jeudi 24 janvier 2019

Meliacor : Stargorad, page 97



La reine n'émit aucun son malgré sa poignée brisée jusqu'à l'os. De son autre main, elle coupa simplement son bras prisonnier de la prise du z’hum, ses doigts similaires à du métal, et vola à reculons pour créer de la distance. 

D'habitude, Cid était habitué à voir les émotions endormies resurgir, notamment la colère, le désir de se venger, de faire mal en retour. Mais la reine ne montrait rien qu'elle n'avait déjà montré, parce qu’elle était un monarque, elle ne pouvait s'indigner en éprouvant la peur, comme sa mère, ou de la colère mal placée. Sa blessure était la conséquence de son arrogance, une erreur qui lui permettait d’apprendre.
- Kruu rru rru ! Alors ? On a les chocottes ? - se moqua Cid en montrant ses crocs dans un sourire diabolique pour cacher son stress. Cet échange de force était plus serré que prévu, et il faillit être le perdant.

- Vous êtes fort, je le sais déjà, et je sais également qu'il y a autre chose qui se cache sous votre peau. Une calamité qui se cache de tout, même de mes rêves...
- Ahan, très intéressant, très intéressant. Et si vous me racontiez tout ça une autre fois ? J'ai une course à faire, alors on s'appelle ? Merci, Kruu rru rru - rigola Cid en tournant le dos à la reine et lui faisant au revoir de la main. 
- Il n'y a nulle part où vous pouvez aller - répondit la reine sans gâcher sa dignité par la colère. Elle énonçait simplement un fait, fait confirmer par l'arrivée de nouvelles créatures par la seule porte de sortie du groupe. Après tout, il y avait encore le deuxième pont qui était intact et connecté au réseau souterrain dans la montagne sous-terraine - vous n'avez d'autres choix que de vous soumettre à ma volonté, quelle qu'elle soit - conclut la reine sans une once de vantardise. Elle ne faisait qu'énoncer la réalité de la situation. 

- Elle n'a pas tort - admis Bender - je ne vois pas d'autres issues à cette situation
- Sergent ? – s’étonna Jess du pessimisme de Bender.
- Tssk, les amateurs – secoua Castillyone de la tête en croisant les bras.
- Hey, je ne dis pas que c'est mon choix. Je dis juste qu'elle n'a pas tort. Nos options sont très limitées...
- Oh, votre majesté – le coupa Cid en se retournant à moitié - c’est un sacré nombre que vous avez là, je me demande combien de ces laiderons sont déjà tombé dans le magma ?

- Ce nombre importe peu. Mille fois plus attendent mes ordres – répondit la reine sans fanfaronner et pour la soutenir, des milliers, des centaines de milliers de cliquetis se firent entendre, donnant la chair de poule à Cid lui-même.
- Kruu rru rru, pas faux, pas faux, c'est un sacré nombre – avoua-t-il en se grattant le sommet du crâne.
- Vous avez trente secondes pour vous décider – prévint la reine, coupant court à cette conversation qui commençait à s’éterniser plus que nécessaire.
- Oh merde, qu'est ce qu'on fait ? Je me battrai jusqu'au bout s'il le faut – annonça O’Ryan, stressé.
- Idem – répondit Bender même s’il savait d’avance comment cela allait finir. Mais s’ils baissaient les bras, qui sait où ils allaient finir ? Probablement en nourriture pour des larves, ou pire.
- Tssk, à quoi tu penses ? – demanda la spécialiste en jetant un coup d’œil tout autour d’elle. Mais aucune idée ne lui venait en tête.
- Toute cette chaleur affecte mon odorat, j'ai l'impression de respirer du feu et c'est plutôt pénible – dit Cid en s’accroupissant à côté de Dalanda.
- Et ? – demanda Castillyone.
- Et j'ai les poils de nez qui fument. Le pire c'est que les poils des fesses commencent à prendre feu aussi – expliqua le z’hum.
- Hmpf. Si tu es aussi calme, c'est qu'on a une chance. Crache le morceau – commanda la spécialiste.  
- Kruu rru rru, quel prédateur raterait un tel festin ? – répondit Cid avec un sourire effrayant avant de caresser les cheveux de son amie – "Ce sera bientôt fini... d'une façon ou d'une autre".







Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien, le week end arrive à grands pas et que souhaiter de mieux XD. 

Texte time !

Po po po po, la galère que ça a été de trouver la solution... Je ne suis même pas encore sur d'avoir choisi la bonne voie, mais bon vous verrez demain :)

Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Sur une autre note, je suis un peu dégoutté, j'avais pas mal avancé sur un croquis et il y a eut un problème de calque 
J'avais presque fini la tête et il faut que je refasse les moustaches et les poils. Eurgh...Vous savez combien de poils ça à un tigre ? Presqu'autant que moi XD. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!





mercredi 23 janvier 2019

Blabla du mercredi : Picasso ? même pas en rêve.


bom dia hello GIF
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Hello à vous chers lecteurs. Désolé de vous avoir laissé tomber hier (un petit peu), mais bon c'était pour le boulot et je dois encore y retourner. Et puis je me suis enfin, enfin décider à reprendre le dessin. C'était l'un de mes plus grands regrets et y'en a marre. 
cat i cant GIF
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Le regret est d'autant plus fort que ma mère est une artiste peintre et que mon père m'avait dit que j'allais regretter de ne pas apprendre d'elle (des fois, les papas ont raison). J'étais dans ma phase ado et rebelle, et j'ai été stupide. Mais il n'est jamais trop tard pour réapprendre. Et voilà ce que je viens de faire, mon chef-d'œuvre XD !!! 



Un petit essai pour me chauffer XD et ce n'est pas trop dégueu. Sigh, tellement de travail, j'en ai pour un an, au moins, d'assiduité. Mais j'aime bien parce que le dessin développe la visualisation. Je veux travailler à mieux voir les détails dans la tête et pour ça, je trouve que le dessin est excellent. Le travail sur les ombres et les couleurs, brrr, un véritable cauchemar de complexité, mais bon...

Déjà ! Objectif numéro un ! Me faire un Giff d'introduction comme avec le petit chien là-haut, mais celui-là je l'emprunte à Giffy. Je veux le mien, donc, je vais déjà réfléchir à ce que je veux (un tigre) et voir comment faire. Lol, mine de rien ma journée est sacrément remplie, c'est bon ça. 


good the simpsons GIF
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Ok, parlons d'autre chose. Ah oui, je vous rassure, demain j'écrirai bien les deux histoires et comme toujours n'hésitez pas à me laisser vos opinions bonnes ou mauvaises pour que je puisse apprendre mieux.  


Il est donné par madame (ou mademoiselle ? Hmm je ne sais pas, mais par respect je dirai madame) Kotchakorn Voraakhom et en toute franchise j'aurai du mal à prononcer ce nom même si ma vie en dépendait (sans vouloir être impoli). 

Madame Voraakhom est une architecte paysagiste qui a décidé de relever le défi des inondations urbaines. Selon ses dires, et avec l'appui d'observations simples cumulées aux études scientifiques : les villes du futur risquent d'être inondées et ça a déjà commencé. 
https://www.mdpi.com/2225-1154/6/1/6Multi-Model Projections of River Flood Risk in Europe under Global Warming


Résultat de recherche d'images pour "bangkok anti flood park"
businessinsider.com

Du coup, quoi faire ? Bouger ailleurs ? Eh bien, madame Voraakhom n'est pas de cet avis et elle a participé à la conception d'un parc qui m'a bluffé.
C'est un parc incliné qui recueille l'eau de pluie et qui sert aussi de parc pour les balades, activités, etc... Il n'est pas moche non plus. Qu’arrive-t-il à l'eau recueillie ? Je n'ai pas trouvé d'infos, mais ce n'est pas les applications qui manquent. 

