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Hello à vous chers lecteurs ! Ah ça fait plaisir de revenir et de vous
retrouver, vous n'avez pas idée :)
Alors, je ne vais pas reprendre de suite l'histoire de Jacob et Willmann, donnez-moi
quelques jours pour me remettre les idées en place et terminer définitivement les
pêcheurs de Lylico. Une amie m'a fait remonter une critique pertinente et il
faut que je trouve par quel diablerie je vais bien pouvoir
placer ce développement alors que je suis à 22475 signes sur les 22500
autorisés. Je vais devoir tout restructurer, mais bon je vais bien trouver
une solution O.o
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Concernant la nouvelle, j'aimerai partager aujourd'hui le tout début de
notre travaille. On avait commencé par imaginer le récit comme un roman et on
s'est rapidement rendu compte que 22500 signes c'est très très peu pour fléchir
ses muscles cérébraux et imaginer à loisir. Du coup cette partie ne sert pas à grand-chose
sauf si un jour on décide d'en faire un roman. D'ailleurs, si vous avez deux
minutes, laissez un commentaire sur si le récit vous a donné envie de connaître
la suite.
Le personnage n'est pas Matagi même si paradoxalement c'est lui qui
intéresse, il fait son Cid en prenant toute la place. Non, le héros c'est
Tamaïthi et je vous laisse faire connaissance avec ce jeune homme :
Tout premier jet : les pêcheurs de Lylico
Le sable fin réchauffait les pieds de Tamaïthi tandis qu’il parcourait la
plage, alerte. Le jeune homme de quinze ans, habillé d’une tunique en chanvre
aux motifs en cuir colorés courbait le dos de temps à autres à la recherche de
perles déposées par les tempêtes qui affligeaient, quelques fois, Lylico.
Les yeux, d’un noir profond, de Tamaïthi s’illuminaient lorsqu’il
apercevait une belle perle dépassant du sable. Mais ce n’était que lorsqu’il
secouait cette dernière qu’il pouvait dire si oui ou non, elle était l’objet de
sa quête. Car ce n’était que lorsqu’il la secouait que l’air s’immisçait dans
les nombreux trous de la perle pour émettre un son qui lui était unique.
Aujourd’hui, il avait passé tout l’après-midi à chercher une perle dont le
son rappelait le bruit des vagues, au loin. Malheureusement, il n’avait trouvé
jusque-là que des « siffleuses » au son agressif et aigu qui n’était
bon qu’à faire un collier de danse.
Soudain, il remarqua un scintillement bleuté à plusieurs pas de lui
- « C’est
la bonne » - s’exclama-t-il d’une voix encore enfantine en se précipitant
sur l’objet de sa collecte. Il secoua frénétiquement sa prise près de son
oreille et entendit distinctement les bruits d’éclaboussures – « Hahaha,
plus vrai que nature » - dit-il agréablement surpris par le son trouvé.
Cependant, en rangeant la perle dans sa sacoche, le son ne s’arrêta pas.
Confus, il se tourna vivement vers la gauche avant de comprendre.
Les yeux ébahis, il aperçut une scène digne des contes que les doyens
avaient l’habitude de servir aux enfants du village les soirs de veillées.
Figé, sur place et incrédule, Tamaïthi regarda comme un petit objet si
familier fut propulsé hors de l’eau par une force colossale. Dans l’instant
suivant, un poisson au corps serpentin jaillit hors de l’eau pour gober cet
objet scintillant qui n’était autre que le pêcheur de Lylico : Vay Matagi.
Cependant, ce dernier était trop haut pour le poisson au corps longiligne
que Tamaïthi reconnu immédiatement comme l’Uumi’ia, une créature vicieuse
mesurant en moyenne 9,5 mètres
Le poisson, lassé et frustré de ne pouvoir gober le pêcheur généra un arc
électrique destiné à sonner ce dernier le rendant ainsi immobile et sans
défense. Mais, ce dernier, sans hésitation aucune, projeta son harpon dont le
bout métallique capta cette électricité dans sa pointe métallique avant de se
loger profondément dans le crâne de L’uumi’ia. Et on pouvait voir, du trou
béant, s’échapper des fumeroles.
