vendredi 5 juillet 2019

Meliacor : Stargorad, page 153

- Anderson ! Avec moi ! - commanda le préférum avant de déchirer de ses mains la coque métallique de la navette pour se frayer un passage. Le temps était vital, et s'il voulait éviter que les navettes ne soient détruites et qu'ils ne fassent un plongeon dans la lave auquel il n'était pas certain de survivre même avec l'aide de son tatouage, il était impératif de sécuriser la zone la plus sensible de leurs appareils.

Le jeune spécialiste se réanima, l'adrénaline fut pompée dans ses veines comme un torrent bloquant toutes ses interrogations et ses pensées. En situation de combat, où la vie et la mort n'étaient séparées que par une ligne aussi large qu'une ficelle, les questions existentielles n'avaient pas leur place. Toutes les ressources de l'esprit étaient focalisées sur une simple problématique : qu'est ce qu'il faut que je fasse pour survivre ? 

Il récupéra de force un fusil que tenait un des black owls et suivi Morel qui grimpa sur le toit de la navette en un geste acrobatique qui semblait d'une facilité déconcertante. Une fois là-haut, les deux spécialistes ouvrirent les hostilités contre les paramélures qui pleuvaient des orifices du plafond de la caverne colossale. 

Telles des ombres, les spécialistes dansaient sur la toiture de la B.L.M.R qui filait à toute allure. Ils montraient là un spectacle qui aurait décroché la mâchoire des experts du cirque. Les deux guerriers éliminaient toute opposition avec une terrifiante efficacité. Anderson, avec une précision astronomique visait les points faibles des insectes en s'aidant de sa compréhension anatomique. En un coup d’œil, il put occulter tous les détails inutiles comme : leur nature alien, leur apparence hideuse, pour ne se concentrer que sur le plus important : comment je les tue ? 

Bra ra ra ! par rafales courtes, le spécialiste tirait toujours au même endroit, sans dévier, pour éclater les solides carapaces des créatures insectoïdes. Quant à Morel, il décochait de terribles coups de pieds avec une puissance insoupçonnée pour un corps si chétif, fauchant tous ceux qu'Anderson n'arrivait pas à éliminer. Malheureusement, il y avait un problème concernant le corps du préférum : Morel avait l'impression d'être passé d'une F1 à une coccinelle. 

Les muscles étaient mous, les tendons défaillant en souplesse, la mémoire corporelle pratiquement inexistante, il n'y avait que son savoir de l'umbra et de l’énergie qu'elle pouvait siphonner qui lui permettait de tenir face à ces monstruosités. Cependant, là encore, le corps de Cornelis n'était pas habitué à faire circuler autant d'énergie : c'était comme faire passer un courant à haute tension dans un câble à basse tension, au bout d'un moment l'isolation allait voler en éclat brûlant les composants du câble. Plus Morel utilisait le pouvoir de l'umbra et plus il s'exposait à de sérieux risques pires que la mort. 

Pourtant, malgré leurs qualités martiales exceptionnelles, le seul nombre des paramélures maintenant la balance des forces au milieu, voir légèrement du côté des insectes. Les navettes qui les escortaient commençaient à être submergées, une d'entre elles avait déjà entamé un plongeon suicidaire dans le magma.  
- "Tssk !" - Morel jugea la situation sans s'affliger d'émotions. Sa navette allait certainement survivre, mais le reste des troupes était condamné. L'option logique serait de les abandonner à leur sort et de poursuivre la mission vers Stargorad. Comparée aux vies de quelques mercenaires incompétents, la navette était bien trop précieuse. Cependant, le destin décida à la place du préférum. Quelques chose percuta l'appareil si fort que les pilotes perdirent le contrôle et le tas de ferraille se dirigea dangereusement vers les falaises...
- À tous les pilotes, rapprochez-vous des grottes ! Utilisez les tourelles pour nettoyer les entrées ! ON AMÈNE LA BASTON CHEZ EUX !!! - commanda le préférum en espérant que les troupes indisciplinées de Cornelis suivent son leadership. Il ne pouvait pas se permettre de mourir, encore une fois. 






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Bon week end, bonnes vacances pour ceux  qui, euh, prennent des vacances XD.

Texte time !

Ouh, j'adore l'action et elle ne fait que commencer. Je peux en profiter pour développer un peu le concept de l'umbra, le tatouage du pouvoir.

Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!


jeudi 4 juillet 2019

Meliacor : stargorad, page 152

Les navettes B.L.M.R survolaient l'étendue magmatique en formation, abandonnant le laboratoire submergé par l'apparition d'entités trans dimensionnelles. Qu'allait il arriver à la base ? Qu'allait il arriver à Meliacor maintenant que ce portail était ouvert ? L'était-il encore alors que la boîte à musique et son porteur s'étaient volatilisés ? Aucun des mercenaires ne se posait ces questions. Même la curiosité naturelle d'Anderson avait du mal à se manifester pour l'intéresser un tant soit peu à la situation. 

Le jeune homme était à peine reconnaissable dans son comportement. Lui qui se tenait toujours droit et en contrôle permanent était voûté et tremblotant, son pied droit n'arrêtait pas de tapoter le sol de la navette dans un rythme musical désorganisé. Lui qui pensait comprendre le monde comme nul autre était désormais perdu dans les limbes de l'incertitude. Plus un esprit est rigide et plus il est similaire à du métal, lourd et rigide. N'importe quelle construction faite dans ce matériau était solide et pouvait supporter bien des chocs. Néanmoins, si cette construction mentale venait à être détruite, la reconstruire devenait extrêmement compliqué... Plus une personne était certaine d'avoir raison, et plus la réalisation de son imperfection pouvait laisser une profonde marque dans sa psyché, affectant grandement sa personnalité. 

Morel regardait le spécialiste, en proie à ses démons internes, avec une étrange agitation. Il pouvait sentir Cornelis réagir à la détresse de son pion et redoubler d'efforts pour revenir à la surface. La sensation était particulièrement déroutante, c'était comme être en proie à la diarrhée, cependant la sensation inconfortable ne venait pas du ventre, mais de la tête. 
- "Ça ne sert à rien de gigoter ! Dépêche-toi de disparaître !" - s'énerva Morel contre son hôte.
- "Jamais ! Je ne perdrais pas contre toi ! C'est mon corps !" - répondit Cornelis avec une bravade que Morel ne lui connaissait. Une bravade dont l'origine se trouvait en Anderson.... Un utilisé et un utilisateur, un humain sans talent dévoré par une ambition utopique et un humain possédant tout le talent, mais dépourvu d'ambition, deux cousins réunis par la vie qui malgré tous leurs différents se considèrent quand même comme une famille. Un concept qui rendait Morel fou de rage et qui emplissait son esprit d'une seule idée...Des millions, des milliards de bulles explosaient dans son esprit libérant un seul mot : vengeance ! Quitte à brûler toutes les étoiles, quitte à enterrer toutes formes de vies sur toutes les planètes de tous les systèmes solaires ! Mais Palounine allait, devait mourir. Et pour l'y aider, Morel avait besoin des reliques de Zératoushtra. Une fois ne leur possession, il pouvait tirer tout le savoir et la puissance du déchu...

- Merde ! Accrochez-vous ! - entendirent tous les passagers dans leurs casques avant que la navette du préférum n'entame des manœuvres évasives. 
- Qu'est ce qui se passe ? - demanda Philippe Van Alphen à ses pilotes tout en jetant un coup d’œil par le hublot, et sa visière lui surligna la présence de milliers de formes de vie sortante de toutes les parois des falaises de part et d'autre de leur formation - Merde ! Tout le monde en position de combat ! N'OUVR... - voulut ordonner le préférum à travers la radio, mais avant qu'il ne puisse finir sa phrase les tourelles des B.L.M.R ouvrirent le feu - "Ce n'est pas vrai Cornelis, comment as-tu discipliné tes hommes ?" - fulmina intérieurement Morel en luttant contre l'envie de se taper le front. Reprendre le contrôle de la situation n'allait pas être simple, mais il était impératif qu'il établisse son autorité absolue...






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne journée, belle journée à vous !

Texte time !

Petit saut pour expliquer ce qui se passe de l'autre côté et aussi pour nous plonger dans l'action : ACTION TIME !!!!!

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com (ou fr ? Houlà, trou noir). 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!












mercredi 3 juillet 2019

Blabla du mercredi, néfaste champignon.

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Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez la santé et que personne dans votre entourage ne souffre de la chaleur. Je reviens peut être souvent là-dessus, mais j'ai vu l'effet que cette température pouvait avoir sur un ami à moi, il est devenu antillais avec accent et tout XD non ? Ahem, désolé...

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Alors aujourd'hui j'aimerais parler d'une vidéo que j'ai vue et qui m'a émotionnée, pour ne pas dire bouleversée. 

La vidéo n'est malheureusement qu'en anglais, alors je vais faire de mon mieux pour expliquer ce qui se passe. Ok, c'est parti. 

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La vidéo est un recueil de témoignages courts de vétérans ayant assisté aux tests militaires concernant la bombe atomique dans les années 50. Si je ne dis pas de bêtises, il y avait environ 400000 soldats "volontaires" qui avaient participé à ces tests, certains à plusieurs reprises, d'autres pour la première fois et à l'aveugle, ils n'avaient aucune idée de ce qui allait se produire. 

On leur avait demandé de se cacher dans les tranchées creusées autour, à quelle distance ? Je ne sais pas, je n'ai pas pu trouver l'information exacte. Je sais juste qu'ils étaient à plusieurs kilomètres du point d'explosion. Leur seule consigne était de rester planqués et d'attendre.
- Attendre quoi ? 
- Une explosion. 
- Quelle explosion ? 
- Vous verrez... 

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J'imagine à peine l'angoisse. Les tranchées devaient puer la peur à plein nez, ou peut-être qu'il y avait aussi de l'excitation face à un danger inconnu. 

Je m'imagine moi dans cette situation, la tête remplie de questions sans réponses dont la plus importante 
- Pourquoi est ce qu'on est si loin de l'explosion ? Qu'est-ce qui peut bien faire boom si fort que nous sommes obligés de nous planquer à plusieurs kilomètres de distance ? 
J'imagine mon esprit peindre toute sorte de dessins abstraits et grotesques, m'insufflant plus de peur que de raison. Dans les tranchées il devait aussi y avoir des murmures et conversations, des échanges de rumeurs qui n'étaient pas rassurantes. Je m'imagine planqué, recroquevillé sur moi même alors que le compte à rebours approchait de zéro avant d'entendre une explosion si violente, un son si puissant que son seul souffle embarque avec lui tout discernement. À l'image d'une petite souris qui croise un lion, je n'aurai eut qu'une seule envie, faire le mort, ou peut être même mourir pour ne pas souffrir comme les autres à côté qui hurlent, brûlés par la chaleur. Une chaleur intense qui rend la respiration difficile et assèche la gorge...    


Il y a un point du récit où les vétérans racontent quelque chose de presque surnaturel, et je pense que cet événement m'aurait complètement rendu fou.

Ils expliquent qu'à un moment donné, la lumière produite par l'explosion avait été si vive qu'elle avait eu un effet rayon x, et qu'ils ont pu voir leurs os... Je ne sais pas vous, mais si j'avais vécu quelque chose comme ça, je serais probablement sous médocs pour le reste de ma vie. Pas forcément à cause de l'effet rayon x, du moins pas uniquement à cause de l'effet rayon x, mais parce qu'un événement comme çà fait comprendre à quel point on est insignifiant et à quel point l'être humain peut être fou. 
En sortant des tranchées et en voyant le champignon nucléaire se former, la seule phrase que je peux prononcer c'est 
- mon dieu, qu'avons-nous fait...

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Alors que devant moins se trouve en enfer de feu, de poussière et de couleurs arc-en-ciel, comme si le monde n'avait plus aucune logique. 

Bon là je me suis un peu éloigné des témoignages, mais je vous vous proposer un exercice d'imagination personnel, parce que, malheureusement, certaines personnes ont besoin de vivre la situation pour créer de l'empathie. C'est pourquoi j'ai commencé par moi en essayant d'être le plus honnête possible, pour aussi vous demander de vous mettre dans cette situation. 

Vous ne savez pas ce qui va se passer, on vous a fait signer des documents de confidentialité sans vous dire quoi que ce soit de pertinent, juste que c'est pour l'avancée de la science et qu'il y a une bombe. Vous montez dans un camion avec d'autres camarades qui n'en savent pas plus que vous et on vous interdit de parler, tout échange d'information est défendu. On vous débarque dans un désert en pleine nuit et on vous indique les tranchées, et puis le reste vous le déroulez.

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Quand j'ai entendu ces témoignages et j'ai vu comment les vétérans réagissaient, je me suis dit que ce qu'ils avaient vécu était bien pire que tout ce que j'avais pu imaginer. Il y a un monsieur qui racontait même qu'il avait vu des soldats dont la peau avait été tellement atteinte qu'elle pendait comme des vêtements... Cet événement les a brisés corps comme esprit, parce que bien sûr, personne ne leur avait parlé des radiations. C'était bien là la nature des tests, pour l'avancée de la science, des centaines de milliers de soldats ont été sacrifiés aux radiations. 