L'ingéniosité humaine continue à m'émerveiller. C'est dommage qu'on ne la focalise pas toujours dans des choses utiles... Des solutions peuvent se trouver et se trouvent d’ailleurs : solutions énergétiques, urbaines, de mobilité, etc... Le monde avance lentement, mais avance quand même comme dans le labyrinthe des chroniques d'Amber. Quelques fois on pense qu'on fait du sur place ou même qu'on recule, mais on avance même si c'est un millimètre à la fois. Par contre on avancerait plus vite si les politiques et les corporatistes pouvaient exercer leur avidité ailleurs, sur la lune par exemple. 

Ok, ok, discutons un peu de ça. Très brièvement, après n'hésitez pas à lancer la discussion dans les commentaires. J'avais écouté un discours d'un politicien il y a quelque temps de cela, arghh j'ai oublié... Mais j'ai retenu (plus ou moins) ce qu'ils disaient. Je crois que c'était sur la taxation marginale, ou la taxation lourde à partir d'un certain plafond (90%) je crois. Mais à partir d'un certain plafond. Vous gagnez, je ne sais pas 20 millions par an ? Mais le plafond est à 19, et du coup le million qui dépasse sera taxé à 90 %. Ce que je trouve on ne peut plus logique, mais ça n'engage que moi. Tu as 19 millions de pioches chez toi que tu n'utiliseras probablement jamais au cours de ta vie alors tu peux bien passer le petit peu qui dépasse aux autres qui en ont plus besoin. Non, ce n’est pas une question d’utiliser ou non, mais une rémunération juste de l’effort, de la participation fournie. Ce n’est pas de la charité bon sang !

Et du coup, le monsieur dont j'ai oublié le nom avait dit un truc du genre
- Oui on ne peut pas, sinon les entreprises vont partir ! 
C'est l'argument massue. Ah, si l'environnement économique n'est pas favorable, les grosses entreprises vont partir. Et j'étais là en me disant
- Et ? 

Et les emplois, et le capital... Nan, non, si les entreprises partent, taxé juste leur départ et reversé cette somme dans des fonds d'aide à autoentrepreneuriat. C'est d'ailleurs ce qui va se passer avec l'IA. Si une machine peut faire mieux et à bas coût qu'est-ce qui va se passer ? On sera en concurrence avec des machines pour travailler dans quelles conditions ? Le futur à venir va nous obliger à devenir des créatifs, et dans des conditions risibles. 

C'est bizarre, je suis plus pessimiste sur l'avenir économique que sur l'avenir écologique. Et pourtant c'est l'économie qui est à l'origine du désastre écologique alors ce qui doit avancer avant c'est l'économie. Comment être pessimiste économiquement et optimiste écologiquement alors que l'économie dicte l'écologie ? Nope, c'est l'inverse dès que le facteur de conscience humaine est mis en avant. Et aujourd'hui c'est l'écologie qui dicte l'économie, car l'économie tout comme l'écologie sont dépendantes de l'homme et de ses problèmes. Qu'est-ce que je raconte ? Aucune idée et c'est le signe que je dois vous laisser XD. 

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous bien !!!


mardi 22 janvier 2019

Meliacor : Stargorad, page 96


Comme ils l’avaient tous pensé, le bourdonnement appartenait à une nouvelle espèce, et pas n'importe laquelle. Malgré sa petite taille, mesurant près d'un mètre soixante-cinq, inconcevable chez les insectes, il ne faisait absolument aucun doute que cette créature n'était autre que la reine. Si majestueuse était son apparence, si majestueux était son comportement que Jess se surprit à vouloir poser un genou à terre car cette petite chose volant au-dessus de ses sujets, imposait le respect. 