Matagi s’écrasa ensuite lourdement dans l’eau, suivi par le poisson, et
pendant un moment qui sembla durer une éternité pour Tamaïthi, rien ne se
passa. L’océan avait retrouvé son calme et son rythme métronomique.
Le jeune homme resta planté, le souffle coupé, attendant la suite, en se
demandant s’il avait bien vu, ce qu’il avait vu.
Il chercha le moindre indice dans l’eau, par-delà le mur de corail, lui
permettant d’apporter une conclusion à ce conflit entre le poisson et le
pêcheur. Et là, il vit Matagi « l’immortel » surgir en hissant
sa prise par la queue ce qui faillit le faire hurler de joie, si ce n’était les
émotions complexes qu’il éprouvait à l’égard du pêcheur.
Le long corps huileux du poisson émergeait interminablement de l’eau,
tandis que ses muscles saillants frémissaient encore comme pour combattre le
pêcheur une nouvelle fois.
Tamaïthi, ébahit par Matagi qui faillit lui arracher un respect
indéfectible, se demanda comment est-ce qu’un homme, même de la stature
imposante de Matagi, pouvait traîner un mastodonte aussi massif avec cette
relative facilité.
Le pêcheur et sa proie traversèrent la barrière de corail jusqu’à la plage
et c’est uniquement en cet instant que le jeune homme prit toute la mesure
qu’était l’homme qui avançait vers lui.
Les rayons de soleil se reflétaient sur sa tenue métallique qui enveloppait
entièrement son corps comme taillé dans la pierre. D’une couleur argentée, elle
enserrait l’homme mettant en relief sa musculature saillante forgée par des
années d’efforts colossaux, son dos droit et ses épaules larges. Les
traits durs et marqués par 30 ans de carrière étaient masqués entièrement par
un casque qui n’avait de marquant que des yeux noirs globuleux, par lesquels le
pêcheur pouvait observer le monde extérieur comme nul autre. Le reste de sa
tenue était entièrement lisse et sans fioriture, à l’image de son porteur
taciturne.
A mesure qu’il se rapprochait, le jeune homme entendit la voix grave du
pêcheur, d’abord inintelligible puis insistante. Ce dernier se plaignait de la
maigre prise de la fin de journée et se moquait de temps à autre de la bêtise
de la bête qui avait osé le confondre avec son dîner.
Suffisamment proche, Matagi remarqua le jeune homme à qui il lança un
regard indifférent caché par le masque de la tenue. Toutefois, sans même le
voir, Tamaïthi sentit ce regard lourd qui le fit frémir pendant un moment qui
sembla interminable. Il ne revint à lui que lorsque Matagi était déjà à l’autre
bout de la plage, près de l’atelier de dépeçage au sable rougit par le sang.
Encore sous le choc, le jeune homme se dirigea machinalement en direction
du village, loin de ce poisson qui même mort lui inspirait une terreur
difficilement maîtrisable. Et il en était de même pour celui qui l’avait pêché.
Sur le chemin, Tamaïthi fulminait intérieurement contre Matagi
- « Pour
qui est ce qu’il se prend pour essayer de m’intimider ? Moi, le
fils du maire ? »
Il n’avait pas vu son regard derrière le masque mais il savait, il était
persuadé que cet homme le prenait de haut. D’ailleurs, qui ne prenait il pas de
haut ?
- « Bah,
pêcheur c’est quoi de toute façon ? Il va voir quad je serai maire, je ne
m’écraserai pas comme mon père » - pensa le jeune homme.
Enervé, Tamaïthi se dirigea vers le seul endroit dans le village où il
pouvait trouver du réconfort. A l’étale de Vajiré, à l’est de la place du
marché. Là-bas, non seulement la nourriture était des plus plaisante mais la
compagnie de la serveuse, Vanahé, l’était plus encore.
- « J’espère
qu’elle aimera la perle que j’ai trouvé » - pensa le jeune homme en
imaginant d’avance le regard comblé de Vanahé. Et là, Tamaïthi ne put que
sourire lui-même en anticipation.
