- Ouh, il commence à faire chaud
non ? - demanda l'un des collègues du scientifique Demeuray qui acquiesça en
élargissant le col de sa chemise.
-
Est-ce qu'il y a un problème avec le chauffage ? - demanda un autre civil qui
commençait à transpirer à grosse goutte.
Les
black owls en armure quant à eux, purent constater la hausse drastique de
température et cette flambée n'avait rien à voir avec un problème de chauffage.
Mais d'où venait le problème ? Les mercenaires étaient à mille lieues
d'imaginer qu'une brèche dimensionnelle avait libéré une légion de golem dans
le laboratoire. C'était bien là, la toute dernière possibilité à laquelle ils
auraient pu penser.
Alésha
fixa l'indicateur de température de sa visière qui commençait à dépasser les
56°c, même l'atmosphère environnante commença à changer et vibrer sous l'effet
de la chaleur.
-
On ne peut pas rester là ! - murmura-t-elle en essayant de regarder tout autour
d'elle en quête d'une solution
-
Je suis d'accord, mais...
-
Je suis désolé de vous déranger les goldies (petit nom donné aux hiboux dorés),
mais vous savez ce qui se passe ? - demanda un des black owls en interrompant
Haysh
Cependant
ce dernier n'eut pas le temps de répondre, car la réponse vint à eux. Une main
enflammée saisit le coin de l'intersection menant au couloir où tout le monde
se tenait. Et dans l'instant suivant une silhouette enflammée émergea arrachant
des hurlements et des cris de paniques. Dans l'instant suivant, plusieurs
autres golems débarquèrent et avancèrent dans la direction des
retardataires.
Leurs
pas étaient lourds, puissants, et fondait métal comme béton. La chaleur qu'il
produisait était telle que le seul fait de respirer devenait douloureux pour
les civils qui se tenaient la gorge et toussaient de douleur.
Les
mercenaires gardèrent la tête froide et ouvrirent le feu par réflexe, car leur
réflexion était coincée dans les limbes de la folie. Et comme attendu, les
projectiles les traversèrent en fondant dans la fournaise de leur corps. C'est
là, privé de leurs outils de défense que la panique s'empara des mercenaires
comme de marionnettes, les mettant face à l'étrangeté de la situation ainsi
qu'à leur impuissance à faire quoi que ce soit pour se protéger.
Heureusement,
avant que le pire n'arrive, les lourdes portes métalliques servant de dernière
ligne de défense, de dernière mesure de sécurité pensée par Morel pour protéger
les zones résidentielles des expériences du projet Fenrir,
principalement.
Haysh
regarda qui avait bien et la présence d'esprit de penser à cette solution
simple, mais efficace. Et fut ravi de constater que c'était Monroe qui était à
l'origine de cette manœuvre. Il avait commandé la fermeture depuis le petit
poste de contrôle à la gauche de Niko père.
-
Qu'est-ce que c'était ? C’était quoi ces choses ? - hurla Demeuray malgré sa
gorge endolorie.
- Il faut qu'on sorte d'ici ! Il
faut qu'on sorte d'ici ! - hurlèrent les autres en tapant contre les portes des
ascenseurs et tambourinant sur les boutons d'appel.
-
Calmez-vous ! Bordel de merde ! - hurla Alésha qui voulut aussi ajouter - nous
n'avons plus rien à craindre ! - mais un PSHHH provenant de la porte lui fit
avaler ses mots.
-
«Ce n’est pas vrai..." - pensa Haysh en voyant la porte métallique rougir
sous l'effet d'une intense chaleur
-
J'ai une idée - lâcha Alésha avant de se frayer un chemin à travers la
foule.
La
jeune femme poussa les civils sans ménagements et commença à écarter les portes
de l'ascenseur et à plier le métal, aidée de son armure. En quelques instants,
la porte était grande ouverte et donnait sur le profond gouffre dont le fond se
perdait dans l'obscurité.
-
Où est l'ascenseur ? Pourquoi il ne remonte ? - demanda un civil au bord des
larmes alors que le Pshhh s'intensifiait et que le métal commençait à
fondre.
-
Je ne sais pas pourquoi il ne remonte pas, mais on s'en fiche. Si rien ne monte
alors c'est nous qui devons descendre - expliqua Alésha et l'un des
scientifiques lui lança un regard des plus confus qui voulait dire :
- "Connaissez-vous les lois de
la gravité ?"
Mais
Alésha n'avait que faire de tous ces principes à la noix. Elle n'avait pas le
temps ni, pour être honnête, les capacités de réfléchir aux choses complexes.
Si elle prenait le temps de réfléchir correctement, elle savait qu'elle allait
rester figée dans les limbes de la rationalisation. C'est pourquoi elle saisit
deux des civils les plus proches et bondit dans le gouffre.
- AHHHHHHHH !!! VOUS ÊTES MALADES
!!!
-
ALESHA !!!
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un superbe, que dis je, le meilleur week end de votre vie, avant le prochain week end :)
Texte time !
C'est assez simple comme texte, pas besoin de vous retenir plus longtemps. J'aimerai juste vous prévenir que je ne serai pas disponible demain, je ne pourrai pas me libérer.
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à mercredi !!! Portez vous bien !!!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire