lundi 5 novembre 2018

Meliacor : Stargorad, page 57


- "Les vrais fantômes sont dans notre esprit" - pensa Bender aux mots du z'hum, puis acquiesçât ses propos.
- Comme tu peux l'imaginer, les miens sont nombreux, mais il y en a un plus vocal que les autres : Thamos Leezarbeard… 
- "Hihihi, qui ?"
- …Je crois qu'il avait vingt eux ans lorsqu'il est mort, enfin, lorsque je l'ai massacré. Nous étions tous au stade préliminaire de recherches concernant l'hybridation. La douleur était notre lot quotidien, le corps humain n'apprécie pas beaucoup de si drastiques changements : notre squelette a été modifié, la structure musculaire et nerveuse aussi, kruu rru rru, j'aurai été en meilleur état après avoir été percuté par un bus. Et au lieu de nous laisser dans un lit d'hôpital, on était bourré de drogues pour tenir debout, ou plutôt assis dans nos cages.   
- Pourquoi me racontes-tu ça ? – demanda Bender qui n’était pas disposé à écouter ce genre d’horreur.

- Kruu rru rru, pourquoi en effet… 
- "Hihihi, pourquoi en effet"
- …peut être pour passer simplement le temps en attendant mon tour de garde, où est ce que tu as une meilleure proposition pour passer le temps ? Tour de magie ? Jeu de cartes ? Bières ? – demanda Cid en fixant le sergent du regard, et n’obtenant aucune réponse au bout de trois secondes de patience continua - non ? Alors, ferme là et écoute.
- Si gentiment demandé... – murmura Jonathan en se demanda comment se tirer de là. Si seulement il avait une pelote à jeter pour s’en débarrasser…
- Kruu rru rru, normal vu que je suis un véritable diplomate
- Tskk, à d'autres - répondit Bender en laissant échapper un petit rire qui le surpris lui même
- Kruu rru rru, c'est vrai, c'est la fillette la diplomate.
- Qu'est-ce qui s'est passé avec elle ? À mon sens elle a fait de l'excellent boulot, même si je ne sais pas vraiment ce qu'elle a fait.   

- Sigh ! – soupira le colosse en cherchant la force de volonté pour expliquer ce qui était évident - comme je l'ai dit, la peur est un outil qui peut marcher ou se retourner contre son utilisateur. Après tout tu n'utilises pas la pioche pour tout et n'importe quoi, pas vrai ?
- Tu n'as pas l'impression d'être hypocrite en disant ça ? – demanda Jonathan. C’était un peu… Beaucoup, la forme d’interaction préférée du z’hum. Et qu’il soit conscient de cet aspect de la chose était pour le moins déroutant. La seule conclusion qui venait à l’esprit était qu’il faisait exprès.
- Kruu rru rru, et toi tête de piaf ? – demanda Cid amusé
- Quoi moi ? – s’étonna Bender.
- Tu n'as pas l'impression d'avoir la mémoire courte ? Qu'est-ce qui s'est passé quand tu t'es jeté sur moi ? Tu te rappelles ? Tu as essayé de ne pas succomber à la peur en te plongeant dans l'action et en m'obligeant à vous botter le cul. Mais là, on n'a pas affaire à une équipe de bras cassés…
- Hey !
- Quoi ? J'ai tort ? Kruu rru rru 
- Tssk...
- Là, on a affaire à une ruche, de milliers, voire de millions d'individus. S'ils n'ont rien tenté jusque-là c'est parce qu’ils doutent, mais ce genre de doute fictif, basé sur une image, même si impressionnante n'est que temporaire. Elle nous a gagné du temps, et comme je l’ai dit c’est une bonne chose. Mais ce n’était pas la meilleure chose à faire. Ce doute, il va falloir changer ça. 
- Et comment ? 
- J'ai ma petite idée, mais avant d'en discuter j'aimerais finir l'histoire que j'ai commencée si tu veux bien. Alors, tais-toi et écoute !    







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite un excellent début de semaine dépourvu de mauvaises nouvelles inopinées ;)

Texte time !

Sigh, je me demande ce qu'il a en tête. Pour être honnête, j'avais oublié l'interaction entre lui et Bender. C'est là où il avait pété un câble et encastré Sean dans le mur. Ah Sean, il me plaisait bien comme personnage, dommage... Du coup je me dis, que Cid ne s'est pas juste comporté comme un connard, mais il tient quelque chose, reste à savoir quoi et si ce n'est pas du vent. 