Cependant, quelque chose était étrangement déstabilisant. La reine était étrangement anthropomorphe, il était même difficile de la qualifier d'insecte. Elle n'avait ni antennes ni exosquelette de chitine, ou du moins pas beaucoup. La chitine couvrait son front, créant une forme de demi-couronne naturelle. Elle en avait également au centre de sa poitrine dénudée et féminine, sur ses mains formant des ongles particulièrement longs et affûtés, autour de ses ailes pour servir de poches de protections et sur ses jambes. Mais le reste était étrangement...humain. 

La reine se posa de l'autre côté du point, laissant son armée derrière elle. Elle se posa devant Cid et ses compagnons sans peur aucune, sans doute aucun, et le regarda droit dans les yeux. 
- Majesté - dit Cid en grinçant des crocs - vous êtes bien loin de votre nid - dit-il ensuite sur un ton menaçant
- Vous êtes vivants ... - constata la reine avec une déception non cachée - mes enfants m'avaient pourtant confirmé votre mort.
- Kruu rru rru ! Ravi de vous décevoir, oh Maya reine des abeilles - sourit Cid sans être amusé.
- À quoi rime toute cette conversation ? Qu'est-ce que vous voulez ? - demanda Bender. 
- Une proposition, j'imagine ? - répondit Castillyone. 

La reine ne prêta aucune attention aux autres et continua à regarder Cid, avant de pointer le doigt en avant
- Je la veux elle - dit-elle en montrant Eiling toujours agenouillée. Là, Cid se redressa de toute sa taille et essaya de saisir le crâne de la reine pour le broyer entre ses doigts, quittes des conséquences. Cependant la reine n'éprouva aucune peur, aucun doute. Elle leva simplement une main et plaça sa paume contre celle du félin, poussant à son tour à la surprise de tous. La force de cette petite chose n'était pas du tout proportionnelle à sa taille.

Le choc des forces était tel que la roche sous leurs pieds commença à se fissurer, la pression qu'ils exerçaient dépassait rapidement tout ce qui pouvait être humainement généré atteignant les tonnes. 

La reine déplia ses ailes et commença à voler, mais ce n'était pas pour s'enfuir, mais pour se mettre à la hauteur de son adversaire...Non, pour dominer son adversaire. Après tout elle était la reine née pour dominer ce monde par tous les moyens possibles.  

Cid se retrouva dans une position qu'il ne pensait jamais connaître au cours de son existence : être physiquement dominé.
- Je sais qui vous êtes. J'ai rêvé de vous durant ma naissance. Vous êtes des orphelins loin de vos maisons, perdus au milieu de problèmes qui ne vous concernent pas - dit la reine en continuant à pousser et les pieds de Cid commencèrent à perforer le sol.
- Houla - fit Jess en reculant de plusieurs pas en compagnie des autres. Il voulait bien aider, mais, sans munitions il ne pouvait pas faire grand-chose.
- Kruu rru rru ! J'ignore ce que tu as vu dans ton délire, Majesté ! Mais si tu veux mettre la main sur mon amie, il va te falloir toute ton armée avec toi - prévint le félin en gonflant ses muscles au maximum avant qu'il n'y ait un : Crac !









Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien :)

Texte time !

Alors j'ai pris la décision d'apprendre à dessiner. Je vais sérieusement m'y mettre et commencer depuis le début, ça me prendre peut être une année ou deux pour avoir une bonne base, mais bon c'est comme ça. Rien que de penser à tout le travail en plus, j'ai déjà la flemme, tssk. Bref, concernant la page, j'ai du faire court aujourd'hui. Je dois corriger un récit que j'ai fait pour une publication, et plus tôt je m'en occupe et mieux c'est pour moi et la maison d'édition. 

