La brèche commença à changer, à s'étendre. L'intérieur commença à devenir
moins opaque, plus visible, plus clair, trop clair, comme si le voile n'était
plus. Des images étranges commencèrent à défiler les unes après les autres, des
images qui n'avaient aucun sens, qui ne pouvaient pas avoir de sens.
Tous les observateurs hormis Morel, furent pris de migraines, nausées, et
saignements du nez ainsi que des oreilles. Car leur cerveau était sous une
immense pression et ne pouvait interpréter ce qu'il voyait. L'effet était un
éclatement léger des synapses...
- Qu'est ce... qu'est-ce qui se passe ? - demanda Anderson tombé au sol.
Mais malgré son état pour le moins lamentable, il continuait à regarder la
brèche et ne voulait rien en perdre. Alors que sa conception du monde était
ébranlée, alors que les fondations de son arrogance étaient détruites dans la
douleur, Guy se sentit...bien.
Le décor continuait à changer comme si Morel n'arrêtait pas de zapper de
chaînes, sauf que le changement était moins direct. D'une scène à l'autre, le
décor gardait quelques éléments avant de disparaître : soleil blanc, lunes de
croissants, oiseaux arc-en-ciel...
- Tssk, trop loin, trop loin ! - s'énerva Morel.
Il continua à passer de paysages impossibles à comprendre à paysages
réalistes jusqu'à s'arrêter, sur une ville en ruine baignée dans une obscurité
de clair de lune. Le portail donnait sur une ruelle sombre remplie de débris de
béton, de métal et de corps…
- Ah oui ! Enfin ! - s'extasia Morel
- Une ville ? - demanda Anderson en se relevant - parmi toutes les
merveilles que tu m’as montré c'est cette ville que tu désires ?! – s’étonna le
spécialiste incrédule.
- Ce n'est pas n'importe laquelle. En son sein repose quelque chose de
particulièrement important.
- Quoi donc ?
- Nous allons le découvrir. Il faut juste un dernier détail - dit Morel en
pensant - "Qui va devoir y passer ?" - tout en regardant les membres
de la famille Niko qui essayaient de se remettre de ce qu'ils venaient de
voir.
En cet instant la main de Morel commença à trembler
- Non ! Pas maintenant, merde !" - pensa-t-il avant d'hurler - C'EST
MOI QUI DÉCIDE ! C'EST MON CORPS ! TU N’AIS RIEN !
La brèche se déstabilisa et recommença à changer de manière chaotique avant
d'être stoppée de force. Un doigt immense bloqua la brèche comme une porte d'ascenseur,
et les Niko regardèrent comment la créature hideuse aux yeux enflammés
stabilisa le portail en plaçant un index de chaque côté du portail. Comment ?
Même Morel ne saurait le dire. Un portail n'était pas quelque chose de
physique, c'était comme essayer de prendre de l'air entre ses mains, et
pourtant l'être de l'autre côté y arriva sans mal. Dès le moment où il croisa
ce jeune monde, il n'arrêta pas de le chercher pour assouvir sa faim.
- Oh non ! - lâcha Philippe Van Alphen ou Cornelis Morel, il était
difficile de dire qui était qui dans cet instant stressant.
Les occupants de la pièce regardèrent, choqués, comment l'entité commença à
écarter la brèche, l'agrandir pour essayer de passer, ses yeux brûlants de
détermination. Par chance, ou par interprétation de règles inconnues du commun
des mortels, les efforts de la créature ne furent pas récompensés au prix de
ses efforts. Ses yeux brûlèrent d'une haine sans nom alors qu'elle continua à
essayer d'écarter le portail pour qu’il soit suffisamment large pour la laisser
entrer. Et dans sa frustration elle lâcha un hurlement de rage qui fit trembler
les occupants de la pièce jusque dans leurs âmes.
- Elle ne peut pas entrer ! Elle ne peut pas entrer ! - affirma Monroe avec
un soulagement des plus particulier pour un cyborg.
- Je n'en suis pas si sur - répondit Cornelis Morel en reculant de plus pas
en essayant de faire taire la boîte à musique. Cependant cette dernière
continuait à jouer, maintenue par une volonté incroyable.
La créature se rapprocha ensuite et ouvrit grand sa gueule, et de cet abîme
enflammé commencèrent à grimper des golems de feu…
Blabla de l'auteur
Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un superbe, une mueno bien (je m'excuse pour ce manque de respect pour la langue), une bellicima (sigh..), une majestuoso (ouais, bon ça va...) week end !!
Texte time !
Chaos !! hihihi !!! C'est aussi une des raisons qui me pousse à séparer cette histoire de Meliacor, ou du moins de l'histoire concernant Cid et Dalanda. Je peux en faire un truc séparé, mais pour l'instant je vais le raccorder comme ce chef d'oeuvre de plomberie :
https://www.dailymail.co.uk/femail/article-4943358/The-worst-plumbing-fails-ever.html |
Hahahaha, ah l'auto critique, c'est cool XD.
Donc séparer les histoires sur le propre pour les rendre moins lourdes. Vous en pensez quoi ? Ça vous va comme ça ?
Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!
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