Oh je ne pense pas que les états unis soient les seuls à avoir commis une telle horreur, mais cela n'enlève rien à ce carnage... C'est tellement dégueulasse. 

Voilà, c'est tout ce que je voulais partager aujourd'hui. Je sais que ce n'est pas positif, je m'en excuse, mais je tenais à partager ces témoignages. Si vous avez des facilités en anglais, regardez la vidéo. Si vous avez des informations supplémentaires n'hésitez pas à les partager.

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!! 







mardi 2 juillet 2019

Meliacor : Stargorad, page 151

- "Qui... qui êtes-vous ?" - balbutia Dalanda en essayant de se ressaisir de sa fracture émotionnelle. Les larmes coulèrent si vite, son coeur fut saisi d'une telle mélancolie et paradoxalement d'une telle joie qu'elle ne savait que penser ou même ressentir. C'est pourquoi, comme une enfant intimidée, elle resta sur place, partagée entre l'envie de reculer et d'avancer...

La silhouette, cependant, commença à danser comme une flamme soufflée par le vent et ce vent invisible commença à souffler de plus en plus en fort balayant la forme de ce monde. 
- "Att...ATTENDEZ !!!!" - hurla Eiling avec un déchirement dans la voix qu'elle ne put contrôler. C'était comme si on venait de lui arracher un fragment de son être, de son âme. Elle n'avait hurlé ainsi qu'une seule fois au cours de sa vie, aux trois mois de son nouveau-né, lorsque le docteur lui expliqua qu'il fallait peut-être mieux débrancher le support de son enfant. Elle avait dit oui parce qu'elle ne pouvait supporter de voir son fils dans cet état végétatif, sans signe d'activité mentale... Il était un cas unique pour la médecine moderne, et personne ne pouvait même imaginer à quel point il était unique. Ce jour là, après avoir fait ses adieux à son petit, après avoir pleuré toutes les armes de son corps, après avoir demandé pardon un nombre incalculable de fois, elle sortit de la pièce pour observer la procédure de l'autre côté de la vitre.

Elle ne pouvait pas... Même si elle désirait être là, même si elle désirait serrer la petite main jusqu'à la fin, l'accompagner dans son dernier souffle, elle ne pouvait pas, elle n'arrivait pas à se convaincre qu'elle devait rester. Eiling sentait que si elle attendait dans la chambre, elle allait aussi mourir. C'est pourquoi elle laissa le personnel médical s'occuper de tout pendant qu'elle regardait par la vitre, dans une sécurité psychologique. Mais rien ne se passa comme prévu là aussi. Quelques instants après que les machines cessèrent de fonctionner, stoppant l'apport en oxygène, la dialyse, les cathéters... Davy Eiling hurla pour la première fois depuis sa naissance, embrassant la vie au lieu de la mort dans un cri de douleur qui la hante encore. 

De l'autre côté de la vitre, au lieu de sauter de joie, au lieu de se précipiter dans la pièce et serrer son bébé, Dalanda poussa un cri déchirant, un cri de désespoir dont elle ne comprit pas l'origine, mais qui vint nourrir son obèse culpabilité. Peut être avait-elle pressenti tous les problèmes que Davy allait lui apporter, peut être qu'elle avait fait son deuil et qu'elle s'était sentie soulagée pendant un instant, peut être que c'était simplement le cri de son enfant qui meurtrit son cœur... Le fait est qu'elle fut complètement submergée par les émotions, comme dans ces ténèbres informes et désormais solitaires. 
- "Ne m'abandonne pas, ne m'abandonne pas" - se mit elle à murmurer alors que des souvenirs fragmentés essayaient de se frayer un chemin vers sa conscience, souvenir qui n'avaient ni queue ni tête... - ne m'abandonnes pas...
- Hey, fillette ça va ? - entendit elle la voix inquiète de Cid, et elle ne put s'empêcher de se sentir inquiète en retour. Son ami n'était pas du genre à être soucieux à moins que la situation soit grave. 
- Euh, ça va, je crois ? - répondit Dalanda avant d'essayer de se lever, mais regretta son geste aussitôt. Elle fut frappée d'une atroce migraine lui donnant l'impression que son crâne allait se fendre en deux - aouch !
- Restez tranquille, ne bougez pas - lui dit Jess, agenouillé à proximité. Il lui touchait le visage, le front et en bougeait très légèrement sa tête sur les côtés - vous avez mal quelque part ? 
- Qu'est ce que tu fais ? Qu'et ce qui m'est arrivé ? - demanda Eiling anxieuse. Elle sentait que quelque chose clochait à plusieurs endroits : ses oreilles sifflaient et quelque chose d'humide et chaud coulait sur les lobules, ses yeux donnaient l'impression d'avoir été percés au fer chauffé à blanc, sa tête était comme une cocotte minute, et pour une étrange raison, son nez était rempli d'une odeur de métal et de poisson ? 