Il navigua à travers le marché vide de monde à cette heure-ci, car la
majorité des villageois étaient encore au travail. Il n’y avait d’assis sur les
petites chaises en bois des différents étales, que des vieux et des oisifs.
Une fois arrivé à sa destination, Tamaïthi salua la vendeuse qui venait de
s’installer avec entrain
- Bonsoir,
j’aimerai trois brochettes de Manav’ia bien cuites »
- Comme
d’habitude – répondit Vajiré la vendeuse avec un sourire accueillant.
- Ah, je ne me
suis pas rendu compte que je prends la même chose. Mais vous savez, une fois
que j’ai trouvé ce qui me plait je n’ai besoin de rien d’autre.
- Héhé, bien
parlé. Mais je ne sais pas s’il n’y a que mes brochettes qui te plaisent ici.
Prend place, ma fille ne devrait pas tarder.
- Merci –
répondit Tamaïthi en s’asseyant sur une chaise en bois avec un dossier en
tresse de palmier et commença à jouer avec la perle entre ses doigts en
attendant l’arrivée de Vanahé.
Ce n’est qu’un quart d’heure plus tard qu’il vit la belle jeune femme
arrivée en compagnie de quelques autres jeunes. Et là, Tamaïthi tira une moue
déconfite car Vanahé se trouvait trop près à son goût de Ta’auveni, l’une des
jeunes idoles de Lylico.
Ce dernier était grand et robuste pour un garçon de son âge. A 15 ans, il
avait déjà la taille et la force d’un adulte.
- « Mais
qu’est ce qu’ils font ensemble ces deux-là ? » - s’inquiéta Tamaïthi
e lançant un regard noir à Ta’auvani qui le salua d’un geste de la main amical
avant de prendre place non loin.
- Ah, enfin. Je
commençais à m’inquiéter – dit Vajiré sur un ton légèrement plaintif.
- Je suis désolé
maman. On n’a pas pu finir plus tôt, après on a parlé sur le chemin et je n’ai
pas vu le temps passé – rigola Vanahé en faisant un bisou à sa mère.
Les jeunes qui
l’accompagnaient s’installèrent rapidement, éreintés après une longue journée de
travail sous le chaud soleil de Lylico.
- Ah,
Tamaïthi ! Quoi de neuf aujourd’hui ? – demanda l’un d’entre eux
sur un ton joueur en continuant – j’ai cru entendre que ça ne s’est pas bien
passé au dépeçage ?
- Je ne
travaille plus là-bas, je suis au bassin – répondit Tamaïthi en essayant de
garder son calme devant Vanahé qui jetait des coups d’œil dans leur direction
alors qu’elle aidait sa mère à préparer les assaisonnements.
- Le
bassin ? Quel bassin ? – demanda un autre – Si c’est celui de
Ponoïvi, moi je ne t’ai pas vu là-bas.
- Mais de toute
façon, c’est le seul bassin qu’on a. Si tu ne l’as pas vu là-bas, c’est qu’il
n’y était pas – se moqua un troisième ce qui fit rire toute la bande.
Exaspéré, Tamaïthi se leva pour prendre sa commande et donner la perle à
Vanahé, mais à cet instant, il fut poussé de l’épaule par So’otesi. Un autre
garçon robuste et très connu pour être le rival de Ta’auveni. Cependant, à
l’exception de ce dernier, So’otesi était aussi réputé pour son sale caractère.
- Bonsoir – dit-il
avec empressement à Vajiré – Met moi trois brochettes sur le feu. Je suis un
peu pressé.
- Ah tu veux
rentrer auprès de ta femme. Comment elle va ? L’enfant se porte
bien ? – demanda cette dernière avec un intérêt sincère.
- Ah, c’est
difficile. Il lui reste trois lunes avant le terme… Mmm, dis-moi, les trois
brochettes là que tu as préparé sont à qui ?
- Ah... – hésita
la vendeuse
- Elles sont à
moi – affirma Tamaïthi
Là, So’otesi se retourna pour lancer un regard méprisant à Tamaïthi avant
de dire à la vendeuse.
