiel. Cependant, il ne pouvait se résoudre à passer à
l’acte.
Peut
être était ce par lâcheté qu’il n’arrivait pas à maintenir son souffle pendant
les deux secondes de plus nécessaires pour perdre connaissance, ou qu’il
s’arrêtait toujours au dernier moment avant de rouler devant un véhicule. Après
tout la mort était effrayante par son aspect définitif. Et puis les morts sont
vite oubliés et Kolin n’était pas sûr qu’il voulait vraiment disparaître. Si
seulement il était possible d’avoir une période d’essai et puis revenir.
-
«Hey, la mort ce n’est pas mon truc au final».
-
«Ah oui, avant que j’oublie» - se dit-il en pensant au sujet de
l’au-delà.
Kolin
sortit de sa poche un objet de la taille d’un stylo qu’il tira comme de la pâte
à modeler pour ajuster la taille de son téléphone. L’écran reconnut
immédiatement ses empreintes digitales et se déverrouilla automatiquement. Il
chercha dans ses contacts le nom : prof Zel puis tapota un simple message.
-
«Je ne viendrai pas»
Quelques
instants pus tard il reçut la réponse
-
«Peu importe. Pointe-toi pour l’inspection du 26 et pour les
examens»
-
«Oui je sais» - répondit Kolin avant de rapetisser son appareil et le ranger
dans sa poche. Le professeur Zelinsky était cool comme individu. Il n’essayait
pas de jouer les professeurs modèles et de se mêler de ce qui ne le regardait
pas. Et tant que Kolin gardait le secret, il pouvait éviter de perdre du temps à
apprendre des choses qui ne servaient à rien.
Le
jeune homme continua à rouler en direction du vieux parc abandonné en essayant
de rouler le plus vite possible pour se cacher de ce ciel qu’il trouvait
oppressant. Pour se divertir de ses pensées, il entama son free-style,
enchaînant des petites figures techniques qui donnaient l’impression d’une
danse. Là, focalisé sur l’effort, sur la perfection de ses mouvements, tout le
monde se réduisait. Il n’y avait plus le ciel ni les gens, ni le vide qui dévorait son âme. Il n’y avait que lui,
le vent, la route, la liberté et les tricks.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! Bonne journée à vous, le froid revient alors n'hésitez pas à vous couvrir. Ne faites pas comme moi à sortir en t-shirt pour passer le reste de la journée à éternuer... XD
Texte time !
J'espère que l'histoire vous plait jusque là. Je vais essayer de construire progressivement le monde pour ne pas vous jeter toutes les informations au visage. Apparemment j'explique beaucoup, tssk n'importe quoi O.o, XD.
Si c'est le cas n'hésitez pas à confirmer, n'hésitez pas à rajouter d'autres critiques ou faire un petit coucou soit dans les commentaires ou en m'écrivant ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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