- A toi de nous le dire - dit Cid - T'as subitement perdu connaissance avant de convulser et de saigner de partout. Je ne t'ai jamais vu dans cet état, qu'est ce qui s'est passé ? 
- Je ne sais pas - répondit Dalanda dont le souvenir de sa rencontre fut porté tel du sable par le vent avant d'être éclipsé par sa situation présente - hmpf !
- Hey, hey, reste couchée - dit Cid en pressant très légèrement sur l'épaule droite de Dalanda qui sentit qu'une montagne la poussait contre le sol - laisse le petit faire son job. 
- Ok, ok...ok. 
- Merci - dit Jess avant de poursuivre son examen, mais étrangement il ne trouva rien que du repos ne pouvait résoudre. 
- Alors ? - demanda Dalanda au bout de quelques minutes.
- Hmm, je ne vois rien de grave - affirma Jess
- Rien de grave ? Il n'y a pas une partie de sa tête qui n'a pas saigné - protesta Cid.
- Je sais, j'ai des yeux, mais je le confirme ce n'est rien de grave. Néanmoins, je vais vous garder à l’œil ok ? 
- Ok, ce n'est pas comme si j'avais le choix de toute façon. 
- Et comme que tu n'as pas le choix.T'as pas idée de la trouille que tu m'as donnée, j'ai failli en perdre l’appétit - affirma Cid avant de prendre une énorme bouchée dans le poisson cru qu'il tenait à la main.
- Pour une fois que les rôles sont inversés, je ne vais pas m'en excuser - répondit Dalanda sur le ton de la plaisanterie
- Kruu rru rru ! Touché... Bon, je vais te laisser te reposer et faire trempette. Je te rapporte de la poiscaille ? Ils ont un gout d'ail, un petit peu.
- Je déconseille de manger un poisson alien cru - protesta Jess
- Bah trouvez un moyen de faire du feu - dit Cid avant de retourner dans l'eau.

Les minutes laissèrent place aux heures, Dalanda commença à se sentir mieux au point où elle put retrouver assez de force pour nager dans l'eau froide et obscure. La sensation était particulièrement agréable surtout après l'enfer qu'ils avaient traversé. Tout le monde commença à se décontracter et surtout à dormir pour combler la fatigue issue des nombreuses nuits blanches, donnant l'impression d'être sur une plage sous les tropiques, savourant les derniers jours de vacances. Malheureusement tout avait une fin, et la fin des six heures sonna la reprise de l'aventure.
- Alors où est-ce qu'on va ? - demanda Castillyone et Cid leva la tête vers le plafond, ou plutôt l'absence de plafond. Au-dessus du lac se trouvait une ouverture circulaire s'élevant sur plusieurs centaines de mètres.
- On va devoir grimper, mais maintenant que j'ai le ventre rempli et que je suis de bonne humeur, je vais faire l’ascenseur en commençant par toi - dit Cid en regardant Dalanda - accroche-toi à moi et c'est parti !
Une fois que la jeune femme grimpa sur le dos du géant, ce dernier bondit sur le mur et commença à escalader la paroi avec aisance, en courant à quatre pattes à la verticale. Au bout d'une quinzaine de minutes, les compagnons arrivèrent sur un promontoire donnant sur un cours tunnel. De l'autre côté de ce tunnel se trouvait un creusait rempli de magma, mais pas que. 
- Regarde par là bas - dit Cid en pointant du doigt vers le centre du creuset
- Une seconde - répondit Dalanda en zoomant vers la direction indiquée et fut surprise de ce qu'elle vu - Wouah ! 
- Maintenant, regarde plus haut - dit Cid et le regard de la jeune femme survola la gigantesque statue penchée qui refusait de tomber dans la lave, statue représentant une personne encapuchonnée à l’apparence humaine et qui devait mesure près de cinquante mètres de haut. Au-dessus de la statue, du côté opposé du creuset, se trouvait un îlot devant lequel s'arrêtaient des rails suspendus dans le vide ainsi qu'un portail métallique scellé. 
- Tu crois que...
- Kruu rru rru ! Et comment que je le crois. Nous sommes aux portes de la ville ! - répondit Cid et la jeune femme se serra contre lui, heureuse. Enfin, enfin, enfin, ils arrivaient à leur destination. Cependant aucun d'entre eux ne pouvait se douter qu'à plusieurs kilomètres de là, une rencontre avait lieu entre Cornelis Morell et la reine des paramélures, et que cette rencontre allait avoir de terribles répercussions ...