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

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dimanche 4 novembre 2018

Blabla du dimanche qui part dans tous les sens


Hello, hello à tous ! Hello et bonne journée à vous !! J'espère que vous avez pu vous reposer un petit peu durant ce week-end. :)

Alors aujourd'hui je ne vais pas parler de sujets sérieux ou positifs, je vais juste parler d'Alien. Non, d'Alien et Predator, premiers du nom (enfin, je crois...). Je faisais découvrir ces merveilles à ma copine et on a remarqué quelque chose de particulier : le temps. 

Ces films prenaient le temps d'expliquer, prenaient le temps de montrer, prenaient le temps de lancer l'intrigue. Peut-être que je me fais vieux avant l'âge, mais la quantité de travail mise dans ces films, le souci du détail, c'est juste incroyable. 

Le but n'est pas de le comparer aux films modernes, il y en a de très bons, rares, comme Inception, revenant, Infinity wars, etc… Alien était également une rareté pour l'époque. Une rareté parmi E.T, Terminator, Indiana jones, Sos fantômes, Star wars, Retour vers le futur... nom de Zeus, c'était l'âge d'or.

Bref, le but n'est pas de faire une comparaison avec les films modernes, mais, de les comparer par rapport à leur remake reboot et suites. Et pour l'amour de moi-même (XD), je ne comprends pas comment on peut foirer autant le remake de films cultes.  Jumanji, je pense que c’est le seul film remodernisé qui… ah non, non, mad max ! Mad max ! Oui, mad max nouvelle version est excellent.

Star wars à enflammer et diviser les fans comme aucun film auparavant avec une pauvre exécution d'idées, Prédator à rater son public en divisant avec son action comédie, sos fantômes avec son cast féminin à juste été... Je ne sais pas, qu'est-ce qui est arrivé au cinéma ? Qu'est-ce qui arrive au cinéma, plutôt. 

Sigh...c'est peut-être moi le problème, je ne sais plus.  Il y a quelque temps, j'ai vu Colombo et quand j'étais petit, je détestais cette série. C'était trop lent, trop naze, trop vieux, beurk quoi. Et récemment je me suis surpris à apprécier l'intelligence, la créativité, les détails, la mise en scène de cette série. Qualités que je n'ai trouvées que dans le dernier Sherlock Holmes avec monsieur Cumberbatch. 

Je crois que je suis en quête d'intelligence, peut-être parce que j'en suis moi-même démuni et je la recherche comme un lézard recherche la chaleur XD, je ne sais pas. J'en ai marre qu'on me prenne pur un con avec toutes ces pubs qui mentent ouvertement, tous les produits sont les meilleurs, à un moment donné il faut arrêter. Et même si c'était vrai et qu'on laisse nos tendances consommatrices prendre le dessus, le pire c'est que de moins en moins de personnes peuvent se le permettre.

On l'a tous vu, d'abord avec Lidl. Lidl était pour étudiant et personne aux ressources limitées au départ et un jour j'ai vu une personne avec costard cravate y faire les courses. Il devait avoir ses raisons, mais les observations suivantes ont montré que son cas n'était pas unique. Ok, là, on peut se dire que c'était un problème de notoriété. L'enseigne Lidl commençait à grossir et donc attirer du monde appartenant à une classe économico sociale différente. 

Mais j'observe la même tendance avec Emmaüs qui grossit et c'est fantastique. Et là aussi des personnes d'horizon divers viennent faire vivre la communauté. Je pense qu'on est de plus en plus conscient que les choses doivent changer, dans notre vie, et aussi dans le cinéma. Je fais le parallèle pour ne pas avoir l'impression de sauter du coq à l'âne XD. 

Mais ce sont ces petites choses qui me font encore garder espoir. Il y a du boulot beaucoup de boulot, les climatologues le disent, les sociologues le disent, les politiques progressistes le disent, et nous même on se le dit. Mais on va y arriver, peut être difficilement, peut être in extremis, peut être post réchauffement, mais on va y arriver.

Les critiques contre le monde que nous avons construit, cette société consuméro capitaliste sans queue ni tête et à tendance suicidaire, s'élèvent de plus en plus armés de logique qu'il est difficile de contredire. La dédollarisation est, je pense, l’un des nombreux symptômes du changement qui va débarquer. Mais bon, je peux me tromper et me viander dans mes productions. Pour notre bien à tous, je n’espère pas.