C'est pourquoi je ne ferai pas le voyageur aujou... hmm, je vais voir si les idées viennent vites. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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lundi 21 janvier 2019

Le voyageur des rêves, page 12


Le casque sentait l'haleine du matin cumulée à de la forte transpiration : il sentait le fauve. Jacob était en stand-by avec ses collègues depuis des heures et pour se caler l'estomac il n'avait droit qu'à des cocktails intraveineux vitaminés. La pire bouffe du soldat, mais c'était les ordres, c'était le job. Même si les ordres étaient stupides et qu'ils auraient pu juste garder la porte ouverte et se poser dans la soute en attendant le top départ. Ils n'allaient perdre que cinq minutes à tout casser, mais cinq minutes pouvaient faire la différence entre la vie et la mort. Ces cinq minutes étaient cinq minutes arrachées au prix de la vie de collègues, de citoyens, d'amis. C'est pourquoi, même si les ordres étaient stupides, personne ne râlait et out le monde attendait stoïquement que le signal de largage soit donné, enfin aussi stoïquement que possible. 
- "Étrange" - pensa Jacob

La chaleur était étouffante et commençait à être insupportable malgré la ventilation interne. Mais cette dernière brassait simplement l'air chaud sans créer de courant d'air frais. Cependant, en connaissance du prix de ces boîtes à mort, c'était un miracle qu'elles aient même un système de ventilation. Il faut dire que le bien-être des soldats était le cadet des soucis des généraux, ce qui était complètement stupide et ridicule. Du moins, à une époque. La guerre moderne était l'ère des spécialistes, l'ère de machines de Babel, les humains normaux n'étaient que de la chair à canon, bonne qu'à cuire à l'intérieur de leurs armures et à prendre des balles. 
- 5 mn avant largage mes cinglés - entendirent il par la radio de leur casque - préparez-vous à plonger.
- Ha ! Enfin bordel ! Ça va saigner ! - entendirent ils la voix du nouveau Patrick Kury également appelé coupe-chou, mais malgré les mots le ton était hésitant.
- Te presse pas le nouveau - dit James Ferguson encore appelé Jiminy car il était la voix de la raison de cette 156ème unité de para commando : Skytree - tu ferais mieux de profiter de ce temps pour prier et repenser à ta vie parce qu’en bas on crève très vite.
- "Qu'est-ce qui se passe ?" - pensa Jacob. Ses souvenirs étaient certes flous, mais il ne se rappelait pas de cette conversation. Normalement...

- Je n'en peux plus ! Qu'on nous largue, merde ! On va finir cuits avant de toucher le sol - dit Jacob stressé par toute cette attente et la chaleur. Il ne pouvait ni se frotter le front ni sécher la transpiration qui arrivait quand même à lui entrer dans les yeux malgré les éponges du casque.
- Tais-toi bon sang - siffla Jiminy - si tu recommences à te plaindre on va nous lâcher en premier. Tu sais comme moi que ce serait une merde noire.
- "Oh non, oh non, c'est bientôt" - pensa Jacob
- Me plaindre ? Moi ? Je ne fais que dire la vérité ! Je crève de chaud dans ce truc. J'ai signé pour me battre et non pour cuire au four bordel de merde !
- C'est vrai que ces machins c'est de la merde. Je veux bien qu'on cette planète soit proche du soleil, mais merde, j'ai les couilles toutes molles tellement qu'il fait chaud - commenta Zackary Buton encore appelé Bouton.

- Épargne-nous ce genre de détail tu veux ? - protesta Natalia Rozava encore appelée "meishka" en raison de son nez. 
- Fermez là, la drop zone est dans une minute - entendirent ils la voix de leur chef par la radio. 
- " Une minute ? Oh non, oh non, OH NON !"
- Oh non ! - laissa échapper Jacob
- Vous avez dit quelque chose caporal ? - entendit Jacob
- Non, rien du tout sergent- chef ! - répondit automatiquement Jacob alors que son cœur tambourinait dans sa poitrine. Il était comme saisi de panique, mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi. D'accord, il se plaignait de temps en temps, mais lui ne considérait pas cela comme des plaintes, mais des remarques destinées à améliorer leurs conditions de vie. Elles n'étaient pas dues à de la lâcheté, alors pourquoi est-ce qu'il avait envie de se rouler en boule et pleurer ? Cela n'avait aucun sens. 

