mardi 3 décembre 2019

L'héritage d'Hermès (titre provisoire), page 17

- Mmmmm....Mmm... «Où est-ce que jsuis ?» - se demanda Kolin en revenant péniblement à lui. Sa joue gauche brûlait d’une vive douleur et sa mâchoire patinait bizarrement. Il ne savait pas exactement ce qui clochait, mais il savait que quelque chose clochait et pas qu’un peu.
- Ça va ? Pas trop mal ? - entendit-il la voix de son père démunie de l’intérêt et de la compassion qui venaient généralement avec ce genre de question.
- Oh ? Votre fils revient à lui ? - entendit-il une voix féminine. Petit à petit sa vision retrouvait du détail et son ouïe captait autre chose que les battements de son cœur dans sa mâchoire. Il pouvait entendre les véhicules qui circulaient non loin, les publicités des enseignes, les bruits de la foule...
- «Je ne suis pas à l’hôpital donc» - se dit-il avant d’en avoir la confirmation visuelle.

Le jeune homme était adossé contre la vitre d’un magasin. Devant lui se tenait son père ainsi qu’une brune élancée portants des vêtements chics.
- Bonsoir je m’appelle Nathalie Delahau, je suis inspectrice au département de la sécurité intérieur du dôme (DSID) et j’aurai quelques questions à vous poser - dit la femme dans la trentaine en présentant son badge.
- Euh... Ok - répondit bêtement Kolin. Il était à peine revenu à lui qu’il ne désirait qu’une chose : retourner dans son coma - «le DSID ? Merde, qu’est-ce qui se passe ?»
- Vous allez bien ? - demanda Nathalie en s’accroupissant devant Lambert junior avant de toucher sans ménagement sa joue gonflée comme celle d’un écureuil glouton.
- Ssss ... - gémit douloureusement Kolin
- Vous n’y êtes pas allé de main morte dite donc - dit Delahau en se tournant vers Martin
- Comment j’éduque mon fils n’est pas votre affaire...
- «Quoi ?» - se dit le jeune homme en lançant inconsciemment un regard énervé à son père, mais il changea rapidement d’idée. L’idée de l’accuser de l’avoir empêché de prendre les rollers fondit comme neige en canicule et il baissa aussitôt les yeux.
- ... Son geste était très déplacé et je l’ai corrigé. C’est mon droit et mon devoir en tant que père. Droit que j’aurai dû faire valoir plus tôt à mon avis - répondit Martin et Kolin sentit le regard de son paternel lui vriller le front. Le garçon n’osait plus lever les yeux pour ne pas voir la colère et la déception - Posez lui les questions que vous voulez, qu’on en finisse.

- Du calme monsieur Lambert. Gardez votre attitude pour vous si vous le voulez bien - répondit Natalie sur un ton qui se voulait calme pour désengager une situation potentielle de conflit, et autoritaire - à nous... kolin. Selon plusieurs témoins, dont votre père, vous avez essayé d’arracher des... «rollers», appelons-les comme ça, à la personne accidentée. Est-ce que c’est vrai ?
- Euh... oui, oui c’est vrai - reconnu le jeune homme en commençant à transpirer légèrement et à se masser nerveusement les mains.
- Vous avez aussi crié qu’ils étaient à vous. J’aimerai quelques précisions sur cette allégation.
- Euh... euh... c’est-à-dire que...non, ils n’étaient pas à moi du tout. Je ne peux pas très bien expliquer en fait - répondit Kolin honnêtement. Il ne savait pas trop comment expliquer ce qui lui était passé par la tête.

- Qu’est ce que tu racontes ! - s’énerva Lambert senior - T’as essayé de piller un mort et tu ne sais pas ce qui t’as pris ?!
- Monsieur Lambert, vous voyez bien que votre fils est encore sous le choc de votre coup. Donnez-lui du temps - dis Nathalie en posant sa main délicate sur la cuisse de Kolin qui se raidit comme un soldat.
- «Tssk» - grommela intérieurement Martin qui n’attendait qu’une explication sensée. Ce n’était pas comme ça qu’il avait éduqué son enfant, son fils ne devrait pas se comporter comme ça, comme un animal - «qu’est-ce qui se passe bordel, répond Kolin, répond ! s’il te plaît» - pensa-t-il ensuite le cœur serré.

- Kolin, avez vous déjà été en contact d’une manière que ce soit avec ce groupe d’anarchiste - demanda Natalie sur un ton un peu plus chaleureux
- «Anarchiste ?» - pensa le jeune homme apeuré avant de répondre précipitamment - non, non, non, c’est la première fois que je les vois. «C’est la première fois, c’est vrai» - voulut il dire en se tournant vers son père, mais il se rappela de la vidéo et de la mise en garde dans les commentaires - c’est la première fois - répéta-t-il en continuant à se masser nerveusement les mains.






Blabla de l'auteur

Hello à vous chers lecteurs ! J'espère que la vie est elle, pas trop de soucis :)

Texte time !

J'essaye une nouvelle technique d'écriture en écrivant d'abord sur papier avant de tout mettre sur ordi. Pourquoi ? Aucune idée, j'essaye de voir s'il y a une différence de productivité ou de style. D'où les retards :(

Si vous avez des questions, des suggestions, etc... n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!





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