lundi 6 janvier 2020

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 26 (courte)

Le jeune homme éteignit son téléphone et le rangea dans le tiroir du chevet de son lit. Loin des yeux, loin du cœur, son anxiété devrait finir par se calmer, se disait-il. Cependant, cette anxiété n’était pas simplement due à cette soudaine rencontre téléphonique, mais surtout au souvenir de ce qu’il avait fait. Il était comme un chien dont le museau avait été plongé dans sa propre merde et cette sensation était particulièrement désagréable. Culpabilité, regret, frustration, colère, peur, tristesse... le cocktail d’hormone le maintint éveillé jusqu’aux premières lueurs artificielles. Tellement de choses s’étaient passées en une journée que trouver le sommeil était simplement impossible à moins de faire comme son père et tirer le repos de la bouteille.

Kolin resta au lit, penseur... penseur à vide, pensant à rien, les yeux ouverts, l’esprit hagard. Ses pensées étaient tels des nuages qui changeaient sans cesse de forme, insaisissables, passagers. Sans même qu’il ne s’en rende compte, le temps à l’extérieur vira du jour à la nuit, mais son état à lui ne changea pas. Il resta sur son lit, changeant de position de temps en temps, mais le visage toujours tourné vers le plafond.

Il n’entendit ni son père, ni rien du tout d’ailleurs. La maison était silencieuse, très silencieuse, trop silencieuse com..

Tak ! Tak !

Le cœur du jeune s’emballa, porté par l’inconnue et l’étrangeté de cette situation.
- «Qu’est-ce qui se passe ?» - se demanda Lambert fils sans se lever du lit.
Il tourna la tête vers la fenêtre ainsi faite pour voir l'extérieur depuis l’intérieur mais sans montrer l’intérieur par intérêt pour la vie privée. Le jeune homme n’aimait pas trop les rideaux, ils lui donnaient l’impression d’être dans une sorte de placard et cette impression était étouffante, agora-phobique même.

Il remarqua alors à l’extérieur une personne vêtue d’une manière similaire à celle qu’il avait vu sur le toit du taxi. Cette personne lançait de petites pierres contre la paroi vitreuse avec un rythme de métronome.

Tak ! Tak ! Tak !

Est-ce qu’il devait crier à l’aide ? Est-ce qu’il devait appeler la police ? Est-ce qu’il devait se saisir d’un objet et le jeter au malvenu en représailles pour sa vitre ? Ou sortir de la maison le torse bombé et se livrer à un pugilat ?
- «Ridicule» - pensa Kolin. Il ne s’était jamais battu de sa vie et ce n’est pas avec quelqu’un de suffisamment fou pour balancer des pierres sur la vitre d’un inconnu qu’il allait commencer.
- «Peut-être qu’il en aura marre ? » - se dit le jeune homme  


Tak ! Tak ! Tak ! Sans fatigue, sans signe d’arrêt les petites pierres continuaient d’affluer toutes les quatre secondes et ce n’est que l’agacement qui fit enfin bouger le jeune homme. Il saisit son vieux banjo qu’il n’utilisait qu’une fois l’an pour se donner bonne conscience de l’avoir acheté, et sorti de la maison pour confronter le mystérieux personnage.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien et que l'année a bien commencé. 

Texte time !

ENFIN !!!! Le blocage est parti. J'ai enfin une direction, certes de quelques pas, mais c'est déjà mieux que d'imaginer à vide. Je suis désolé de ne pas avoir donné signe de vie mais j'avais rien... enfin, non ce n'est pas vrai. J'avais trop de direction à saisir et souvent trop c'est pire que rien, je crois ?  Bref, je suis libéré d'un poids. Merci de votre patience, merci, merci milles fois :)

SI vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... N'hésitez pas  à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et  à demain !!! Portez vous bien et merci !!!!

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