- Ha ! T'as les chocottes Jacoby ? - demanda meishka
- Moi ? Peur ? Jamais ! - bluffa Jacob en essayant de reprendre le contrôle sur ses émotions. Il devait être concentré, à tout prix. La peur n'était pas un outil dont il avait besoin dans ces circonstances, au contraire. 
- Oh merde, oh merde, oh merde ! - paniqua Patrick oubliant sa fougue, peut être aidé par le sentiment de ne pas être seul, Jacob ayant ouvert la voie - ce n'est pas une guerre d'hommes ça !
- Bienvenue au 28e siècle - répondit Jiminy avant que l'ordre de sauter ne soit donné et que les capsules ne soient expulsées. 








Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne nouvelle semaine à vous :)

Texte time !

Hmm, hmm, hmm :) J'expliquerai au mieux ce qui se passe quand le moment sera venu. 

Si vous avez des questions, des suggestions, des critiques, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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Meliacor : Stargorad, page 96


Les paramélures essayaient de se hacher menu, mais leur extraordinaire physiologie retardait leur mort. Ventre ouvert, membres manquants, même têtes tranchées les insectes ne mourraient pas sur place. Et cet instant, ces quelques instants offerts étaient sur quoi Cid essayait de capitaliser. 

Il ne savait pas qui, quoi, comment ou pourquoi, ces créatures mortes pouvaient être transformées en bombes, mais il savait cependant une chose : elles devaient être mortes et non mourantes pour que s'opère la réaction en chaîne. 

Pourquoi est-ce qu'il était certain qu'elles devaient être mortes ? Parce qu’il en avait tué un paquet et qu'il n'y avait jamais eu un tel phénomène. Ce qui l'amenait à élaborer deux hypothèses :
- La première était simplement la possibilité d'une masse critique : lorsqu'un être vivant mourait, son corps commençait à subir des transformations dues à l'autolyse et à la putréfaction. Et l'un des effets de la putréfaction, ou plutôt des microbes et bactéries à l'origine de la putréfaction était la création de gaz qui font gonfler le cadavre. Et la clé était peut-être là, dans ce gaz. Isolément pris, un cadavre d'insecte ne pouvait créer suffisamment de gaz pour créer d'explosion, mais avec un nombre conséquent... Boom. Cependant, un gaz seul ne pouvait exploser sans ignition, et de plus une explosion due à un gaz était accompagnée par du feu. Or, Cid n'avait observé qu'une onde-choc accompagnée par du shrapnel organique. 
- La deuxième hypothèse était plus farfelue et demandait l'implication de quelque chose capable de transformer les cadavres des insectes normaux en abdomens de coléoptères bombardiers. Après tout, il avait affronté un insecte utilisant des vibrations soniques alors était-ce si étrange qu'il y ait d'autres variations ? Après tout, qu'est-ce qu'il savait sur la variété de ces insectes ? Tout ce qu'il avait appris d'elles était comment les éliminer. 

Mais peu importait quelle hypothèse était correcte, ou même si les deux l'étaient, sans cadavres, il n'y avait aucun problème. Telle était la conclusion du z'hum, erronée ou non c'était la seule qu'il avait, la seule à laquelle il pouvait s'accrocher et la seule qu'il pouvait exploiter. 
- "Plus vite vieux débris ! Plus vite" - pensait Cid en essayant de pousser son corps meurtri par la douleur. Mais rien que d'imaginer ce que Dalanda devait subir en essayant de préserver sa santé mentale le culpabilisait dans des proportions qu'il n'avait pas anticipées. Sans égard pour sa sécurité corporelle, dans une attitude similaire à celle des insectes, Cid poussait en avant quitte à se faire balafrer. Il évitait simplement de subir des attaques fatales quant au reste, il serrait juste les crocs. 

Les paramélures volaient hors du pont comme des ballons de foot et il n'en restait plus qu'une poignée, mais, malheureusement, certaines choses ne pouvaient être empêchées, quels que soient les efforts mis en place. Une réalité dure, peut-être même injuste, mais elle était la réalité. 

Ni Cid ni Castillyone ne purent atteindre les insectes du font à temps. Et dès que l'instant où la vie quitta ces masses de chitines, Boom ! leurs corps explosèrent en mille morceaux, projetant du shrapnel osseux qui perfora d'autres insectes les tuant sur le coup et puis Boom ! à nouveau. 

Cid fit demi-tour aussi vite qu'il le put et saisit la spécialiste au passage en créant le maximum de distance possible avec l'explosion. 
- Nom de dieu ! - hurla Jess, en sursautant de surprise - Bordel c'était quoi ça ? - demanda-t-il, mais sa question fut complètement ignorée
- Pose-moi ou je te crève les yeux ! - hurla la spécialiste posée sur l'épaule du géant et ce dernier la jeta au sol comme un sac de patates ce qui lui valut un "connard". Mais le félin ignora tout et le monde et s’accroupit devant Eiling 
- Tiens encore le coup gamine - dit-il en mettant sa main sur l'épaule de la jeune femme. Même si son visage était caché par son casque, Cid pouvait très bien imaginer qu'il devait être déformé par l'effort - ce n'est pas encore fini - dit-il et comme pour confirmer ses dires les cliquetis des insectes s'arrêtèrent pour laisser place à un bruit reconnaissable de tous : un bzzz d'abeille, un bzz de battement d'ailes d'un gros insecte...
- Qu’est-ce que c’est encore ? – demanda Jess
- D’autres ennuis – répondit Bender en regardant le pont qui commençait à s’effriter, lentement – « eh bein voyons… merde » - soupira-t-il avant d’émuler le comportement de ses compagnons et de lever les yeux pour voir ce qui allait leur tomber dessus.





Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous avez eut un week end reposant :)

Texte time !

Ok, ok, c'est bientôt fini, enfin je crois, j'espère XD. On ne va pas s'éterniser avec des insectes quand même, on n'est même pas à la moitié de l'histoire, sans parler de Haysh...Pff. 

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vendredi 18 janvier 2019

Le voyageur des rêves, page 11


- Docteur Willmann ? Vous avez fait vite dites donc - commenta Jacob par l'interphone via sa montre. 
- Ah ! monsieur moire. Eh bien, je ne fais jamais attendre mes patients. C'est une règle d'or de mon cabinet - rigola Willmann.
- Eh bien, entrez, entrez - invita Jacob en ouvrant la porte à distance - allez tout droit par le salon et prenez la première porte à gauche, elle vous mènera aux jardins. Vous m'y trouverez. 
- J'y compte bien, merci - dit Willmann en entrant, refermant doucement la porte derrière lui.

Henry suivit les indications données par son patient et entra dans le salon qui avait la taille adéquate pour servir de salle de réception. Une fonction qui, bien évidemment, n'avait jamais servi à Moire. C'est pourquoi il était pratiquement vide et ne disposait que d'un dispositif home cinéma et d'un divan.
- "De l'espace gaspillé" - pensa Willmann en prenant la porte indiquée et rapidement il traversa le couloir pour entrer dans le jardin intérieur de l'appartement - "Ah, mais non, c'est quoi cette horreur" - pensa Henry en constatant le choix de fleurs. Il pouvait comprendre le besoin d'avoir un jardin, lui-même en avait tellement qu'il ne savait même plus leur nombre exact. Mais là, les goûts de Jacob lui agressaient la rétine - "Ah non, je me sens obligé d'intervenir, c'est juste un drame" - pensait ouvertement le docteur en suivant le chemin. 

