lundi 18 mars 2019

Meliacor : Stargorad, page 122


- Ouh, il commence à faire chaud non ? - demanda l'un des collègues du scientifique Demeuray qui acquiesça en élargissant le col de sa chemise.
- Est-ce qu'il y a un problème avec le chauffage ? - demanda un autre civil qui commençait à transpirer à grosse goutte. 

Les black owls en armure quant à eux, purent constater la hausse drastique de température et cette flambée n'avait rien à voir avec un problème de chauffage. Mais d'où venait le problème ? Les mercenaires étaient à mille lieues d'imaginer qu'une brèche dimensionnelle avait libéré une légion de golem dans le laboratoire. C'était bien là, la toute dernière possibilité à laquelle ils auraient pu penser. 

Alésha fixa l'indicateur de température de sa visière qui commençait à dépasser les 56°c, même l'atmosphère environnante commença à changer et vibrer sous l'effet de la chaleur.
- On ne peut pas rester là ! - murmura-t-elle en essayant de regarder tout autour d'elle en quête d'une solution
- Je suis d'accord, mais...
- Je suis désolé de vous déranger les goldies (petit nom donné aux hiboux dorés), mais vous savez ce qui se passe ? - demanda un des black owls en interrompant Haysh

Cependant ce dernier n'eut pas le temps de répondre, car la réponse vint à eux. Une main enflammée saisit le coin de l'intersection menant au couloir où tout le monde se tenait. Et dans l'instant suivant une silhouette enflammée émergea arrachant des hurlements et des cris de paniques. Dans l'instant suivant, plusieurs autres golems débarquèrent et avancèrent dans la direction des retardataires. 

Leurs pas étaient lourds, puissants, et fondait métal comme béton. La chaleur qu'il produisait était telle que le seul fait de respirer devenait douloureux pour les civils qui se tenaient la gorge et toussaient de douleur. 

Les mercenaires gardèrent la tête froide et ouvrirent le feu par réflexe, car leur réflexion était coincée dans les limbes de la folie. Et comme attendu, les projectiles les traversèrent en fondant dans la fournaise de leur corps. C'est là, privé de leurs outils de défense que la panique s'empara des mercenaires comme de marionnettes, les mettant face à l'étrangeté de la situation ainsi qu'à leur impuissance à faire quoi que ce soit pour se protéger. 

Heureusement, avant que le pire n'arrive, les lourdes portes métalliques servant de dernière ligne de défense, de dernière mesure de sécurité pensée par Morel pour protéger les zones résidentielles des expériences du projet Fenrir, principalement. 

Haysh regarda qui avait bien et la présence d'esprit de penser à cette solution simple, mais efficace. Et fut ravi de constater que c'était Monroe qui était à l'origine de cette manœuvre. Il avait commandé la fermeture depuis le petit poste de contrôle à la gauche de Niko père. 
- Qu'est-ce que c'était ? C’était quoi ces choses ? - hurla Demeuray malgré sa gorge endolorie.
- Il faut qu'on sorte d'ici ! Il faut qu'on sorte d'ici ! - hurlèrent les autres en tapant contre les portes des ascenseurs et tambourinant sur les boutons d'appel. 
- Calmez-vous ! Bordel de merde ! - hurla Alésha qui voulut aussi ajouter - nous n'avons plus rien à craindre ! - mais un PSHHH provenant de la porte lui fit avaler ses mots. 
- «Ce n’est pas vrai..." - pensa Haysh en voyant la porte métallique rougir sous l'effet d'une intense chaleur 
- J'ai une idée - lâcha Alésha avant de se frayer un chemin à travers la foule. 

La jeune femme poussa les civils sans ménagements et commença à écarter les portes de l'ascenseur et à plier le métal, aidée de son armure. En quelques instants, la porte était grande ouverte et donnait sur le profond gouffre dont le fond se perdait dans l'obscurité. 
- Où est l'ascenseur ? Pourquoi il ne remonte ? - demanda un civil au bord des larmes alors que le Pshhh s'intensifiait et que le métal commençait à fondre. 
- Je ne sais pas pourquoi il ne remonte pas, mais on s'en fiche. Si rien ne monte alors c'est nous qui devons descendre - expliqua Alésha et l'un des scientifiques lui lança un regard des plus confus qui voulait dire :
- "Connaissez-vous les lois de la gravité ?"
Mais Alésha n'avait que faire de tous ces principes à la noix. Elle n'avait pas le temps ni, pour être honnête, les capacités de réfléchir aux choses complexes. Si elle prenait le temps de réfléchir correctement, elle savait qu'elle allait rester figée dans les limbes de la rationalisation. C'est pourquoi elle saisit deux des civils les plus proches et bondit dans le gouffre.
- AHHHHHHHH !!! VOUS ÊTES MALADES !!!
- ALESHA !!!





Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un superbe, que dis je, le meilleur week end de votre vie, avant le prochain week end :)

Texte time !

C'est assez simple comme texte, pas besoin de vous retenir plus longtemps. J'aimerai juste vous prévenir que je ne serai pas disponible demain, je ne pourrai pas me libérer. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à mercredi !!! Portez vous bien !!!!



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