Allez, je vous laisse profiter de votre dimanche. Je voulais juste partager cette découverte… Non, ce n’est pas une découverte... Constat ! Oui, j’aimerais partager ce constat de ma part, et, à vrai dire, je ne peux pas vraiment blâmer les producteurs et créateurs.

Un produit qui n’est pas acheté fini par disparaître, mais bon, il y a des exceptions c’est sur XD. Je devrais le redire autrement : un produit capitalistique qui n’est pas consommé est voué à disparaître. Si on consomme, pourquoi changer ? Le plus intéressant n’est pas d’améliorer le produit, mais au contraire pour voir si en réduisant les couts on peut quand même générer le même profit. Tout investisseur qui se respecte réfléchit de la sorte (si je me trompe, je m’excuserai volontiers), et toutes les grosses boîtes essayent d’appliquer les désirs de leurs investisseurs (c’est pourquoi on se retrouve avec un diablo sur mobile).

Erf, allez j’y vais. Je voulais juste parler cinéma… Moi et ma bouche, enfin moi et mes doigts… Je ne sais même pas si c’est utile de partager ce genre de trucs, mais je préfère me débarrasser du poison dans mon esprit avec qu’il ne me pousse dans le négativisme ;) Faites-en de même si le cœur vous en dit, parlez même si vous n'êtes pas d'accord, laissez un commentaire, écrivez-moi ici : unepageparjour@hotmail.com.

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vendredi 2 novembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 56


Entrée du 24/04/2558

Ah ça fait plaisir de pouvoir s’asseoir deux minutes. Je n'ai même pas eu le temps de penser. Il fallait préparer le festival de Mokoko. Tout le monde porte des masques en argile et porte de longs draps pour danser du matin jusqu'au soir. 

Personnellement, j'aimais cette fête avant. Il y a du bon alcool fait à partir d’œufs de Meli le'ia. Un poisson très rare et très agressif. Il est très long, avec des dents le long du ventre, et s'il s'enveloppe autour de vous, c'est fini. Même moi, Matagi, j'aurai du mal à m'en sortir indemne. C'est l'une des espèces qu'il est très difficile d'attraper sans un piège adéquat. Mais, cet alcool vaut le coup de se prendre la tête à tout préparer. Le goût est juste, mmm, il est juste bon.

On en prend trois fois dans l'année et le festival de Mokoko est l'une de ces occasions. Mais, là, je ne sais pas. J'ai vu les enfants et leurs parents se préparer et tous ces masques et draps... Ce n'est même pas le cuir gaspillé qui me travaille. Chacun fait ce qu'il veut avec ses réserves et puis meh, je ne suis pas contre le divertissement. 

C'est juste que ça m'a refait penser à cette lumière dans l'eau et je ne sais... Ce n'est pas que ça me fait peur hein. Moi, Matagi, je n'ai peur de rien, bon les esprits et tout ça, ça ne compte pas. Ce que je ne peux pas toucher à ma lance, moi je ne... hein ? Comment je fais pour taper un esprit. C'est juste ça.

Du coup, bah du coup j'ai décidé de rester chez moi, dans la tout, ou peut être nagé un peu... Le soir du festival ? Non, non, je... tiens, j'ai de l'inventaire à faire. Voilà ! J'avais même oublié. Ah, Matagi, Matagi, tu m’épateras toujours. Donc, je n'ai pas d'autre choix que de rester ici. 

Bon, je peux demander aux petits de faire le travail, c'est vrai. Si je dois être honnête avec moi, même, c'est vrai que je peux faire ça. Mais si je dois être honnête avec moi-même, je ne peux pas faire ça. Non, je ne peux pas les priver du festival. Ce ne serait pas bien. Moi, Matagi, j'aurai honte de les soustraire à un événement comme ça. Il faut que jeunesse se fasse, oui, il faut que jeunesse se fasse. Et c'est vrai en plus...

Ahem, en parlant des petits. Ils progressent bie... Meh, ça va, ça va. Déjà il ne se font pas dessus quand ils m'accompagnent pour pécher. Ils apprennent à être propre, je vais considérer cela comme un progrès. Et puis, ils sont... Oh, oh oh oh oh. Les petits saligauds, ils ont failli m'avoir. J'ai failli dire qu'ils étaient sympathiques. Il ne faut pas que je m'attache. Mais c'est vrai qu'il y a plus de bruits dans la tour, et parler à autre chose que cette boîte ça fait du bien... Bon je vais pécher, toute cette bonté-là doit s'accompagner de poisson braisé.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que vous allez bien !!

Texte time !

Simple, pas grand-chose à dire. 

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Meliacor : Stargorad, page 56


Malgré la fatigue intense qu'il ressentait, Bender luttait pour garder les yeux ouverts. L’adrénaline pompée à bloc durant ses heures commençait à se dissiper dans son organisme, et les limitations du corps humain reprenaient le dessus, demandant à ce que le vieil homme se repose et récupère de son épuisement. Ses os, ses muscles, et même des parties dont il ignorait l'existence lui faisait un mal de chien, mais Jonathan était un soldat et il avait un job qu'il devait accomplir : monter la garde. Ou plutôt montrer à Cid qu'il était con et stupide, et faire disparaître son ton condescendant.
- "Non mais, pour qui est-ce qu'il se prend ?!" - pensa le sergent en sentant l'énervement monter - "Je t'en foutrai moi du vieux !".

Cependant, la colère n'était pas suffisante pour lutter pleinement contre le sommeil. Ce dernier, cavalier, revenait sans cesse à la charge, chipant petit à petit sa conscience. Fermant les yeux pour un instant, puis une seconde, puis un peu plus, le sergent perdit pied avec la réalité pour se retrouver sur le pont de son vaisseau : le statosc. Merveille de technologie et phare dans la lutte contre les kissadzés.
- "Non !" - pensa Bender en regardant les moniteurs holographiques cerclant son siège, au centre de la salle de commande - "Non, non non non non ...
- Arshmarshall ! Les kiss ont perforé la coque du Dalomon, nous venons de perdre le siège de commande 225 !
- "Suzy ?" - s'étonna le sergent pris d'angoisse au son de la voie de son bras droit.
- Arshmarshall ! Quels sont les ordres ?
- "Non ! Pourquoi ?" - gémit intérieurement Soumaré en voyant à travers les moniteurs les vaisseaux, ses amis, ses compagnons, ses subordonnés, être détruits les uns après les autres par des nuages cosmiques de parasites de la taille de bus, canardés sans relâche par des lasers et des obus éclairant l'espace comme un sapin de noël.
- Arshmarshal !  Les ordres !! C'est maintenant ou jamais !
- "Non, non, ne fait pas ça ; ne fait pas ça !" - supplia Jonathan mais un souvenir ne pouvait être modifié.
- Déclenchez la bombe - ordonna l'Arshmarshall d'une voix froide et solennelle, résolue, et puis il y eut cette maudite lumière, cette fichue chaleur et ce chant...

Le sergent se réveilla en sursaut, effrayé par son souvenir, et effrayé par la perspective d'avoir hurlé dans son sommeil, réveillant les autres de leur du sommeil. Mais rien n'avait changé, tout le monde dormait et le satané matou continuait à ronfler.
- "Je n'avais pas le choix ! Je n'avais pas le choix" - se répétât Jonathan en s’enlaçant lui-même pour se soulager de la responsabilité de tous ses morts en vain. Tous ces braves...
- Du mal à rester éveillé ? 
- Nom de... - sursauta Bender en voyant le colosse accroupi au-dessus de lui.
- Kruu rru rru, besoin d'un câlin ? 
- Qu'est-ce que tu fiches là ? Ce n'est pas encore l'heure - fulmina Bender en adoptant une position plus...noble.
- j'ai cru entendre quelqu'un chialer...
- "Hihihi comme une madeleine"
- Alors je me suis dit que je pouvais lui tenir compagnie - dit Cid.
- Sans façon !
- Kruu rru rru ! Ça tombe bien, les félins ne sont pas connus pour écouter - ricana doucement le z'hum avant de s'asseoir à côté du sergent - SPT (syndrome post-traumatique) ?  
- ... Je ne ferai pas de mon expérience passée un divertissement pour meubler ton ennui. 
- Kruu rru rru, que de mots pour juste dire fiche moi la paix. Je comprends, on n'a pas été sur de bons termes depuis le début...
- Sans déconner ! - le coupa Bender, amer. 
- Pour ma défense, tu nous as tirés dessus - expliqua Cid
- tu as tué un de mes gars ! - rétorqua immédiatement le sergent en essayant de garder sa voix au plus bas.