- Je vais les
prendre, tu en feras d’autres.
- Qu’est-ce que
tu dis ? – s’énerva Tamaïthi dont le cœur battait la chamade, scandalisé –
J’ai attendu pour ces brochettes, tu attendras pour les tiennes
- La seule
raison pour laquelle tu es venu avant moi c’est que tu n’as pas travaillé de la
journée. Tout le monde le sait – affirma So’otesi en écartant les bras et en
regardant les autres jeunes présents qui hochèrent de la tête.
- Travail ou
pas, je n’ai pas attendu pour toi. Un autre peut-être, mais pas toi
- Quel
autre ?! Tu n’as jamais rien fait que pour toi.
Voyant le visage de Tamaïth s’assombrir et ses yeux rougir, Ta’auveni qui
avait gardé le silence jusque-là, intervint. Il posa la main sur l’épaule de
So’otesi, calmement, et dit
- Du calme,
enfin. Si c’est mes brochettes le problème, les miennes sont bientôt prêtes.
Prends-les, ça me fera plaisir. Je sais que si tu ne rentres pas tôt, ta femme
te mettra le feu – rigola le jeune homme.
Là, So’otesi joua des gencives avant de cingler
- Pourquoi
prends-tu toujours la défense de ce parasite ? Même si c’est le fils du
maire, ce n’est qu’un bon à rien !
- Ce n’est pas
que je le défends. Mais franchement, est ce que ce n’est pas une perte de temps
de t’énerver de la sorte et surtout pour quelqu’un comme lui ?
Tamaïthi, le souffle court, enragé, jeta un regard noir aux deux jeunes
hommes comme pour dire qu’il se souviendra de cette humiliation. Le jeune homme
saisit les brochettes en les échangeant contre sa perle et s’en alla vers sa
maison, dans le quartier chic des maisons en pierre. Il marcha vite, ne pensant
qu’à se retrouver sous ses draps et maudire tout le village qui ne comprenait
rien à rien.
Mais une fois le seuil de sa maison franchit, il tomba sur son père, debout
près de la grande table à manger. Et la vision de son père, la mine grave
cumulée à celle de sa mère, les yeux bouffis, le troubla au plus haut point. Il
n’avait jamais vu une telle scène de famille.
Hésitant, il pensa tout d’abord à un décès avant de remarquer un petit
objet en bois posé sur la table. C’était le badge de sélection pour devenir
pêcheur.
C’était l’objet le plus lourd à porter de tout le village, et toutes les
familles le recevait avec crainte et excitation.
Fa’amasi regarda son fils en silence pendant un long moment. Son regard
portait un ton solennel teinté de désespoir.
A plusieurs reprises, il fit mine de parler puis se ravisait et Tamaïthi
faisait de même. Père comme fils ne savaient quoi se dire.
Finalement, Fa’amasi inspira longuement avant de déclarer d’une voix rauque
qui trahit son inquiétude
- Tu
connais la signification de ce badge. Tu sais donc ce qui est attendu de toi.
- Il
doit y avoir une erreur. Matagi est encore vivant, je viens de le voir –
répondit Tamaïthi en panique.
- N’as-tu
pas demandé ce matin ce qui s’était passé à la réunion du conseil qui a eu lieu
hier ? Et je t’ai dit que si tu étais malchanceux tu serais l’un des
premiers informés. Eh bien mon fils, tu es malchanceux.
- Non,
non, non… Tu dois faire quelque chose ! Je ne veux pas, je ne peux pas être
pêcheur ! – avoua Tamaïthi en repensant qui l’avait terrifié tantôt ainsi
qu’à la très courte carrière des pêcheurs. Leur espérance de vie était de 5
ans, et la seule exception était Matagi qui écumait l’océan voilà 30 ans
maintenant.
- Ce
n’est pas une question de capacité, mais de responsabilité. Toutes les familles
convoquées doivent répondre présentes.
- Je
ne comprends pas…
- Tu
n’as jamais compris – coupa sèchement Fa’amasi en tonnant – Il est temps que tu
prennes tes responsabilités pour une fois !