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien :)

Texte time !

Fiou, je suis vidé.

Si vous avez des questions, des suggestions, des encouragements, des critiques, ou si vous voulez juste bavarder, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!



lundi 1 juillet 2019

Page blanche

Bonjour à vous chers lecteurs ! J'espère que votre week end à été reposant, contrairement au mien :)

Comme vous pouvez vous imaginer en lisant le titre, je suis au regret de vous dire qu'il n'y aura pas de page aujourd'hui. Ce n'est pas uniquement du à un manque d'inspiration,  je l'avoue. Je me suis surpris à dormir pour rattraper mon manque de sommeil, ce que j'aurai dû faire hier au lieu de rester éveiller jusqu'à 1 heure du mat. Helàs, quelques fois mon intelligence s'éclipse.

Par contre, vu que j'ai une idée de ce que je veux développer je pourrai faire une super page demain, comme ça, vous ne perdez rien. Là, je n'ai juste plus le temps de développer l'idée avec un minimum de sens. Je peux le faire de mon côté, à un rythme plus lent et tout préparer pour demain.

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Protégez votre entourage sensible de la chaleur et portez vous bien !!!!

vendredi 28 juin 2019

Meliacor : Stargorad, page 150

Splash ! 
- "Splash ?" - s'étonna Dalanda en se sentant tomber lentement, comme si la gravité avait soudainement décidé de se tourner les pouces - "de l'eau ? De l'eau ?!" - une fois que le cerveau de la jeune femme rattrapa la réalité, cette dernière remonta en faisant de grosses brasses avant de crier - DE L'EAU ! C'EST DE L'EAU !!! - c'était la première bonne nouvelle depuis des semaines. 
- De l'eau ? Super ! - s'extasia Jess qui avait dans l'idée de nettoyer correctement la blessure du Bender.   

Splash !
Sans attendre d'invitation, Castillyone s'était éjectée de l'armure, dénudée.
- Kruu rru rru, vu que tu voulais prendre un bain j'ai fait de mon mieux - rigola le félin fier de lui. 
- Ouh toi ! - dit Dalanda contente avant de se rappeler sur quelle planète elle était - euh, t'as vérifié qu'il n'y a rien de dangereux quand même ? 
- Ouais. Je n'ai pas vérifié partout, mais je n'ai remarqué que des petits poissons. DU POISSON !! Enfin autre chose que cette boue dans les veines, beurk ! Ce n'est pas contre toi hein, mais c'est juste que mes crocs ont besoin de plonger dans quelque chose. 
- Que les crocs ? C'est dommage - dit Castillyone sur un ton coquet avant d'éclater de rire.
- "Ohoho, hihihihi"
- "..."

- Euh, il y a un truc entre vous ? Ou c'est moi qui me fais des idées - demanda Dalanda.
- Clairement c'est toi qui te fait des idées - répondit Cid avant de crier - IL Y A UNE RIVE SUR VOTRE GAUCHE POUR SE REPOSER ! VOUS AVEZ QUARTIER LIBRE POUR SIX HEURES !
- Ahhh ! - lâcha Jess dans un murmure de soulagement. Après des jours de marche, il ne pouvait être plus ravi d'entendre ces mots - Venez, serg ! Je vais m'occuper sérieusement de cette blessure.
- Ce n'est pas la peine.
- C'est moi le médecin, c'est moi qui décide. Allez, un petit effort...

- Allez vient, je vais te montrer où poser tes affaires - dit Cid
- Ok, il me tarde de prendre un peu d'air - affirma Eiling qui sentait la crasse lui coller la peau. La combinaison permettait une transmission plus poussée des flux synaptiques pour réduire au minimum le temps de latence entre le cerveau et l'armure, mais elle ne faisait pas de miracles en termes d'hygiène. 
- Kruu rru rru, ça doit sentir le fauve là-dedans
- T'es dégueulasse, tu sais ça ? 
- Kruu rru rru ! Jolie répartie - se moqua Cid avant de nager dans la direction de la rive.

Cette dernière était très large et s'étendait sur plusieurs centaines de mètres, cependant il n'y avait pratiquement aucun espace utilisable pour s'allonger à l'exception de celui qui avait été préparé d'avance par ses soins.
- Bon, fait comme à la maison. Moi je vais pêcher - dit Cid en nettoyant la salive qui coula de sa bouche.
- T'es sûr qu'ils sont comestibles au moins ? - demanda Eiling inquiète
- Bah, une fois grillé tout est comestible, kruu rru rru
- Euh, si tu le dis... - répondit Dalanda en s'extirpant de son armure pour sentir l'air humide lui caresser agréablement la peau du visage - "ça fait du bien" - se dit-elle en fermant les yeux.

Splash !

Cid replongea dans l'eau en quête de ses poissons laissant Eiling toute seule. Elle s'assit sur la berge enveloppée par l'obscurité et le silence de cet endroit comme figé dans le temps et le sommeil s'empara d'elle, l'enveloppant de ses bras avec une douceur insoupçonnée. Peut être était-ce dû à la présence de ce lac sous-terrain gigantesque, mais elle se senti coulée de plus en plus profond, toujours plus profond avant de se retrouver devant une figure fantomatique dont elle ne pouvait reconnaître les traits, pourtant, elle sentit des larmes coulées le long de ses joues.
- "Hein ? Sniff... Pourquoi ! Sniff... Je ne comprends pas ! Sniff" - sanglota la jeune femme sans pouvoir se contrôler en se sentant comme une orpheline ayant retrouvé sa maison.






Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez de quoi survivre cette canicule ... Lol, survivre est peut-être un grand mot. J'espère que vous avez de quoi supporter cette journée caloriquement éprouvante (hein ?)

Texte time !

Bon j'ai promis de l'aventure et nous voilà en vacance au bord de lac. Si vous êtes frustrés, je comprends, mais c'est également important. Un peu de patience s'il vous plait. Pour les histoires supplémentaires, je réfléchis encore, yep ça prend du temps. Mais j'i trouvé un cite d'auteur et je pense à comment rentrer dans cette communauté. Est-ce qu'il faut que je transfère tout là bas ? Est-ce qu'il faut que je sépare les contenus, etc... J'essayerai d'y penser ce week-end, mais je serai en déplacement et je ne pense pas avoir de temps à moi. Bref, je vous tiens au courant. :)

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.fr

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et bon week-end !!! Portez-vous bien !!!!


jeudi 27 juin 2019

Meliacor : Stargorad, page 149

- Cid ...
- Non ! - coupa ce dernier court à la conversation. 
- Comment ça non ? Je n'ai encore rien dit - dit Dalanda abasourdie. 
- Je sais d'avance ce que tu vas dire - affirma le félin avec confiance. 
- Ah oui ? et quoi donc ?  - demanda la jeune femme en fixant son ami droit dans les yeux. 
- D'attendre qu'il sorte des vapes, que vous êtes fatigués et yadi yada....
- Non - le coupa simplement Eiling. 
- Comment ça non ? Ce n'est pas ce que tu avais en tête ? - demanda Cid hésitant. 
- Hmpf, bien sûr que non. Je ne suis pas crétine contrairement à ce que tu penses des fois... - même si elle était prête à vendre son royaume pour un lit douillet, la jeune femme savait aussi que l'endroit n'était pas approprié pour une longue pause méritée.
- Hey ! Je n'ai jamais pensé ça. C'est blessant ce que tu dis.
- Allons donc... 