Au bout de quelques minutes, il arriva sur la petite remontée, devant la petite cabane en verre où se reposait Jacob
- "Ah, pauvre petit. Frappé de mauvais goût en plus de tout. Le destin est quelques fois tellement cruel" - se dit le docteur avant de faire signe de la main à Jacob et ce dernier fit de même - eh bien, je constate que vous êtes confortablement installés. C'est bien - dit-il à Jacob après avoir serré sa main. 
- Je n'ai malheureusement pas le choix, je crains de me faire mal si je bouge. 
- Vous avez eu une crise après votre appel ? 
- Eh bien, à vrai dire je n'ai pas eu le temps. Vous êtes venus si vite...
- Hahaha, j’étais à côté. Je revenais d'un rendez-vous, euh, privé. Une chance pour vous je dois dire - dit Jacob en s'asseyant sur une chaise que moire aurait juré n'avoir jamais vu auparavant - j’imagine que vous avez faim non ? - demanda Willmann en posant sa mallette sur ses genoux. 
- Ah ! oui docteur, je n'osais pas vous demander. Max a prép...
- Tenez - dit le docteur en sortant un sandwich de sa mallette. 

- Vous... euh merci…
- De rien, et ne vous inquiétez pas, je ne vous facturerai absolument rien hahaha !
- Hmm, merci, je ne... je ne m'attendais pas à ça - dit Jacob en se demandant si c'était un comportement normal de transporter de la nourriture dans une mallette professionnelle. Il devait y avoir plein de documents importants qui pouvaient être salis par les sauces. 
- Ah, balivernes. C'est la moindre des choses que je puisse faire. Indiquez-moi la cuisine, je vais nous préparer un petit quelque chose, vous m'en direz des nouvelles.
- Mmm, merchi - dit Jacob en mâchant le sandwich qu'il avait avalé goulûment - désolé. Euh, ce n'est pas la peine docteur. 
- Mais non, mais non, voyons. De toute façon, dans votre état, il serait difficile de travailler. Vous devez souffrit d’exhaustion.
- Vous avez sans doute raison. Euh prenez le même chemin que vous avez pris pour venir et une fois au salon, allez tout droit. Vous verrez des escaliers...
- Eh bien, votre architecte a été bien inspiré on dirait.
- C'est pour profiter d'une terrasse extérieure. La cuisine est sur la droite.

- Parfait. Reposez-vous, je ne serai pas long - dit Willmann en se levant de sa chaise. Puis, il prit un air sérieux pour la première fois depuis son arrivée - avant que j'y aille, j'aimerai vous poser une question. 
- Oui, bien sûr – répondit Jacob, surpris e intrigué par ce changement d’air.  
- Avez-vous rencontré quelqu'un dans votre rêve ? 
- "Rencontré quelqu'un ? C'est un rêve, j'ai rencontré plein de gens, enfin je crois ?" - pensa Jacob confus en débâtant du fait à savoir si ses personnages rêvés pouvaient être considérés comme des « gens » - je ne comprends pas très bien votre question - avoua Jacob visiblement ignorant.
- Ce n'est pas grave - répondit Willmann en reprenait son sourire professionnel - reposez-vous, je ne serais pas long. 
- "Bizarre"- pensa Jacob en se frottant le front de l'index - "Croisez quelqu'un...quelqu'un...Hmm, pourquoi est-ce que j'ai l'impression que j'aurai dû répondre oui ?" - pensa-t-il ensuite remplit d'inquiétude. Et plus il y réfléchissait et plus il sombrait dans l’inconscience pour se retrouver dans une capsule devenue familière – « oh, non. Pas encore… »









Blabla de l'auteur 

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne aprèm, et bon week end à vous XD

Texte time !

Hmm, le texte est simple mais j'ai voulu conclure sur un petit humf :). 

Si vous avez des questions, des critiques, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à lundi !!! Portez vous bien !!!!