- Chéri,
on peut faire quelque chose ? On peut dire qu’il est malade ? –
intervint sa mère
- Hors
de question ! Il ne sera pas dit que le maire cache son fils dans le pagne
de sa femme.
- De
toute façon tu as toujours été plus maire que père.
Fa’amasi, d’un geste brusque, gifla son fils si fort qu’il en perdit
l’équilibre.
- Insolent !
Que n’ai-je pas fait pour toi ? Ne t’ai-je pas nourri ? Logé ?
Vêtu ? Ne t’ai-je pas soigné quand tu étais malade ? Même pour le
travail, que n’ai-je pas fait pour que tu puisses suivre mes traces ?
Idiot ! C’est toi qui t’es ruiné tout seul.
- Je
n’ai rien fait… - dit Tamaïthi en se tenant la joue avant d’être coupé.
- Justement,
tu n’as rien fait lorsque je t’ai envoyé chez La’aumati. Ah si, tu as fait, tu
as détruit 20 kilos d’herbes médicinales par négligence. Puis chez les
dépeceurs tu as gâché la prise du jour en perçant la bile de venin. Et ce matin
même tu devais te rendre au bassin, est ce que tu y es allé ?
Tamaïthi, sonné par les
claques physique et émotionnelle, resta silencieux. Du regard il implora sa
mère de l’aider, de convaincre son père de faire preuve de sens.
- N’y
pense même pas. J’ai suffisamment écouté ta mère – dit Fa’amasi en captant la
manœuvre si souvent utilisée.
Voyant cet espoir
disparaître Tamaïthi s’écria violemment
- Je
ne veux pas être pêcheur, je serai maire.
- Maire ?
– demanda son père dont les yeux s’écartèrent d’étonnement – Maire d’où ?
Certainement pas ce village – dit-il en s’esclaffant devant tant de naïveté –
Qu’es tu fais pour être maire à part être né de ma graine ? De ta
génération, Ta’auveni aurait plus de chance d’être maire que toi, et tout le
village en parle déjà.
La mention de ce nom et le souvenir de l’étale suffirent à sortit Tamaïthi
de ses gons
- Je
suis ton fils ! C’est moi qui serais maire !
- Tu
peux toujours rêver, en attendant l’affaire est décidée. Si tu refuses de
participer à la sélection je te renie et tu finiras ta vie dans la fataïné que
tu déteste tant.
- Si
je participe je risque de mourir
- Je
suis encore vigoureux, un autre enfant est envisageable.
Tamaïthi tomba des nues. Jamais son père ne lui avait adressé de tels mots
qui le blessèrent comme un couteau. Lui, dans la fataïné comme les
inutiles ? Comme la majorité du village ? Impensable ! Et parler
de le remplacer avec une telle facilité… Le jeune homme regarda son père, un
sourire sarcastique aux lèvres.
- Tout
ce qui t’intéresse c’est la contribution au village, mais je fais comment si le
village ne veut pas de ce que je peux apporter ? – demanda-t-il et son
père le regarda d’un air interrogateur – Lorsque j’étais chez La’aumati, à la
plantation, je voulu l’aider à améliorer son système d’irrigation mais il ne
m’a pas entendu et à tout gâché. Puis chez les dépeceurs, je reconnais avoir
gâcher le poisson. Mais je n’avais pas été distrait par les autres j’aurai pu
récupérer le venin. Peut-être qu’on aurait pu l’utiliser pour aider Matagi…
- J’aurai
pu, j’aurai fait. Toujours pareil mon fils. Alors laisse-moi juste te dire que
dans un mois tu Vas participer. La discussion est close.
Tamaïthi, regarda longuement son père avant de prendre l’escalier et de
s’enfermer dans sa chambre.
Voili voilou, normalement le texte est plus long mais je ne retrouve pas la
première partie. N'hésitez pas à dire si vous avez envie de connaître la
suite.
Merci de me lire ! Vous êtes formidables !! Tchuss et à demain !!! Portez-vous
bien !!!!
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