https://media.giphy.com/media/ASd0Ukj0y3qMM/giphy.gif |
Hello à vous chers lecteurs
j'espère que votre journée est joyeuse et pleine d'amour ... eurgh c'est
tellement fleur bleue que j'en ai mal aux yeux XD.
Petite
mise à jour par rapport au sujet d'hier. Les différentes critiques du film
sonic ont poussé le directeur du projet à accepter de changer le design du
personnage. C'est super, nous avons été entendus !! Notre portefeuille surtout,
mais bon :)
https://media.giphy.com/media/3oKIPwyf0EBAGnAkWk/source.gif |
Parlons
d'autre chose voulez-vous ? Parlons de générosité un peu. Je ne sais pas
pourquoi ce sujet en particulier, c'est peut-être pour réfléchir à voix haute
ou par écrit plutôt.
Il
est objectivement constatable et empiriquement démontrable que faire preuve de
générosité nous procure du plaisir. Il y a des exceptions à ce principe comme à
tout principe. Il existe des personnes qui sont nées vides d'empathie ou qui
n'éprouveront de plaisir que dans la satisfaction de leurs envies propres comme
il existe des personnes qui ne penseront jamais de manière égoïste. Mais ces
exceptions sont rares, car elles sont extrêmes. Là je parle de la vaste
majorité des individus des 80 à 95 % de la population. Et si vous me demandez
d'où je sors mes chiffres, je vous dirai la même chose que je dis à ma copine :
-
"euh, bah c'est évident" XD.
https://media.giphy.com/media/tMPSeKEplOfK0/giphy.gif |
Mais
je suis prêt à parier 1 centime que c'est le cas XD. Bon, plus sérieusement on
a tous éprouvé de la joie en aidant un ami ou un étranger qui nous rend le
geste par un sourire. Mais pour vous sceptiques modernes de la bonté humaine,
élevés à batman et aux nouvelles biaisées qui peignent le monde en noir je vous
présente une conférence de mademoiselle Elizabeth Dunn : une chercheuse sur le
bonheur... Non, ce n’est pas une hippie, enfin je crois.
Mademoiselle
Dunn explique que durant ses recherches elle a constaté qu'il est
fondamentalement dans notre nature d'éprouver de la joie en donnant, en aidant,
et cette caractéristique est visible dès le plus jeune âge. C'est après en
grandissant et en évoluant en société, bombardés d'idées, de clichés et de
principes différents que quelque chose se passe et on se retrouve à vivre notre
vie avec un sentiment de vide, de fatigue et désespoir, car la vie n'a aucun
sens. Enfin, grosso modo.
https://media.giphy.com/media/7AaS5iOmvsC5EKVmIv/source.gif |
Et
jusque-là vous vous dites peut-être, oui, mais je sais tout ça. Ou peut-être
même que vous vous dites : bah je donne à des associations et ça ne me fait pas
plus plaisir que ça. Je vois juste une charge dans mon compte et je me dis que
je peux peu faire autre chose avec mon argent.
Il
y a un moment je vous ai parlé d'une théorie selon laquelle on a de la place
limitée pour maintenir une relation avec des personnes : amis, famille, etc...
Et cet espace diffère de personne en personne, mais en moyenne c'est 5. 5
personnes que vous pouvez appeler tous les jours, avec qui vous pouvez discuter
tous les jours, dont les histoires vous intéressent, etc... Alors en partant du
principe que cette théorie soit vraie, il est normal qu'en donnant de l'argent
on n'éprouve pas forcément le truc qui nous fait nous sentir bien, parce qu'on
s'en fou en fête. Toute personne en dehors de ce cercle n’établit pas forcément
de connexion émotionnelle de par le fait qu’elle existe. Il faut un minimum de
contact, de conversation, d’observation, etc… pour établir une connexion bonne
ou mauvaise.
Et
ce que mademoiselle Dunn explique, d'une manière différente bien sûr (je vous invite à l'écouter par vous même et même les sous-titres en français), c'est que
donner n'est qu'une partie de l'équation. L'autre partie c'est la constatation
de notre apport, de l'observation ou de la compréhension de ce que notre geste
a apporté comme plus, autrement dit : en quoi avons-nous permis de changer les
choses en mieux. C'est là que le bonheur nous envahit.
Il
y a une fois il pleuvait des cordes et comme le maboul que je suis je me
baladais complètement mouillé et le sourire aux lèvres. Et là je suis tombé sur
une personne dont le moteur refusait de démarrer et donc il fallait pousser la
voiture. Et une fois le geste accompli et que j'ai discuté avec la personne et
que je l'ai vue partir, j'ai eu ce hmpf ! Mais si je pouvais le faire à distance
en appuyant sur un bouton sans voir la souffrance ou la joie que ce geste peut
apporter je suis prêt à parier que je n'aurai pas appuyé. Je me serais dit un
truc du genre.
-
meh, elle se débrouillera, il y a bien quelqu'un qui va l'aider.
Et
j'aurai continué à faire mes trucs...
https://media.giphy.com/media/eopRZZj20N320/giphy.gif |
Oh,
mais ça peut être une histoire sympa ça. Prenons un sans-abri ou peu importe,
une personne qui est un peu mal dans sa peau.. non, juste un individu lambda.
Et donnons-lui ce deal : une maison, une villa tous frais payés, mais en échange
elle doit appuyer sur un bouton trois fois par jour : matin, midi et soir, et
on lui explique bien que ce bouton aide une personne quelque part dans le
monde. Combien de temps cette personne va tenir avant de voir cette action
comme une corvée ? Ouh, intéressant.
Voili
voilou, je voulais juste partager avec vous cette découverte sociale ou plutôt cette piste de réflexion. Si vos
actions bienveillantes ne vous apportent pas de la joie ce n'est pas que vous
êtes mauvais c'est juste que nous sommes des créatures sociales et qu'il faut qu'on
soit au contact pour pleinement éprouver les bienfaits de la générosité qui est
définitivement une grosse part de notre nature humaine.
Merci
de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à lundi !!! Portez-vous bien et
restons humains !!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire