vendredi 22 mars 2019

Meliacor : Stargorad, page 124


Le premier défi de Haysh était de bien ajuster son saut. L'espace vide était rectangulaire et mesurait : 12 mètres sur 17. Les ascenseurs étaient pensés pour contenir non seulement des personnes, mais également du matériel de toute sorte. Et faire un saut de douze mètres en longueur était tout à fait possible avec l'aide de l'armure, d'ailleurs c'était bien trop facile. Ce qui soulevait le problème de contrôle. 

Haysh n'était pas un combattant ou un super athlète ou un homme de cirque, il n’a jamais eu besoin de faire ce genre de choses complètement insensées au cours de toute sa carrière. Alors le stress de la première fois était palpable en sachant que la conséquence de l'échec était mortelle. 

Le second défi était une question de prise. Car les surfaces métalliques étaient lisses et les bandes magnétiques présentent n'offraient qu'une prise d'un centimètre et demi. Autrement dit, pour s'y accrocher il fallait avoir des doigts de grimpeurs, car en réalité, à cause de l'épaisseur de l'armure, il n'était possible de s'y accrocher que des bouts des doigts voire des bouts des ongles. Haysh savait donc que si jamais il perdait l'équilibre, c'était inutile d'essayer d’agripper à ces bandes. Il tomberait trop vite et trop fort pour pouvoir s'en servir comme dernier recours. 

Le plus prudent aurait été donc de prendre son temps, de descendre de bande en bande, séparée de 3 mètres les unes des autres. Et encore, tombé de trois mètres pour s'accrocher du bout des doigts à chaque fois, et ce au moins 300 fois, était trop lent et pareillement risqué. C'est pourquoi Haysh décida juste de faire comme les autres, surtout qu'il avait, littéralement, le feu au cul ou plutôt des golems au cul.

Aussi lentement et prudemment qu’il pouvait se le permettre, Haysh entama sa longue descente en focalisant toute son attention sur le rythme. Pam, pam, pam, pam... Il avait sa petite musique qui résonnait dans ses oreilles pour rythmer son effort, et la manœuvre marchait. Niko père se surprit agréablement à réussir sa descente. Pam, pam, pam, pam... Le rythme était la clé, la mélodie était parfaite pour lui donner le signal. Pam, pam, pam, pam...
- SRIIIMMAAA
- "Oh merde !" - sursauta Haysh en foirant son rebond contre la paroi métallique. Une partie de sa vie flasha en un instant devant ses yeux. Des moments importants étaient mélangés à des moments sans importance qu'il pensait avoir oubliés. Le tout, compacté en un instant de remembrance, comme si toute son existence, toutes ses émotions, tout son savoir avait été comprimé par une force invisible pour en tirer une goutte pure.

Dans l'instant suivant, Haysh observa une explosion de lumière qui éclaira toute la cage d'ascenseur en un flash puissant. Puis dans l'instant suivant, il tomba sur quelque chose de dur. 
- "Aïe ! mon dos !" - se plaignit Niko père en se tordant de douleur au sol - "Quelle idée à la con Alésha" - s'énerva-t-il ensuite en ouvrant les yeux et là, il oublia sa douleur. 

L'enquêteur se leva d'un bon et regarda autour de lui pour constater qu'il n'était pas du tout où il devait être, et à vrai dire, il ne savait pas du tout où il était. Partout, autour de lui, il y avait des immeubles en ruines étrangement familiers et des machines abandonnées qu'il n'avait jamais vu auparavant. Mais le plus étrange était la gigantesque soucoupe métallique suspendue au-dessus de sa tête et qui le fixait d'un oeil rouge.
- "Qu'est-ce que... où est ce que je suis ? Mes enfants..." - paniqua Haysh avant d'appeler désespérément - MONROE, ALESHA ! VOUS ÊTES OÙ ? MONROE ! ALESHA ! - appela à nouveau Niko père dont le cœur venait de se serrer au point où il faillit avoir une attaque - PUTAIN, C'EST QUOI CE DÉLIRE ! - hurla l'enquêteur désespéré, mais la seule réponse qu'il obtient était une triste mélodie issue de la boîte à musique au sol, ainsi qu'un nouveau 
- SRRRIIMMA !
- Ouh, toi ! Toi et ta foutue boîte !! - s'énerva Haysh en essayant d'écraser l'objet du pied, mais tout ce qu'il faisait était de se fatiguer pour rien. Même si l'objet se retrouvait enterré, il commençait à comprendre que la chose qui l'accompagnait allait le ramener - "Alésha, Monroe, où est ce que vous êtes ? Où est ce que je suis ?" - pensa Niko en se laissant tomber au sol, vidé, et apeuré. 






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite un excellent week end à venir ;)

texte time !

Fiou, ok... Pour la semaine prochaine j'hésite entre continué avec Dalanda où revenir sur Alésha et Monroe. Vous en pensez quoi ?
Aussi, j'ai trouvé un nouveau concours de nouvelle auquel je vais participer en co-écriture. Du coup Lundi prochain je ne sera pas disponible, je ne sais pas encore comment je vais m'organiser... Mais bien sur, je vous tiendrai au courant. 

Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à Mardi !!! Portez vous bien !!!


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire