lundi 11 mars 2019

Meliacor : Stargorad, page 119

La brèche commença à changer, à s'étendre. L'intérieur commença à devenir moins opaque, plus visible, plus clair, trop clair, comme si le voile n'était plus. Des images étranges commencèrent à défiler les unes après les autres, des images qui n'avaient aucun sens, qui ne pouvaient pas avoir de sens. 

Tous les observateurs hormis Morel, furent pris de migraines, nausées, et saignements du nez ainsi que des oreilles. Car leur cerveau était sous une immense pression et ne pouvait interpréter ce qu'il voyait. L'effet était un éclatement léger des synapses...
- Qu'est ce... qu'est-ce qui se passe ? - demanda Anderson tombé au sol. Mais malgré son état pour le moins lamentable, il continuait à regarder la brèche et ne voulait rien en perdre. Alors que sa conception du monde était ébranlée, alors que les fondations de son arrogance étaient détruites dans la douleur, Guy se sentit...bien. 

Le décor continuait à changer comme si Morel n'arrêtait pas de zapper de chaînes, sauf que le changement était moins direct. D'une scène à l'autre, le décor gardait quelques éléments avant de disparaître : soleil blanc, lunes de croissants, oiseaux arc-en-ciel...
- Tssk, trop loin, trop loin ! - s'énerva Morel. 

Il continua à passer de paysages impossibles à comprendre à paysages réalistes jusqu'à s'arrêter, sur une ville en ruine baignée dans une obscurité de clair de lune. Le portail donnait sur une ruelle sombre remplie de débris de béton, de métal et de corps…
- Ah oui ! Enfin ! - s'extasia Morel 
- Une ville ? - demanda Anderson en se relevant - parmi toutes les merveilles que tu m’as montré c'est cette ville que tu désires ?! – s’étonna le spécialiste incrédule.  
- Ce n'est pas n'importe laquelle. En son sein repose quelque chose de particulièrement important. 
- Quoi donc ? 
- Nous allons le découvrir. Il faut juste un dernier détail - dit Morel en pensant - "Qui va devoir y passer ?" - tout en regardant les membres de la famille Niko qui essayaient de se remettre de ce qu'ils venaient de voir. 

En cet instant la main de Morel commença à trembler 
- Non ! Pas maintenant, merde !" - pensa-t-il avant d'hurler - C'EST MOI QUI DÉCIDE ! C'EST MON CORPS ! TU N’AIS RIEN !
La brèche se déstabilisa et recommença à changer de manière chaotique avant d'être stoppée de force. Un doigt immense bloqua la brèche comme une porte d'ascenseur, et les Niko regardèrent comment la créature hideuse aux yeux enflammés stabilisa le portail en plaçant un index de chaque côté du portail. Comment ? Même Morel ne saurait le dire. Un portail n'était pas quelque chose de physique, c'était comme essayer de prendre de l'air entre ses mains, et pourtant l'être de l'autre côté y arriva sans mal. Dès le moment où il croisa ce jeune monde, il n'arrêta pas de le chercher pour assouvir sa faim. 
- Oh non ! - lâcha Philippe Van Alphen ou Cornelis Morel, il était difficile de dire qui était qui dans cet instant stressant. 

Les occupants de la pièce regardèrent, choqués, comment l'entité commença à écarter la brèche, l'agrandir pour essayer de passer, ses yeux brûlants de détermination. Par chance, ou par interprétation de règles inconnues du commun des mortels, les efforts de la créature ne furent pas récompensés au prix de ses efforts. Ses yeux brûlèrent d'une haine sans nom alors qu'elle continua à essayer d'écarter le portail pour qu’il soit suffisamment large pour la laisser entrer. Et dans sa frustration elle lâcha un hurlement de rage qui fit trembler les occupants de la pièce jusque dans leurs âmes.
- Elle ne peut pas entrer ! Elle ne peut pas entrer ! - affirma Monroe avec un soulagement des plus particulier pour un cyborg.
- Je n'en suis pas si sur - répondit Cornelis Morel en reculant de plus pas en essayant de faire taire la boîte à musique. Cependant cette dernière continuait à jouer, maintenue par une volonté incroyable. 
La créature se rapprocha ensuite et ouvrit grand sa gueule, et de cet abîme enflammé commencèrent à grimper des golems de feu…







Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez passé un superbe, une mueno bien (je m'excuse pour ce manque de respect pour la langue), une bellicima (sigh..), une majestuoso (ouais, bon ça va...) week end !!

Texte time !

Chaos !! hihihi !!! C'est aussi une des raisons qui me pousse à séparer cette histoire de Meliacor, ou du moins de l'histoire concernant Cid et Dalanda. Je peux en faire un truc séparé, mais pour l'instant je vais le raccorder comme ce chef d'oeuvre de plomberie :
Any future plumbing problem would no doubt be impossible to fix thanks to this baffling and complex pipe system 
https://www.dailymail.co.uk/femail/article-4943358/The-worst-plumbing-fails-ever.html
Hahahaha, ah l'auto critique, c'est cool XD. 

Donc séparer les histoires sur le propre pour les rendre moins lourdes. Vous en pensez quoi ? Ça vous va comme ça ? 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!


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