mardi 17 décembre 2019

L'héritage d'hermès (titre provisoire), page 23

Kolin remit sa chevelure en état à l’aide de ses doigts, du mieux qu’il put. Ce n’était pas parcequ’il ne se peignait pas qu’il n’y avait pas de style dans son laissé aller. Puis il se tourna vers la fenêtre, troublé par le geste de son père. Même s’il le trouvait inapproprié, quelque part au fond de lui il sentit une vague de chaleur agréable : une étincelle de joie, un brin de nostalgie...

Le reste de la route se passa en silence ni gênant ni chaleureux, mais quelque part au milieu. Lambert senior gara son véhicule à une vingtaine de mètres de l’école puis se tourna vers son fils
- Je viens te chercher à la sortie ? - demanda-t-il en faignant une humeur enjouée. Il s’en voulait de se servir de son fils pour ne pas se sentir seul et abandonné, pour ne pas se laisser aller à de sombres pensées. Ce n’était pas le rôle du petit et il le savait, mais c’était plus fort que lui. La présence de Kolin était comme un sparadrap qui empêchait son coeur de saigner.

- Euh... c’est-à-dire que, non en fait - balbutia Kolin un peu perdu
- Ah... Je vois - répondit Martin senior et son visage sembla perdre toute couleur.
- Ce n’est pas que je ne veux pas, c’est juste que... tu te rappelles l’entretien dont je t’ai parlé ? Eh bien il a été décalé pour aujourd’hui alors je vais y aller directement après l’école - mentit Kolin
- Ah... je ne... je ne savais pas. C’est vrai que si tu as une interview de job ce ne serait pas cool de débarquer avec ton père pas vrai ? Ok, bein, bonne chance alors.
- Ouais, bonne chance à moi. Mais demain, euh, si tu veux. On en reparle ok ? - dit Kolin avant de sortir du véhicule et se diriger vers l’école en évitant de se retourner pour éviter tout contact visuel, sinon il perdrait le courage de continuer son cinéma. Il ne s’arrêta que lorsqu’il entendit la voiture de son père le dépasser, et ce n’est que là qu’il se permet de souffler.
- «C’était moins une» - pensa-t-il ensuite en essuyant des gouttes de transpiration de son front. Il tourna ensuite son attention vers la grille de l’école et se sentit aussitôt étouffer par le nombre de personnes dans la gigantesque cour, attendant que les portes des classes s’ouvrent. Le nombre d’écoles étant limité, elles étaient souvent surpeuplées comme des prisons pour jeunes. Ils étaient parqués là, obligés à apprendre des choses sans intérêt dans ce monde sans intérêt.

Malgré toute la bonne intention du monde, il lui fut difficile d’entrer dans cette ferme déguisée, du moins sans y être obligé : c’est une perte de temps, il y a trop de monde, cette éducation n’est pas appropriée, il y a mieux à faire, tu ne connais personne là bas, même les profs s’en fichent de ta présence de toute façon... Les excuses ne manquaient jamais, car le cerveau était une machine à fabriquer mensonges et excuses, du moins le sien l’était, entraîné depuis des années maintenant.


Kolin recula de la grille d’entrée et s’éloigna de son école en ayant un sentiment d’échec lui ronger la poitrine. Cette sensation inconfortable lui fit accélérer le pas et le poussa même à courir, de fuir, en espérant que la distance allait mettre fin à cet effet. Il ne s’arrêta qu’à 400 mètres de là, essoufflé, mais bien. Cette petite course avait permis la sécrétion des bonnes hormones qui étouffèrent son trouble.
- «Qu’est ce que je fais maintenant ?» - se demanda le jeune homme avant de sortir les rollers de son sac. Qu’est ce qu’il pouvait faire d’autres si ce n’est se perdre dans les tricks pour oublier tout le reste.

Les heures défilèrent si bien que 15 h arriva rapidement, trop rapidement d’ailleurs. Kolin arriva avec un léger retard de deux minutes pour trouver sa mère sirotant un petit café avec un bout de cake.
- Salut - dit Kolin en prenant place en face
- Très ponctuel - dit sa mère sur un ton sarcastique à peine caché.
- Eh bien tu n’as qu’a t’en vouloir. La ponctualité n’est pas quelque chose que tu m’as enseigné. Oh, il faut déjà que je me rappelle qu’est ce que tu as bien voulu m’enseigner à part rester silencieux - répondit sèchement Kolin. Il n’était pas d’humeur à entendre des critiques, pas venant d’elle en tout cas - qu’est-ce qui se passe ? Pour quoi tu m’as demandé à mentir à papa ?
- Ne me fait pas croire que ça a été difficile - répondit Ashana avec un sourire froid qui mit Kolin mal à l’aise, avant de dire - je vais partir.
- «Hein ?!» - pensa le jeune homme qui ne put saisir le sens de ce qu’il venait d’entendre - c’est à dire ? Tu vas où ? Pourquoi ?
- Hahaha, tu ressembles vraiment à Martin tu sais - rigola Ashana.
- N’importe quoi - répondit Kolin
- Si tu veux - dit sa mère en sirotant son café - je vais dehors - dit-elle ensuite.
- Dehors ? Je ne comprends pas.
- La cage à oiseau, je ne la supporte plus alors je m’en vais. Tu veux venir avec moi ? - demanda-t-elle en regardant son fils droit dans les yeux
- Quoi ? Je... euh...
- Je plaisante, le monde extérieur n’est pas un endroit pour des enfants.

- je ne... je ne comprends pas, je ne comprends pas. Comment tu vas faire pour sortir ? C’est impossible. Il n’y a plus rien dehors. Pourquoi tu veux partir ? Qu’est ce qu’on t’a fait pour que tu nous abandonnes ?! - dit sèchement Kolin en tapant du poing sur la table attirant l’attention des quelques clients - je ne comprends pas pourquoi tu nous détestes comme ça papa et moi ?! - demanda-t-il ensuite furieux. C’était comme si le couvercle qu’il avait placé sur ses émotions commençait à être dévissé. Il s’en sentait mal, presque fiévreux, et le regard indifférent de sa mère n’arrangeait rien à sa colère.







Blabla de l'auteur 

bom dia hello GIF
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Hello à vous chers lecteurs ! Désolé de vous avoir fait bon hier j'avais une panne... d'imagination

sexy look GIF
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J'espère que vous allez bien, que la grève ne vous a pas trop impacté mais c'est un mal nécessaire à mon humble avis. 

Texte time !

Fiou, pour hier j'avais voulu faire un blabla en fait mais je ne l'ai pas terminé parceque j'ai trouvé ce que j'ai trouvé bof. Je le mettrai en P.S pour ceux que ça intéresse, mais en l'écrivant je dois avouer que j'étais sous influence... du bon sens pitchim boum 

drumming black and white GIF by Warner Archive
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Ahem. Mais s'il y a un truc à retenir de tout ce que j'ai mit c'est la vidéo en lien. La chaîne en question a fait un superbe travail sur le documentaire, chapeau. Je connais peu de monde qui irait se perdre dans des coins comme ça. 

Si vous avez des questions, des suggestions, ect... N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'écrire ici : unepageparjour@hotmail.com

Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez vous bien !!!!



PS : J'ai trouvé le raisonnement, mon raisonnement inabouti c'est la raison pour laquelle je ne voulais pas le partager en page isolée. J'essaye d'être plus mature et plus intelligent dans mon raisonnement, et là je ne suis pas satisfait de mon point de vue sur la question. Si par je ne sais quel hasard vous aimeriez que je termine cet "article" n'hésitez pas à me le dire. 


Blabla inopiné

Hello à vous chers lecteurs. Désolé de casser le programme, mais j’aimerai discuter avec vous de quelque chose que j’ai jugé intéressant.