- C'était un accident, je pensais qu'on était d'accord là-dessus - répondit froidement le z'hum, détaché de toute forme d'émotion. C'était un ton que Bender avait déjà croisé, un ton qui montrait qu'une personne était dépourvue d'humanité et de morale, qu'elle avait été brisée et qu'elle pouvait faire n'importe quoi... 
- Tssk !
- Tu as déjà perdu pas mal de soldats, pas vrais ? Durant la guerre - demanda Cid en reprenant son ton de conversation. 
- ... 
- Si tu m'ignores je vais être encore plus chiant tu sais, kruu rru rru !
- Qu'est-ce que tu veux ! Pourquoi tu viens me faire chier ? 
- J'ai perdu pas mal de personnes aussi. Des personnes vraiment proches, des personnes à qui je me suis pleinement ouvert, des personnes que j'ai dû tuer pour survivre. On n'oublie jamais leurs visages, pas vrai ? - demanda Cid et Bender ne put qu’acquiescer en silence - les vrais fantômes sont ceux de notre esprit. 







Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bon pré week-end ! 

Texte time !

Je ne m'attendais pas à cette conversation ( oui c’est moi qui écrit et alors ? XD ). Je comptais faire un bon dans le temps, mais je me suis dit que c'était peut-être l'occasion idéale pour développer un petit peu plus Bender. Déjà, rappeler les choses, puis creuser davantage.   Mais je n'en suis pas mécontent. 

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jeudi 1 novembre 2018

Journal de Vay Matagi, page 55


Du domaine de Talatua il ne restait plus qu'une marre, mais elle avait une pureté à couper le souffle, et d'une beauté sans pareille malgré l'aube rouge.

Mama Vaï pria, supplia Talatua de les aider, de les sauver. Mais trop faible il était pour entendre, pour agir. Tout son domaine avait été bouilli par l'aube rouge. 

Autre fois serpent enlaçant le soleil et la lune, désormais ver de terre pataugeant dans sa mare, les touts puissants n'étaient plus, détruits par l'influence de l'aube rouge.

Ah ! Comment elle était déçue Mama Vaï ! Comment elle était chagrinée Mama Vaï ! Seule et perdue, je vous le dis, il n'y avait pas plus triste être au monde que Mama Vaï.

- Et qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est ce qu'elle a fait ? 
- L'ulwazi ? 
- L'ulwazi ? 
- Oui, l'ulwazi. 
- Pourquoi l'ulwazi ? 
- Elle avait l'ulwazi ?
- Mais c'est quoi l'ulwazi concrètement ? 
- Ow ! ow, les petits ! Ne fatiguez pas les oreilles avec ces questions, vous verrez ça après. Le temps c'est du poisson. Continue !
- Ah, oui, Taloa Matagi. L'histoire est presque terminée.

Ahem... Si triste elle était Mama Vaï qu'une larme coula le long de sa joue et tomba sur l'ulwazi qu'elle tenait entre ses mains. 

Et je vous le dis, que le ciel me punisse si je mens. Le domaine de Talatua commença à se remplir d'eau, une eau d'une pureté à couper le souffle, et d'une beauté sans pareille malgré l'aube rouge. 

Talatua grossit dans ses os, il grossit tellement qu'il peut enlacer tout le monde d'une part à l'autre, alors que son eau engloutit tout sur son passage.  

Mama vaï fut balayée par le courant de cette eau sacrée et se perdit à jamais dans les profondeurs séparées à jamais de l'ulwazi. 

Ainsi se termine la triste histoire de Mama Vaï, maudite et perdue à jamais, errant depuis la nuit des temps, assallie par le malheur et le regret...

- C'est tout ? 
- C'est tout ce que je sais, Taloa Matagi. 
- Petit ! Regarde-moi bien. Est-ce que tu es sûr que c'est la bonne histoire. Vraiment sur.
- Ah ! c'est l'histoire que j'ai retenue.
- Peuh ! Quelle perte de temps.
- Est-ce que vous allez ? 
- Pêcher ! Pour mon plus grand malheur, les ventres ne se remplissent pas tous seuls.





Blabla de l’auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Bonne Toussaint à vous !

Texte time !

Pouh, pouh, pouh… je vais être franc, je ne suis pas très satisfait. Le travail va demander pas mal de réécriture du point de vue détail. Le squelette est là, c’est déjà pas mal. Le sens ne va pas beaucoup changer et ne va pas impacter le reste de l’histoire. Les changements que je ferai ce sera plus pour la forme que le fond. Enfin je vais voir.

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Meliacor : Stargorad, page 55


Jess se laissa tomber à côté de Bender, perdu dans ses pensées.
- Vous tenez le coup serg ? - demanda-t-il
- Comment ça ? - s'étonna Bender un petit peu agacé, pensant que c'était une énième référence à son âge.
- Bah, je ne sais pas si... enfin, je me disais juste que... je me demandais si vous alliez bien - balbutia Jess en se disant que ce n'était peut-être pas une si bonne idée d'évoquer la fille de son leader maintenant. Il voulait lui demander s'il arriverait à se détendre et à dormir dans ses conditions, ne sachant pas où ils étaient et comment allait sa fille. Mais cela ne ferait qu'ajouter du stress supplémentaire sans raison. Ils avaient tous besoin de repos, et en tant que docteur il devait penser à la santé physique et mentale de ses compagnons. Le côté mental n'était pas son domaine d'expertise, mais, qui d'autre pouvait le faire ? Les indicateurs de Dalanda étaient tellement dans le rouge qu'O'Ryan.
- Ouais, je vais bien Jess et ça ira mieux avec la soupe - répondit Jonathan Bender en ordonnant à son armure de le nourrir. Cette dernière injecta un cocktail revitalisant dans les veines, il ne calmait pas réellement la sensation de faim, mais fournissait toutes les vitamines et tous éléments minéraux nécessaires au bon fonctionnement d'un soldat. La nutrition par intraveineuse : parentérale totale, était la moins stressante pour le corps, la moins calorifère et la moins coûteuse aussi dans le développement des exosquelettes.

Le sergent regarda tout autour de lui pour remarquer Cid et Castillyone, bien à l'écart dans le tunnel, en train de discuter de quelque chose. Dalanda quant à elle était assise, la tête posée sur les genoux, soit endormie, soit pensive. Et pensive elle était.
"Injuste" était le mot qui lui venait le plus à l'esprit. Elle n'avait rien fait de mal, au contraire. Elle avait même pris des risques pour aider tout le monde, alors pourquoi est-ce que Cid se comportait comme ça ? C'était injuste. Et maintenant il discutait avec cette... cette "connasse", cette psychopathe ? Et en plus elle est libre de ses mouvements ? Pourquoi ? Qu'est ce qu'elle avait fait de mal ? Il avait parlé de piège, mais même si. Même s’il y a un piège, là, ils pouvaient se reposer, reprendre des forces pour une altercation future. S'ils avaient continué sans entrer en contact, si elle n'avait pas fait ce qu'elle avait fait, ils seraient encore en train de se battre et c'était un rythme que seul Cid aurait pu supporter...

Une fois la conversation terminée, le z'hum vint s'asseoir à côté de son amie et s'étira en baillant comme seul un félin pouvait le faire.
- T'as pas l'air dans ton assiette. Ça va fillette ?
- Hein ? Tu es sérieux ?
- Bah ouais. Quoi, tu boudes par rapport à ce qui s'est passé ? Kruu rru rru c'est du passé ça oubli - rigola Marshall en lui tapotant le dos aussi délicatement que possible.
- ...
- Kruu rru rru, allez je m'excuse. Je voyais un peu rouge.
- Hein ? - fit Eiling en levant la tête pour regarder son ami - toi ? Tu t'excuses ?!!! - s'étonna-t-elle comme si elle voyait le père Noël descendre de son traîneau.
- Bah quoi ?
- Seigneur, t'es vraiment incroyable ! - fulmina Dalanda en se demandant ce qui avait bien pu pousser ce changement de comportement - Ok, mais pourquoi elle n'est pas menottée elle ? - demanda Eiling en hochant de la tête en direction de Castillyone, assise toute seule de son côté. 
- Kruu rru rru, elle n’a aucun intérêt à faire la folle. Toute seule, elle ne survivrait pas et vous aurez besoin d'un coup de main. 
- Comment ça ? 
- RRRAAAAHHH ! - bailla le z'hum en s'étirant à nouveau - ouh, j'ai sommeil moi dit donc. Bonne nuit fillette !
- Hey ! Ne me prend pas pour une conne, Cid, qu'est-ce que tu voulais dire ! Cid ! - insista Eiling en essayant de le secouer, mais le z'hum persista dans son comportement en lâchant quelques ronflements pour preuve de son sommeil. 
- Seigneur...









Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! Je vous souhaite une excellente journée. Apparemment c'est férié, ah oui c'est la Toussaint ! Alors profitez :)

Texte time !

Hmm, c'est suspect tout ça XD. Bon c'est plutôt simple comme page, alors je n'ai pas grand-chose à dire ici. 

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