- Ok, qu'est ce que tu voulais demander alors ? 
- Tu peux porter Jess s'il te plait ? - demanda Dalanda, inquiète de la blessure de Jonathan. Ce dernier n'était pas en état de marcher, et surtout pas avec un poids en plus.
- Ce n'est pas la peine, je peux le faire tout seul - protesta Bender, jusque là silencieux. 
- Sigh...Calme-toi un peu tu veux. Ce n'est pas que je ne veux pas, mais je ne peux pas. 
- Je ne suis pas sure de comprendre - dit Dalanda confuse
- Moi non plus - dit Bender
- Qu'est ce qu'il y a à comprendre ? Mon job est de m'assurer qu'il ne vous arrive rien - répondit Cid
- Je ne dirai pas bon boulot alors - affirma Bender
- Je ne pensais pas qu'il était nécessaire que je vous tienne la main tout le temps. Mais vu que c'est le cas, je vais m'appliquer à le faire correctement. 
- Mais...
- Je suis désolé, mais non et Cast non plus ne pourra pas aider - répondit Cid en fixant involontairement l'empreinte au sol. Il devait être prêt à faire face à ce danger sans handicaps - Je passe devant, Cast tu fermes la marche, on est parti - commanda le félin.

Cid guida le groupe dans les méandres du réseau caverneux, en changeant si souvent de voie que personne ne pouvait dire où il se trouvait, pas même la spécialiste. La construction était plus complexe que le nid d'avant, les tunnels étaient aussi plus petits (1 mètre de large pour 2 mètres de haut) obligeant le géant à baisser constamment la tête. Les habitants de ces corridors devaient être bien plus petits que les paramélures rencontrées précédemment, ce qui pouvait également expliquer leur timidité face aux intrus qui se promenaient dans leur maison.

En deux heures de marches, le quintet ne rencontra pas âme qui vive. Ils ne leur parvenait que quelques rares échos de pas et de cris inquiets éloignés, rien de plus. Les galeries étaient généralement vides, ou vidées, les nids abandonnés... cet endroit était clairement vieux et mourant. Au bout de la deuxième heure de marche, Cid commanda une pause de quinze minutes pour inspecter les alentours, même le géant n'était pas certains de la voie à suivre. Quelques fois les traces de griffes qu'il avait laissées étaient difficilement reconnaissables. Entre la faim, la soif, la fatigue, la condition physique déplorable, et bien d'autres maux, les sens du félin n'étaient pas au meilleur de leurs formes. 
Une fois la marque trouvée, des griffures en forme de v suivies d'un +1, ce qui signifiait ce que c'était la cinquième voie qu'il suivait avec une légère itération, le groupe reprit le chemin avec un Jess réveillé 

Cependant, avant qu'ils ne pussent se remettre en route, O'Ryan fit trois choses. La première : s'excuser auprès du sergent et de Dalanda. Jess était si gêné qu'il en pleurait presque d'énervement comme un enfant. Après qu'il s'était promis de devenir fort, voilà qu'il avait été un poids une fois de plus. La deuxième : s'occuper de la blessure du sergent. La température dans les tunnels n'était pas excessive, 42°, ce qui permit à Bender de sortir de son armure. Là, le jeune put inspecter la fracture, ensuite il sortit un spray d'un de ses compartiments dorsal qu'il appliqua sur la jambe. La substance se solidifia au bout de quelques secondes, en devenant une fine pellicule solide et rigide malgré quelques fentes de ventilation. La troisième chose fut de supporter le sergent en l'aidant à marcher, ce que ce dernier accepta volontiers. 

Sept heures plus tard, le quintet, à bout de forces, arriva devant un gigantesque gouffre circulaire s'étendant à perte de vue.
- Je n'en peu plus - avoua Dalanda en se laissant tomber. 
- On y est presque - dit Cid
- Tu l'as dit il y a une heure. Je suis désolée de faire ma chieuse, mais il faut que je dorme. Je ne suis pas une militaire, il faut que je dorme. j'ai des palpitations, mes yeux sautent comme des kangourous, je n'ai pas de café, je dois dormir, un peu, trois heures. S'il te plait - demanda la jeune femme avant de se laisser tomber au sol. 
- Kruu rru rru, ok - dit Marshall avant de s'approcher de la jeune femme et de la prendre sur ses bras
- Qu'est ce que tu fais ? - demanda cette dernière. 
- Je t'ai dis qu'on y était presque - dit le félin avant de prendre de l'élan et sauter dans le gouffre. 
- CCCCIIIIDDDD !!!!
- KRUU RRU RRU !!!!








Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite d'avoir un ventilateur ou un climatiseur. Fiou, je me doutais que l'été allait être chaud, mais là c'est un sacré début. 

Texte time !

Hmmm, le dialogue peut être bien meilleur Mais je ne vois pas encore quoi faire. Pour un premier jet c'est pas mal, je pense, mais hmmm...

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!