Kolin
sorti de la maison le courage dopé à l’adrénaline à moins que ce ne soit son
bon sens qui était étouffé par cette hormone. Quoi qu’il en soit, il était
décidé à casser son bonjo sur la tête de l’hurluberlu qui voulait lui nuire.
Dans l’esprit du jeune homme, ce fait était une évidence irréfutable.
Cependant,
une fois qu’il fut dehors son élan fut coupé par l’absence de l'individu en question. Il
regarda autour de lui en pensant qu’il était peut-être caché quelque part, où qu'il s'était enfui.
- "Tssk, quel connard" - pensa Kolin débordant d'énergie et de colère.
-
La lune est belle n’est-ce pas ? - entendit il ensuite et son coeur failli sortir par la bouche.
Le
jeune homme se retourna pour voir on visiteur debout sur le toit de la maison,
fixant la lune artificielle du dôme. Il tourna ensuite le visage vers Kolin et
sous les lueurs pâles de la lune, pour le jeune homme, cet homme apparu comme
quelque chose d’autre. Une illusion ni plus ni moins, mais les vêtements et le
masque donnaient l’impression que sur le toit de sa maison se tenait un
gigantesque corbeau.
-
Veux-tu danser avec moi sous cette lune ? - demanda le visiteur et Kolin cligna
des yeux plusieurs fois de surprise et d'incompréhension. Il ne pensait pas du tout que la
conversation virerait dans cette direction.
-
Euh...C’est-à-dire que... - balbutia Kolin en pensant - "je comptais plutôt te casser la gueule, enfin je crois..."
Le
visiteur ria d’un rire qui n’avait rien de moqueur. C’était un rire véritable,
court et chaleureux. Il leva ensuite la tête vers la lune et prit une petite
inspiration avant d’adopter une position étrange comme s’il était sur le point
d’entamer une danse : une main sur le masque, l’autre légèrement en dessous de
la taille.
-
«Qu’est ce qu’il fait ? Qu’est-ce qui se passe ?» - se demanda Lambert junior. Son cœur commença à battre la chamade et ses interrogations furent
balayées par la curiosité, une curiosité aveugle... Il avait le même
pressentiment que l’autre nuit, lorsqu’il avait assisté au ballet macabre.
Kolin
serra le manche de son bonjo par réflexe et dégluti d’excitation, les yeux rivés
sur la représentation qui allait arriver. Tout était si étrange, sous cette lune
pâle, comme si c’était un rêve.
-
«Si c’est un rêve, je ne veux pas me réveiller» - pensa Kolin.
L’autre
glissa en arrière sans casser sa posture avant d’effectuer un «moon somersault».
Un salto avant très spécifique où les jambes devaient être tendues et l’écart
entre elles devait être comprit entre 30 et 45°.
Dès
ce premier geste, Kolin eut la mâchoire qui faillit se décrocher. Bondir en
avant tout en reculant était comme un paradoxe qu’il ne savait pas comment
expliquer et le reste qui suivit renforça cette sensation d’être dans un rêve.
La
figure enchaîna figure complexe après figure complexe, mélangeant danse urbaine
et techniques de roller, avant de bondir à plusieurs mètres au-dessus du toit.
Il vrilla comme une toupie avant de se réceptionner sur le gazon. Il fit ensuite
plusieurs cercles autour de Kolin si vite que ce dernier en eut presque le tournis et
puis il finit par s’arrêter devant Lambert junior en s’inclinant dans une sorte
de révérence, la main tendue, une invitation à un bal.
Sans
réfléchir plus que ça, le jeune homme saisit la main de l’individu s’attendant à
tout et n'importe quoi, telle une jouvencelle. Il se voyait porté par les rollers
exceptionnels qui avaient permis toutes ces figures hallucinantes.
-
Ahem ! - toussa la personne en appuyant de la tête vers les pieds de Kolin
-
oh ! - s’exclama ce dernier en remarquant qu’il était va-nu-pied. S’il fallait
aller au bal, une tenue appropriée était exigée - j’arrive ! - s’exclama le
jeune homme en se précipitant dans la maison avec son banjo qui n’avait servi à
rien, même pas à accompagner la chorégraphie. Néanmoins, il n’avait pas le temps
de se sentir stupide.
Il
se précipita dans sa chambre et chercha un hoodie et un baggy jean pour aller avec le look de l'inconnu, puis il mit ses rollers aux pieds. Pendant qu’il se changeait, il écouta si son père
était debout, mais la maison était toujours silencieuse.
-
«À quel point il doit être bourré pour ne pas entendre quelqu’un sur le toit ?»
- se demanda Kolin avant de hausser des épaules. L’envie de vérifier si son père
allait bien fut rapidement étouffée par la perspective de la soirée. L’envie de
poser des questions d’ailleurs était quelque part dans la poubelle de sa
conscience.
-
Qui était cet individu ?
-
Quelles étaient ses intentions ?
-
Était-ce prudent ?
-
etc...
Toutes
ces interrogations étaient jetées comme le linge dans sa chambre : partout sauf
où était sa place.
Sans
attendre un instant de plus, il se rua à l’extérieur si excité qu’il en oublia
de fermer la porte de la maison à clé.
-
Je suis prêt - dit il en se sentant nerveux. L’individu au masque se rapprocha,
poussé par ses rollers motorisés et tendit sa main en invitation.
-
Volons alors - dit-il sur un ton enjoué.
Kolin
lui prit la main et dès l’instant suivant il poussa un cri de surprise alors
qu’il se retrouva défié la gravité d’une manière inattendue et douloureusement soudaine.
-
Oh merde ! - paniqua-t-il en remarquant qu’il était à plusieurs mètres au-dessus
du sol, bien plus haut que le toit de sa maison - oh ! Oh ! - hurlait il, éprouvé par ce manège hi-tech.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien. La fin de semaine est là ! Viii !!!
Texte time !
Désolé, désolé, fiou j'ai l'impression que je passe mon temps à m'excuser. J'ai été bloqué par la chorégraphie et même là j'ai un peu triché en vous déléguant la tâche d'imagination. Si jamais je sors le propre ce ne sera pas comme ça, je vous donnerai de la nourriture suffisante pour l'imaginaire. Enfin j'espère XD.
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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