Je suis tombé sur cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Mi6w7t_iDOE . Je ne connaissais pas la chaîne, mais de ce que j’ai pu voir, ils font du bon boulot. Alors le but n’est pas de présenter mon pays de naissance sous son pire jour. La Guinée ce n’est pas que la misère et la pauvreté, c’est 95 % de ça oui, mais il y a 5 % de... euh, de beaux paysages ?

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La vidéo dure plus de 40 mn, elle est longue, mais elle vaut le coup, à mon humble avis.

Comme je le disais tantôt, le but n’est pas de présenter mon pays d’origine sous son pire angle, en fouillant on peut tomber encore plus bas... Non, c’est surtout par rapport à certains commentaires qui se veulent sympathiques et encourageants. J’ai lu quelques personnes qui disaient un truc du genre :
- Et nous qui nous plaignons en France pour un rien. Comparativement c’est le paradis.

J’ai pris quelques libertés narratives, mais le sens que j’ai perçu c’est celui-là. Et j’avoue que ma première réaction fut l’étonnement. 
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Si jamais vous regarderez cette vidéo j’aimerais savoir combien d’entre vous ont pensé la même chose ? Juste par curiosité.

De mes modestes connaissances historiques, la France n’a pas été reconnue dans le monde pour ses baguettes, et son charme 

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Mais principalement pour sa révolution. Oh, il y a eu d’autres accomplissements bien évidemment : glorieux et moins glorieux, mais la France c’est la révolution. Autrement dit, la France c’est la patrie des mécontents qui sont prêts à se battre pour leurs droits. D’où les grèves dont celle qui est prévue ce mardi, c’est bien ça ? Je ne veux pas dire de bêtises.... Hahaha, c’est trop tard de toute façon. :)

Cette réaction qui dit : oh, mais ils fatiguent à râler tout le temps. Je peux la comprendre, c’est vrai. Surtout lorsqu’on regarde vers les pays sous-développés où les habitants doivent nourrir une famille nombreuse avec moins de 5 euros. Il est naturel d’avoir cette réaction : ah bah on n’est pas si mal en fait.

Mais c’est un leurre. C’est une fausse sécurité, et j’irai même jusqu’à dire que c’est une illusion de confort. Pourquoi est-ce que je pense ça ? Hmm comment dire. Cette situation me rappelle un peu, par certains côtés, à ce que j’appelle le problème du riche. Lorsqu’une personne devient financièrement aisée, voire très aisée, il devient pratiquement impossible de trouver une oreille compatissante chez ceux qui ont moins de moyens.
- De quoi il se plaint celui. Moi je suis à cent euros prêts chaque mois et lui roule en porche. Qu’est-ce qu’il me fatigue avec ses problèmes.

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Pourtant, la fortune n’efface pas les problèmes, elle en rajoute souvent d’ailleurs. Certes la fortune peut payer de bons docteurs, mais elle ne met pas à l’abri d’erreur ou même elle ne protège pas des maladies. La fortune permet d’avoir de bonnes voitures, mais ce n’est pas un bouclier contre les accidents. Elle permet d’avoir une hygiène saine, mais elle apporte également des facilités quant à l’acquisition de certains produits toxiques pour le corps. Elle permet d’éloigner la mort, mais sans plus, le deuil est également connu du riche, etc, etc...  Mes exemples sont pourris, je suis le premier à l’admettre, j’aurais aimé en trouver de plus intelligent, mais bon XD.



 Personnellement je pense qu’au lieu de dire :
- on est quand même bien
Il serait tout aussi intéressant de dire :
- C’est vrai, on est bien, mais il ne faut pas oublier que ce «luxe» est le résultat d’une lutte de force. Et dès l’instant qu’il y a du mou, tout peut basculer.

Maintenant je peux comprendre d’où vient le sentiment qu’il faut arrêter de râler. Et ceux qui partagent cette opinion, n’hésitez pas à me dire si je me trompe dans mon raisonnement....

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