Tous les occupants de la pièce, hormis Morel, ouvrirent le feu en direction
des golems, à travers la brèche. Cependant les projectiles, une fois de l'autre
côté se décomposaient en poussière. La raison de ce phénomène était simple :
amphigourie dimensionnelle. Deux dimensions différentes ne peuvent, en
principe, interagir sans que les objets ne changent, ne s'adaptent ou ne
disparaissent simplement en passant de l'autre côté. Sans préparations
spécifiques, sans ancres spéciales, la plupart des objets disparaissaient tout
simplement ou perdaient leur forme physique pour devenir autre chose.
Et en principe, le phénomène était réciproque d'une dimension à l'autre.
C'était une règle d'or enseignée à Morel, cependant ! Cependant, voilà qu'il
était en face d'un être qui montrait le petit doigt aux lois de cet univers en
maintenant, par sa seule force physique, la barrière séparant deux mondes et
cela sans subir de changement particulier. Comme si cette dimension n'avait absolument
aucune incidence sur son existence, à moins que sa volonté soit si grande que
l'amphigourie dimensionnelle n'ait aucun effet ?
Pourtant, ce n'était pas tant la créature habitant cet enfer inconnu qui le
préoccupait le plus, mais plutôt ses engeances qui couraient sur sa langue
parsemée de papilles similaires à des feuilles d'agaves pointant vers le
palais. Car la question que se posait Morel était : "est-ce que oui ou non
ces créatures seront tangibles ?". Et la réponse lui vint très vite.
Étant le plus proche du portail, il était la première cible des golems qui
émergèrent de l'entrée un par un. Le tatouage brilla sous son armure
l'enveloppant d'une fine couche lumineuse et dans un battement de cil, le
préférum décocha un coup de pied circulaire qui envoya le premier golem de
retour dans son antre.
- "Argh !" - lâcha Cornelis Morel alors que le reste de sa garde
entrait dans la pièce en lâchant un
- Bordel de merde !
- Périmètre de sécurité ! - commanda Morel avant de renvoyer un nouveau
golem dans la gueule géante du monstre tout en pensant - "tu crains
Cornelis ! Ton corps c'est de la merde !" - A chaque coup de pied, le
préférum pouvait sentir la charge sur le corps sous entraîné de Van Alphen et
il savait que ce n'était pas une stratégie durable. Il avait plus de
chance de se blesser lui-même en continuant à se battre ce qui n'était pas du
tout dans ses plans. Il était hors de question qu'il périsse, encore une fois,
dans ce labo.
La garde rapprochée de Cornelis l'enveloppa avant d'ouvrir le feu sur le
portail.
- Ne tirez que sur ceux qui essayent de sortir ! - commanda Morel avant
d'appeler sur le canal global des black Owls - Ici M... Cornelis Van Alphen,
ceci est un appel d'urgence ! Je répète, ici Cornelis Van Alphen, ceci est un
appel d'urgence. Je veux tous les vaisseaux prêts dans quinze minutes et tout
le personnel prêt à évacuer ! - eut-il le temps de dire
avant d’observer un comportement étrange.
À travers la brèche il put voir la créature fermer la bouche et écarter les
lèvres dans un simili sourire.
- "Oh merde !" - pensa le préférum en bondissant juste hors de
portée pour éviter un cracha entre les crocs du monstre. Plusieurs boules de
feu jaillirent avec une célérité conséquente, brûlant vif deux membres de la
garde : Sam Samuelson et Joe Ramirez. Malgré leurs armures de combat, les deux
élites brûlent comme des allumettes en ne laissant que des cendres.
- NON ! - Hurla Eva Montero frappée par l'aspect soudain de leur mort.
Quelques secondes à peine auparavant, ils étaient en train de discuter
tranquillement dans le couloir et maintenant... ça n’avait aucun sens, et
malheureusement pour elle, le festival d'impossibilité ne faisait que
commencer. Car non seulement de nouveaux crachats étaient sur le point
d'arriver, mais de plus, les boules de feu qui avaient pénétré dans cette
dimension commençaient à prendre la forme de golems.
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, pas de soucis, l'esprit clair :)
Texte time !
NOOOONNN, j'i oublié un truc... Halala. J'ai oublié qu'il devait y avoir au
moins un ou deux scientifiques dans la pièce devant étudier l’anomalie :
Demeuray et son équipe. Erf, c'est n'importe quoi... Toutes mes excuses. Ce
détail ne change pas vraiment l'histoire, pas du tout d'ailleurs, mais bon
c'est quand même de la cohérence. A moins qu'il n'ait pas eu le temps d'arriver
? Hmm...
Je verrai comment corriger ça.
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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